mardi 22 août 2017

Canada. Québec. Sainte-Rose-du-Nord, Tadoussac et Baie-Comeau. 11 et 12 août 2016

Suite de notre périple québécois:


Jeudi 11 août 2016: Après une bonne nuit de repos, au frais et au calme, dans  une chambre agréable à l'auberge de la Tourelle du fjord, nous prenons notre petit-déjeuner sur la terrasse. 

Vue depuis la terrasse de l'auberge de la Tourelle du fjord
  
Petit-déjeuner sur la terrasse de l'auberge de la Tourelle du fjord



Nous nous rendons à Sainte-Rose-du-Nord surnommée "perle du fjord du Saguenay" par les voyageurs naviguant sur le Saguenay,  un charmant village qui s'appelait autrefois "La descente des femmes". Depuis le tout petit port où un bateau de croisière (heureusement à taille humaine) fait escale pour le déjeuner, nous empruntons des petits sentiers qui mènent à des belvédères qui nous offrent des panoramas incroyables sur le fjord et la cuvette. 

Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay
  


Un environnement fait de caps escarpés, un paysage grandiose doté d'histoires extraordinaires !

Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay



Les quelques 450 Roserains sont fiers du village qu'ils ont bâti et c'est avec raison que celui-ci figure parmi les plus beaux villages du Québec...
  
Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay

 
Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay


Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay
 
Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay

 
Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay

 
Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay

 
Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay



Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay



Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay


Sainte-Rose-du-Nord. Fjord du Saguenay


Le fjord du Saguenay demeure le seul endroit au Québec où l'on peut pêcher le poisson de fond en hiver. De janvier à mars, plus de 1600 cabanes colorées forment sur le plan d'eau de petits villages de pêche blanche qui s'étendent de Saint-Fulgence à l'Anse Saint-Jean. 

Le fjord du Saguenay en hiver pour la pêche du poisson de fond


Nous remontons le long du village afin d'y admirer sa petite église et ses jolies maisons colorées.

Avant la construction de la première église, les services du culte étaient offerts par des missionnaires. Des années 1880 jusqu'en 1901, l'abbé Louis Wilbrod Larabé, curé de Saint-Alexis de Grande-Baie, une paroisse localisée sur la rive sud du Fjord, assurait un service régulier à Sainte-Rose-du-Nord. C'est en 1903 que fut inaugurée l'église dédiée à Sainte-Rose de Lima, une œuvre réalisée à partir des matériaux provenant de la démolition de vieux bâtiments de la Price Brothers and Company Limited de Chicoutimi.

Sainte-Rose-du-Nord. l’Église



En 1915, l'église fut dotée d'un chœur et d'une sacristie. Dans les années 1960, le curé opta pour un mobilier constitué de pièces de bois puisées dans la forêt environnante. Le nouvel autel fut inauguré en 1965.
En mai 1982, l'église âgée de 80 ans, fut la proie des flammes pendant la messe. Heureusement, les paroissiens évacuèrent les lieux en emportant chacun une pièce de mobilier. L'église fut reconstruite le plus possible à l'ancienne. 

Sainte-Rose-du-Nord. l’Église


Sainte-Rose-du-Nord. Maison colorée



Sainte-Rose-du-Nord. Sculpture en bois


Mais vous vous demandez certainement pourquoi jusqu'en 1942, Sainte-Rose-du-Nord porta le nom de "Descente des femmes".
Trois hypothèses furent émises pour l'origine du nom:

- Celle d'un missionnaire d'abord: "Trois sauvagesses, brouillées avec leurs maris, avaient quitté leurs tentes dans la nuit emportant avec elles un canot... Après deux jours de portage à travers la forêt, craignant à tout moment d'être surprises, épuisées, elles vinrent jeter leur embarcation à la désormais anse de "La descente des femmes"

- Celle de l'explorateur français Joseph Hamel, chargé d'explorer le Saguenay en 1828, qui attribue plutôt ce nom à une aventure mélancolique: "Plusieurs sauvages, se trouvant réduits à la dernière famine, envoyèrent leurs femmes aux secours pour aboutir à ce que l'on désigna la Descente des femmes"

