jeudi 3 février 2022

Avec ma maison sur le dos... Seizième étape... 13 octobre 2021. Marennes. Bourcefranc-le-Chapus(17)

Mercredi 13 octobre: Nous avons passé une nuit bien tranquille sur le parking de la Cité de l'huître malgré la promiscuité. Nous avons rendez-vous avec Michèle et Gérald à la cité de l'huître et nous nous y rendons en vélo à travers les marais. Une balade très sympa de 3 km jusqu'au port de La Cayenne.  

Le port de La Cayenne est situé sur la rive droite de la Seudre. Le port et le chenal, d'une longueur de 4,5 km, sont animés par l'activité des professionnels des huîtres. 







Nous avions prévu de déjeuner à la Cité de l'huître mais celle-ci est hélas fermée et rien n'était mentionné sur leur site Internet ! 

Nous choisissons donc un restaurant le long du chenal afin d'y déguster... devinez quoi... des huîtres... chaudes pour moi qui ne les aime pas crues ! Un délicieux déjeuner et un moment convivial avec Michèle et Gérald 😊

Puis notre balade se poursuit le long du chenal et sur le petit port de La Cayenne qui, avant la construction du pont sur la Seudre en 1972, était l'embarcadère du bac qui assurait le passage entre Marennes-la-Cayenne et La Tremblade-la-Grève. 

Les cabanes ostréicoles aux couleurs vives et aux toits de tuiles rouges sont très pittoresques et très photogéniques. 












Nous reprenons nos vélos pour regagner le parking où Michèle et Gérald nous rejoignent afin de nous conduire en voiture à Bourcefranc-le-Chapus, un village ostréicole situé à 8 km de Marennes. 

Nous y découvrons le Fort Louvois, édifié par Vauban et surnommé "Le petit frère de Fort-Boyard". 
Ce fut la dernière fortification construite sous le règne de Louis XIV. Elle fut bâtie sur le rocher du Chapus entre 1691 et 1694. 
Les canons du fort devaient interdire le passage aux anglais et ainsi protéger l'arsenal royal de Rochefort. 





La mer descend et nous pourrons bientôt accéder à l'entrée du 
fort... 

Un petit tour le long des cabanes ostréicoles, en attendant... 











Nous pouvons maintenant emprunter la jetée qui mène au fort... en faisant toutefois attention de ne pas glisser !  





Les ostréiculteurs sont en plein travail !  
   






Le village de Bourcefranc-le-Chapus est au pied du pont de l'île d'Oléron.  





Les marches qui mènent à l'entrée du fort ne sont plus que coquilles d'huîtres ! 







C'est le moment d'aller à la pêche ! 





Retour au port de Bourcefranc qui est aujourd'hui le premier port ostréicole du bassin de Marennes-Oléron. 
Au fond de la baie, se trouve le vieux port qui date du Moyen-Age. Son quai était autrefois utilisé pour le commerce du sel et de la pêche.  





 


Nous poursuivons notre visite par une jolie balade sur le site de Daire, au nord-ouest  de la commune. Il était autrefois occupé en son milieu par des terres agricoles, ce qui permettait aux ostréiculteurs qui avaient leurs cabanes côté mer, d'exploiter des parcelles de vignes.
Aujourd'hui le site nous permet de déambuler dans la plus grande tranquillité dans un dédale de chemins parmi les cabanes colorées et même de nous y perdre 😃 












Mais que peux-tu bien photographier, Gérald ? 









Encore une belle visite qui se termine. Michèle et Gérald nous raccompagnent sur le parking de la cité de l'huître à Marennes afin que nous récupérions notre maison roulante . Nous reprenons la route en direction de Meursac où Michèle et Gérald nous proposent de clôturer cette journée autour de tapas. Nous passons une bien agréable soirée 😀

Nous quittons tristement nos amis pour nous rendre sur  le camping de Mortagne-sur-Gironde où nous avons prévu de passer la nuit afin de  poursuivre notre exploration de la région.  

A très bientôt pour la suite de notre long périple ! 

mardi 1 février 2022

Avec ma maison sur le dos... Quinzième étape... 11 au 12 octobre 2021. Royan. Talmont-sur-Gironde. Meschers-sur-Gironde (17)

Lundi 11 octobre : Nous avons passé une nuit agréable au camping de Cozes mais les sanitaires sont assez moyens et le camping se trouve à proximité d'un chantier qui peut être bruyant. 

Michèle et Gérald viennent nous chercher en fin de matinée afin de nous faire visiter la jolie ville de Royan qui m'évoque d'émouvants souvenirs d'enfance puisque nous avons campé à Saint-Georges-de-Didonne, tout près de Royan,  lorsque j'étais petite avec mes parents... Et en consultant les photos de cette époque, je m'aperçois que mes grand-parents paternels étaient également présents.  



