mardi 2 novembre 2021

Avec ma maison sur le dos... Sixième étape... 30 septembre 2021. Montmirail (72) et Saint-Calais (72)

 Jeudi 30 septembre : Avant de quitter La Ferté-Bernard, nous recherchons un magasin de camping cars afin de nous procurer un accessoire indispensable à notre périple, un robinet pour la seconde bouteille de gaz...  J'en profite pour repérer d'autres accessoires qui pourraient nous être utiles, comme un protège-vélos ou un lit tout fait... Il faut dire qu'il n'est pas très facile de faire le lit et de trouver de la literie adaptée pour le lit à la française, coupé sur le côté ! Mais je ne me rends pas bien compte de ce que peut donner le lit tout fait, je n'ai pas pu en voir un déballé et c'est assez cher ! 

Après cet arrêt obligatoire, nous poursuivons notre périple et nous nous rendons à Montmirail, une petite cité de caractère, située à 20 km seulement de la Ferté-Bernard. 
Montmirail !!! cela ne vous rappelle rien... Les Visiteurs ne seraient ils pas passés par là 😀... ou un certain Godefroy de Montmirail ! 




L'origine du nom du village est "Mons Mirabilis", le mont d'où l'on admire... 
Le point culminant de Montmirail est  effectivement à 248 mètres. Le village se situe aux confins du Maine, du Perche et de l'Orléanais, sur le long de la voie antique reliant Le Mans à Chartres. 
Montmirail fut dès son origine, un site stratégique et défensif. A la place forte gallo-romaine, succédèrent une motte féodale, puis une forteresse médiévale. 
Assiégée par Richard Cœur de Lion en 1194, convoitée par les anglais pendant la guerre de Cent ans, la cité et le château furent reconstruits au XVème siècle. 

Le château qui se dresse devant nous fut à l'origine une forteresse médiévale. Il fut assiégé, brûlé et finalement rasé à la fin de la Guerre de Cent ans. Il fut reconstruit en 1480 par Charles d'Anjou, Comte du Maine.
Le pignon visible présente les aspects les plus anciens, datant des XVème et XVIème siècles, tandis que les façades ont été remaniées plus tardivement aux XVIIIème et XIXème siècles. 






Le château est resté célèbre par l'entrevue en 1169 entre le roi de France Louis VII et le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt, en présence de l'archevêque de Canterbury. 

Sur la droite du château, se trouve l'église Notre-Dame de l'Assomption.  






A l'intérieur de l'église, nous découvrons le tombeau du cœur de Marie de Melun, épouse du maréchal de La Palice... dont le somptueux château se trouve à Lapalisse, dans notre ancienne région !  et qui est à l'origine des Lapalissades 😀






Nous passons devant l'ancien grenier à sel ... Organisée au XVIème siècle, la gabelle était l'impôt sur le sel. Une déclaration du roi, datée de 1518, établit à Montmirail une "chambre du grenier à sel" qui fut placée sous la direction de La Ferté-Bernard en 1541. 
L'ancien grenier à sel est devenu presbytère en 1918. 


  

L'Hôtel-Dieu fut fondé en 1628. A partir de 1807, des religieuses y soignaient les pauvres malades de Montmirail et de Melleray et faisaient l'école aux jeunes filles des deux communes. L'hospice ferma ses portes en 1983. 



  



Nous  quittons Montmirail et nous prenons la route de Saint-Calais, un trajet de 25 km, afin d'y visiter cette petite cité de caractère. 

Saint-Calais est une petite ville sarthoise de 3400 habitants. Elle doit son origine à un monastère fondé sous Childebert dans la première moitié du VIème siècle. 
Dès 616, l'Abbaye de Saint-Calais est considérée comme l'une des plus anciennes et plus importantes fondations monastiques du Vendômois au Moyen-Age. 
Au IXème siècle, une motte féodale est bâtie. 
En 1457, les anglais incendient l'Abbaye . 
La cité prospère à nouveau à partir du moment où Henri IV la prend sous sa protection. L'industrie s'installe : peignage, tissage, lin et chanvre occupent beaucoup de monde jusqu'à ce qu'en 1630, une épidémie de peste décime la cité qui perd les deux tiers de ses habitants.  
Le château est démantelé sur ordre de Richelieu (encore !!!) et à partir de 1792, les bâtiments de l'Abbaye disparaissent petit à petit. 
A partir de 1888, sont construits à son emplacement, le musée-théâtre et l'hôtel de ville. 




La Halle aux grains, en pierre de tuffeau et en briques,  fut également construite sur l'emplacement de l'église abbatiale dont la charpente du XVème siècle a été réutilisée. Son plan et ses quatre tourelles reprennent l'architecture des châteaux de la Loire. 



 
 L'église Notre-Dame fut commencée en 1425 pour remplacer une modeste église en bois devenue trop petite. Elle est de style mi gothique flamboyant, mi Renaissance . Sa façade offre une belle porte sculptée du XVIème siècle retraçant quatre scènes de la vie de la Vierge Marie. 






Les quais de l'Anille sont apparus après la Révolution française avec le creusement d'un canal qui permit de domestiquer la rivière et ainsi d'éviter les inondations. 
Ils sont devenus une promenade publique depuis 1802 et ils offrent une vue imprenable sur l'église et les lavoirs restaurés. 











  

Notre visite de  la petite cité terminée, nous regagnons notre maison roulante et nous partons en quête d'un lieu où passer la nuit. Il y a heureusement un camping situé non loin du centre-ville, à proximité d'un lac  et d'une base de loisirs. Nous nous y installons pour un prix très raisonnable, avec l'électricité et nous partons aussitôt faire une balade en vélo autour du lac. 







Voilà une vie de nomade qui nous convient à merveille !  



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