- Et celle d'un journaliste Damase Potvin qui dans le Tour du Saguenay, publié en 1920, racontait : "Au temps des sauvages, ces derniers pêchaient le saumon au bord de la rivière. Le campement  où ils avaient laissé leurs squaws était en arrière, dans l’intérieur des terres. Les sauvagesses, le midi, apportaient le déjeuner aux pêcheurs. Pour arriver à la berge, elles avaient à descendre un haut plateau. Elles y allaient de cœur joie en se laissant aller jusqu'en bas. C'était la descente des femmes"

Sainte-Rose-du-Nord. Sculpture en bois "La descente des femmes"



Tout en en haut de la rue de la Montagne, nous pénétrons dans une jolie maison au toit rouge, chez Madame Agnès qui a créé chez elle un incroyable musée de la nature. Pendant des années et des années, Madame Agnès a récolté lors de ses promenades dans la nature une multitude d'objets et d'éléments qu'elle met soigneusement en scène : des loupes de bois (excroissances d'arbres), des champignons qui poussent sur les troncs d'arbres, des bouts de bois de toutes formes, des animaux empaillés (têtes de loups, d'ours, des rapaces, des chouettes, des renards, une hermine, un coyote, des martins-pêcheurs et plein d'autres oiseaux...

Sainte-Rose-du-Nord.Musée de la nature de Madame Agnès



Et Madame Agnès, telle une ancienne institutrice, nous interroge, nous explique même si parfois elle a oublié certains noms...

Sainte-Rose-du-Nord.Musée de la nature de Madame Agnès


Sainte-Rose-du-Nord.Musée de la nature de Madame Agnès

Sainte-Rose-du-Nord.Musée de la nature de Madame Agnès



Une belle visite intéressante autant qu’attendrissante... Et si on lui demande son âge, Madame Agnès nous répond qu'elle a l'âge que l'on veut bien lui donner ! 

Sainte-Rose-du-Nord.Musée de la nature de Madame Agnès



Un couple bien sympathique effectue la visite avec nous et à la sortie du musée, nous échangeons longuement dans la rue puis autour d'un verre au petit port. Brigitte est originaire de Québec et Gustave du Congo Kinshasa. Il vit au Québec depuis depuis 50 ans. Ils habitent Montréal depuis 10 ans et projettent de venir prochainement en France, qu'ils adorent, dans la région de Concarneau. Cela leur parait complétement incroyable que des français souhaitent s'installer au Canada ! Brigitte comme beaucoup de canadiens québécois est à la recherche de ses racines françaises dans un village de l'Orne. 


Nous reprenons notre chemin vers le tout petit hameau de Saint-Basile du Tableau (ou Tableau). Il nous faut emprunter une petite route non goudronnée pour nous y rendre. 

Sainte-Rose-du-Nord.  Sur la route de Saint-Basile
 
Sainte-Rose-du-Nord.  Sur la route de Saint-Basile

Sainte-Rose-du-Nord.  Sur la route de Saint-Basile



Sur notre chemin, nous découvrons grâce à des panneaux l'histoire de  cette région du Saguenay. En 1838, de valeureux bûcherons des environs avec à leur tête Jules Tremblay, furent les premiers à s'installer à ce qu'on appelait "Descente des femmes". Sur un même élan, les frères Auguste, Georges, François et Thomas-Louis Villeneuve partirent aussi d'une communauté voisine pour aller défricher un des coins les plus sauvages des montagnes du Saguenay. 

Famille de colonisateurs (Société historique du Saguenay)


En 1860, arrivèrent ensuite Théophile Lavoie, d'où le nom de l'anse Théophile ou Anse du Milieu, et Alexandre Simard qui s'installa à l'Anse de la Descente des femmes, ou Anse d'en Bas. Ces deux pionniers occupèrent le territoire sans toutefois laisser de descendance. 