Maman attendait, non pas un, mais deux bébés, mais elle ne le savait pas 😏... Pas d'échographies à cette époque...     



Baignade avec ma grand-mère paternelle et mon fidèle Dadar 😉




Rémy a passé lui aussi plusieurs étés à Royan, dans la villa de son parrain, avec ses parents. 





Après ces précieux souvenirs, revenons à notre visite du jour 😉 

Aujourd'hui station balnéaire populaire, Royan fut tour à tour prospère sous Aliénor d'Aquitaine, rasée par Richelieu, lieu de villégiature du Tout-Paris durant la Belle Epoque avant d'être anéantie en 1945. Reconstruite après la seconde guerre mondiale, elle est la ville des années 1950. 
Se côtoient une architecture moderniste et celle des villas balnéaires du XIXème siècle.  

Mais avant de déambuler dans les rues de la ville, commençons par aller déjeuner face au port.







Après un déjeuner convivial,  Michèle et Gérald nous conduisent à travers la ville... L'architecture des années 1950 est incontestablement bien présente ! 






Nous découvrons l'impressionnante Eglise Notre-Dame, un curieux vaisseau de béton brut construit entre 1955 et 1958 et dessiné par l'architecte Guillaume Gillet. L'église est classée monument historique depuis 1988.  







A l'intérieur, l'immense espace elliptique, dépourvu de piliers, peut accueillir jusqu'à 2000 personnes.  Un espace, un éclairage, une architecture en béton armé, qui ne sont pas sans nous rappeler l'église Saint-Joseph au Havre, construite à la même période d'après les plans d'Auguste Perret.     




Sainte-Thérèse

Sainte-Jeanne D'Arc

Sainte-Jeanne-D'Arc




L'église abrite de somptueux vitraux, conçus pour la plupart par l'architecte Guillaume Gillet.  






Nous poursuivons notre visite en longeant les villas typiques du centre-ville, aux noms enchanteurs et aux jolies couleurs. 






Nous passons devant le centre protestant, construit en béton en 1956 et symbole de la reconstruction de la ville suite au bombardement de janvier 1945. 





Nous nous dirigeons ensuite vers le marché couvert, un marché en forme de parachute, qui lui aussi,  livré en 1956, fait partie des bâtiments emblématiques de la reconstruction et de la création d'un nouveau cœur de ville. Ce marché est l'œuvre des architectes Morisseau et Simon. 
Reconnu au plan international, il a ouvert la voie à des projets comme celui du CNIT à la Défense. 
Classé monument historique, il rassemble aujourd'hui plus de 100 commerçants. 

Et si l'église Notre-Dame nous rappelle l'église Saint-Joseph au Havre, le marché de Royan nous rappelle quant à lui le marché Sainte-Catherine de Barcelone avec son toit ondulé et coloré ! 


 

Après une pause désaltérante face au port, Michèle et Gérald nous proposent de nous rendre dans le quartier du Parc afin d'y admirer les belles villas Belle époque... Hélas, les marches importantes de tous ces derniers jours, ainsi que le retour aux chaussures fermées,  ont eu raison de mes pauvres pieds ...  Nous partons donc en priorité à la recherche d'un chausseur afin d'y dénicher un modèle miracle qui me permette de continuer à marcher ! Merci infiniment Michèle et Gérald de votre patience 😉

Une fois le problème réglé et mes pieds un peu soulagés, c'est reparti pour la suite de notre visite des villas Belle Epoque du quartier du Parc ... Mais il faut hélas faire vite car le soleil va bientôt se coucher ! 

Le quartier du Parc est un quartier résidentiel huppé situé à l'est de Royan.
Les bombardements, concentrés sur le centre-ville ont relativement épargné ce quartier à l'écart. 
Autrefois se trouvait ici un massif dunaire qui fut fixé au début du XIXème siècle par la plantation d'une forêt de pins maritimes.
Avec le développement du tourisme balnéaire, d'imposantes villas succédèrent aux modestes chalets et accueillirent des personnalités comme Camille Saint Saens, Alphonse Daudet et Emile Zola...  
















La lumière baisse et il est grand temps d'aller admirer le coucher de soleil sur la plage ! Un magnifique spectacle pour clôturer cette belle journée ! 










Nous profitons même de la vue sur l'église Notre-Dame illuminée ! 