En 1865, débarque Cléophe Gérard qui colonise et amorce le défrichement de l'Anse d'en Haut. 
Son fils Joseph s'installe à son tour en 1881 et exploite la première scierie de Sainte-Rose-du-Nord. "Quand on est arrivé là en 1885, par goélettes, raconte Joseph, il y avait seulement deux camps. On s'est mis à faire du bardeau que les Price récupéraient en échange de provisions. On pêchait  aussi car il y avait beaucoup de truites" 

Famille de cultivateurs en 1896 (Archives nationales du Québec)


Au début du XXème siècle, un moulin à scie fut construit par les frères Grenon. La source d'énergie provenait d'une machine à vapeur. Le bois était coupé dans la forêt et ramené au moulin grâce à des chevaux. Les croutes de bois étaient cordées le long de la grève et le bois scié empilé sur les quais. Des rails facilitaient le chargement des goélettes. 

Une autre scierie aurait été en fonction dès 1840 sur les berges du ruisseau du grand lac dans le secteur voisin de Saint-Basile-de-Tableau. 

Chargement du bois sur les goélettes

Sainte-Rose-du-Nord.  Sur la route de Saint-Basile



Sur notre chemin, nous sommes intrigués  par des reproductions très réalistes et impressionnantes d'animaux dont un orignal et un ours. 

Sainte-Rose-du-Nord.  Sur la route de Saint-Basile

 

Nous nous arrêtons pour une photo et un charmant couple de retraités vient à notre rencontre afin de discuter avec leurs cousins français ! Ils ont un bassin avec 250 truites... Ils nous proposent d'entrer dans leur maison qui est leur résidence d'été afin de nous montrer des ours empaillés, des têtes de caribous et orignal chassés par Monsieur, pourtant tout frêle ! 

Sainte-Rose-du-Nord.  Sur la route de Saint-Basile



Ils portent le nom de "Villeneuve" et ils sont les descendants des tous premiers colons de la rivière du Saguenay. 

Sainte-Rose-du-Nord.  Sur la route de Saint-Basile



Nous arrivons dans le petit hameau qui fait face à un pan de falaise parfaitement plat et quasiment rectangulaire qui fut appelé le rocher du Tableau et qui a donné son nom au hameau. 

Saint-Basile-le-Tableau. Le rocher du Tableau



Nous découvrons une adorable chapelle au toit rouge, construite en 1911 et qui guidait les navigateurs. Elle fut construite pour la somme de 275 dollars et reçut en dons plusieurs objets de culte lui permettant d'entreprendre sa véritable vocation ecclésiastique. 

La chapelle de Saint-Basile-le-Tableau

La chapelle de Saint-Basile-le-Tableau

Saint-Basile-le-Tableau.



Il est maintenant grand-temps de reprendre notre route en direction de Tadoussac. 

Nous passons le long de la rivière Sainte-Marguerite... 

Sur la route de Tadoussac. Rivière Sainte-Marguerite
 
Sur la route de Tadoussac. Rivière Sainte-Marguerite



... Puis nous traversons un secteur inhabité composé de forêts très denses avant de nous trouver sur la route des Baleines ! 

Sur la route de Tadoussac


Il fait déjà bien frais lorsque nous arrivons dans la petite ville de Tadoussac (850 habitants), sur les bords du gigantesque Saint-Laurent, au confluent du Saguenay et du Saint-Laurent, tellement gigantesque que l'on se croirait vraiment au bord de la mer ! 
Notre chambre d'hôtel est modeste mais le secteur est tellement touristique que les réservations de chambres en cette période de l'année doivent se faire longtemps à l'avance ! 

Un petit tour en direction du port afin d'admirer la petite chapelle de bois au toit rouge qui est actuellement en cours de rénovation. 
Appelée chapelle des Indiens, elle fut élevée en 1747 par des missionnaires jésuites et fut longtemps considérée comme la plus ancienne chapelle en bois encore existante en Amérique du nord.  


 Tadoussac.La chapelle des Indiens

 
Nous admirons aussi au passage l'Hôtel Tadoussac, une longue bâtisse blanche au toit rouge à clocheton. Le premier hôtel date de 1864 mais il fut reconstruit en 1942.  C'était l'escale des riches anglais en croisière sur le fleuve. Notre budget ne nous aurait hélas guère permis d'y réserver une chambre !

Hôtel Tadoussac

Hôtel Tadoussac


Un peu plus loin, le Poste de traite Chauvin est la reconstitution en bois du premier poste de traite du Canada, bâti en 1599-1600 par Pierre Chauvin, qui venait de Honfleur, mandaté par le Roi Henri IV. 

Tadoussac. Poste de traite Chauvin


Comptoir de traite pendant longtemps à l'usage des indiens, Tadoussac reçut la visite de cartier en 1535 et de Roberval en 1542. Au cours des 60 années qui suivirent, l'endroit devint le lieu de rencontre des trafiquants, européens et indiens. 
En 1600, Pierre de Chauvin y fonda un petit poste de traite. Laissés à cet endroit pour l'hiver, 5 hommes sur seize survécurent. 
En 1603, à la Pointe aux Alouettes, située tout près, Champlain reçut des Algonquins l'assurance que les français seraient les bienvenus s'ils s'établissaient comme alliés. Pendant tout le régime français, Tadoussac fut un important poste de traite pour les fourrures et un centre de transbordement pour les vaisseaux français.

Tadoussac. Poste de traite Chauvin

Tadoussac. Poste de traite Chauvin

Le petit port de Tadoussac

Tadoussac. L'église moderne


Nous dînons à l'auberge "La Galouine" où se trouve notre hôtel : repas de la mer: saumon, crevettes, homard après un apéritif : cidre du Québec aux bleuets !   



Vendredi 12 août 2016: Ce matin, lever à 6h et petit déjeuner à 7h car nous avons rendez-vous à 7h30 pour une croisière en zodiac à la rencontre des baleines. Nous nous couvrons car il fait froid et il pleut ce matin ! 

Nous repassons devant la chapelle des indiens qui se dégage tout juste de la brume matinale.

Tadoussac. La chapelle des indiens


Nous nous rendons au port afin d'enfiler des pantalons imperméables et des gros blousons jaunes ou rouges par dessus nos vêtements chauds car le vent souffle fort sur le Saint-Laurent ! Transformés en bibendums, nous embarquons à 8h bord d'un grand zodiac pour une croisière de deux heures. 

Tadoussac. En route pour la rencontre avec les baleines
 
Tadoussac. En route pour la rencontre avec les baleines

Tadoussac. En route pour la rencontre avec les baleines

Tadoussac. En route pour la rencontre avec les baleines


 Nous avons rapidement la chance d'apercevoir plusieurs baleines, certaines très grosses, des rorquals communs. Le Saint-Laurent accueille en effet entre juin et octobre une dizaine d'espèces de baleines attirées par l'accumulation de krill (petites crevettes d'eau froide) et de petits poissons, favorisée par le jeu des marées.  

Tadoussac. A la rencontre des baleines

Tadoussac. A la rencontre des baleines


Tadoussac. A la rencontre des baleines



Tadoussac. A la rencontre des baleines


Leur taille est parfois fort impressionnante ! 


Tadoussac. A la rencontre des baleines


Le choix du zodiac nous a paru le moins mauvais pour ne pas trop déranger les baleines mais ce sont de gros zodiacs et nous sommes loin d'être les seuls ! 


Tadoussac. A la rencontre des baleines


Mais il faut reconnaitre que c'est assez extraordinaire de pouvoir observer des baleines d’aussi près !  En voici trois à l'horizon et un phoque en premier plan !


Tadoussac. A la rencontre des baleines


Il me vient à l'idée d'inventer une nouvelle fable ou une nouvelle chanson: La mouette, le phoque et la baleine... 


Tadoussac. A la rencontre des baleines



Tadoussac. A la rencontre des baleines


Nous avons même pu voir au loin quelques belugas (baleines blanches), plus petites mais dont on ne peut pas s'approcher car l'espèce est menacée et donc très protégée.  


Tadoussac. A la rencontre des baleines


Un dernier petit tour à Tadoussac et une pause dans un bar afin de nous réchauffer. 