Il est grand temps de regagner notre camping de Cozes où Michèle et Gérald nous raccompagnent. 
Après notre déjeuner copieux, nous nous nous contenterons d'un yaourt et d'une tisane dans notre maison roulante en attendant de poursuivre demain nos visites de la région 😉  


Alors bonne nuit et à demain ! 




Mardi 12 octobre:  Nous quittons le camping de Cozes après avoir fait le plein d'eau et la vidange et nous nous rendons à Talmont-sur-Gironde, classé parmi les plus beaux villages de France et situé seulement à 9 km, au bord de l'estuaire de la Gironde. 

Nous stationnons sur le parking réservé aux camping-cars qui nous coûte 6 euros, que nous restions une nuit ou seulement quelques heures, mais ce n'est pas grave car nous sommes tout près du village, qui nous charme dès notre arrivée avec son charmant petit port, ses carrelets, ses venelles, ses boutiques d'artisans... sans oublier l'église Sainte-Radegonde, juchée sur son promontoire. 















Le kiosque ci-dessous , construit en 1925 par un maître maçon de Royan, est un édifice évoquant les "folies" du XVIIIème siècle, d'inspiration chinoise. Il a été très récemment restauré. 




 
L'église Sainte-Radegonde fut édifiée au XIIème siècle par les moines bénédictins de Saint-Jean-d'Angély, au point haut de la falaise. Elle est de style roman saintongeais. 
Elle fut fortifiée au XIIIème siècle et elle est classée monument historique depuis 1890. 
Elle est consacrée à Sainte Radegonde, Reine de France, qui mourut à Poitiers en 587. 




 



Nous déambulons avec émerveillement dans les ruelles pavées pleines de charmes du village, bordées de charmantes maisons blanches aux volets bleus, il fait un temps superbe et en cette saison, il n'y a pas trop de touristes. Nous avons l'impression d'être sur une île. 








  
Nous déjeunons au P'ti patio, dans une adorable petite cour. Des tartes salées au saveurs originales et des crêpes en dessert nous sont servies, avec le sourire, sur des ardoises...  


 


Nous poursuivons notre déambulation, attirés à un moment par quelques notes au piano d'une chanson de Jean Ferrat . Nous pénétrons dans une adorable boutique d'artisanat dans laquelle Jp, sous le charme est autorisé à jouer un petit air de sa composition. La musique lui manque dans notre maison roulante ! 






La rue Edouard 1er d'Angleterre porte le nom du fondateur de la ville close de Talmont en 1284. 

 







Nous profitons de notre visite pour nous approvisionner en pineau et vin des Charentes 😏







Après cette très belle visite, nous regagnons notre véhicule et nous prenons la route de Meschers-sur-Gironde, pour un trajet de seulement 6 km. Le petit centre-ville, un peu éloigné de la mer, ne présente pas un grand intérêt... Nous y achetons du pain... avant de nous diriger vers le port. 





L'église Saint-Saturnin qui date du XVème siècle et qui fut reconstruite à plusieurs reprises, conserve un remarquable clocher gothique. 




Le port de Meschers-sur-Gironde est un agréable lieu de promenade qui offre une vue sur les carrelets de Port-Maran. 

Juste sur le port, se trouve une grande aire de camping-cars, certes très bien placée, mais malgré la saison déjà avancée, l'aire est très chargée et les véhicules sont vraiment les uns sur les autres ! Cela ne donne pas très envie d'y faire halte ! Nous n'osons imaginer ce que cela doit être en plein été ! 
 
Les falaises calcaires de Meschers abritent des grottes troglodytiques que nous n'aurons pas le temps de visiter... Il nous faudra revenir !  




















Face au port, nous avons une belle vue sur la pointe de Talmont-sur-Gironde et sur l'église Sainte-Radegonde. 





Nous quittons Meschers-sur-Gironde et nous décidons de nous rendre directement à Marennes ce soir puisque nous y avons rendez-vous demain matin avec Michèle et Gérald. 
Le trajet est de 46 km. Nous pénétrons dans la ville de Marennes à la recherche d'un lieu ou passer la nuit. Nous finissons par trouver le parking de la cité de l'huître autorisé aux camping-cars, mais sans services... Les camping-cars y sont très nombreux mais nous arrivons à trouver une place sur une partie du parking un peu plus tranquille, non loin du chenal et tout près des marais. 

Nous constatons qu'en cette saison, comme la nuit tombe assez vite, la promiscuité n'est pas très gênante... Les camping-caristes sont principalement des retraités, qui le soir venu, sont au calme à l'intérieur de leur véhicule. Il n'y a vraiment aucune nuisance...    

Un petit tour à pied pour profiter de la lumière de cette fin de journée... 


 


 


A très bientôt pour la visite du Port de Cayenne...