Tadoussac. Devant le Centre d'interprétation des mammifères marins


Tadoussac

Tadoussac


Tadoussac


Tadoussac


Tadoussac

Tadoussac


... Encore la chapelle en bois des indiens qui nous séduit avec son toit rouge et dont nous ne nous lassons pas car la lumière est toujours différente en fonction des moments de la journée !

Tadoussac. La chapelle des indiens

Tadoussac. Totem




Nous nous dirigeons vers l'observatoire d'oiseaux situé à  6 km de Tadoussac. Des dunes de sable ont été ici déposées au cours de l'ère glaciaire. A défaut d'avoir la patience pour observer les oiseaux migrateurs, nous bénéficions d'un superbe panorama sur le Saint-Laurent.   

Vue depuis l'observatoire d'oiseaux de Tadoussac
 
Vue depuis l'observatoire d'oiseaux de Tadoussac


Nous prenons la route vers Baie-Comeau, un trajet de 212 km qui devrait nous prendre environ 3 heures. Nous prenons toutefois le temps de nous arrêter un moment aux Escoumins qui offre une jolie vue sur la baie et les oiseaux...


Vue depuis Les Escoumins



... Puis à Longue-Rive, sur la rivière du Sault du Mouton. Un petit sentier permet d'observer une belle chute, probablement une rivière à saumons (et non à moutons !), la flore sauvage très variée et très colorée...

Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton

 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton


 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton

 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton        

 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton
 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton


Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton
 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton

 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton
 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton

 
Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton



... Et les vestiges d'un arboriduc qui servait à faire descendre le bois depuis la rivière en surplomb jusqu'au Saint-Laurent où celui-ci était chargé sur les bateaux.

Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton. Vestiges d'un arboriduc


Car vers 1860, un moulin à scie fut construit afin d'exploiter les forêts bordant la rivière du Sault au Mouton. L'été il y régnait une grande activité et le nombre des employés pouvait aller jusqu'à 130 hommes environ. Autrefois, le courant de la rivière permettait à la fois de transporter les billots du moulin à scie et à actionner les machines de ce dernier. Le bois scié était apporté jusqu'au quai dans les wagonnets montés sur rails.

Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton. Vestiges d'un arboriduc

Longue-Rive. Rivière du Sault au Mouton. Vestiges d'un arboriduc


La route jusqu'à Baie-Comeau offre une vue sur l'estuaire du Saint-Laurent qui s'élargit et sur des paysages de marais et de petits ilôts où parmi les roseaux nichent des oies sauvages. 

Nous arrivons à 17h à l'embarcadère de Baie-Comeau où nous devons prendre à 18h un ferry pour Matane pour une agréable traversée de 2h20 qui nous permet d'assister au coucher du soleil sur le Saint-Laurent. 

Arrivée à l'embarcadère de Baie-Comeau
 
Sur le ferry pour Matane

 
Sur le ferry pour Matane


Coucher de soleil sur le Saint-Laurent depuis le ferry
 
Coucher de soleil sur le Saint-Laurent depuis le ferry


Coucher de soleil sur le Saint-Laurent depuis le ferry

Coucher de soleil sur le Saint-Laurent depuis le ferry


Coucher de soleil sur le Saint-Laurent depuis le ferry
 
Coucher de soleil sur le Saint-Laurent depuis le ferry


Arrivée à Matane


Il est un peu plus de 20h30 lorsque nous arrivons à notre hôtel, situé tout près de la gare maritime, à Matane. Un très agréable hôtel, en retrait de la ville et du port, bien au calme. Notre chambre, confortable et chaleureuse,  dispose d'un petit salon et d'une terrasse qui donne sur la baie. La vue est superbe. Nous dînons sur place et nous choisissons l'assiette de la mer: saumon, pétoncles et crevettes, accompagnée d'un vin blanc du Québec délicieusement fruité. Nous terminons par un buffet de desserts... Un de nos dîners les plus chers, mais excellent, sans compter que l'accueil et le service sont toujours parfaits ! 

A très bientôt pour la suite de nos aventures québécoises...