lundi 19 août 2019

Périple en Pologne. Cracovie. 2ème partie et Mines de Wieliczka.19 au 20 août 2018

Dimanche 19 août 2018:  Il n'est pas loin de 11h lorsque nous quittons l'hôtel, nous avions besoin de nous reposer ! Nous prenons la direction du château et de sa colline en passant par le sud du Rynek. 
Nous suivons la rue Grodzka qui forme avec la rue Florianska, l'artère royale.  



La Chanson polonaise de Wieniawski, avec David Radzynski pour nous accompagner.  




Nous passons devant l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, protégée par les statues des douze apôtres qui sont des copies du XVIIIème siècle.  L'église fut commanditée par les Jésuites arrivés à Cracovie en 1580 pour combattre la rébellion protestante. Elle fut réaménagée entre les XVIème et XVIIème siècles et restaurée en 2003. 


Cracovie. Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul

Cracovie. Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul



De l'autre côté de la rue, se trouve le Collegium Juridicum, l’une des plus anciennes annexes de l'Université. 


Cracovie.  Rue Grodzka. Collegium Juridicum




Et juste à côté de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, il y a l'église Saint-André, une église romane du XIème siècle qui servit de refuge lors de l'invasion tartare de 1241 et en est sortie intacte.  Nous sommes surpris de voir autant d'églises se succéder et autant de prêtres officier. Nous sommes dimanche et nous entrons dans chaque église à l'heure de la messe.  


Cracovie. Eglise Saint- André



Les tours furent coiffées de coupoles au XVIIIème siècle. 


Cracovie. Eglise Saint- André



Et dans le même temps, l'intérieur de l'église fut rénové dans le style baroque. 


Cracovie. Eglise Saint- André


Cracovie. Place Magdaleny




La belle porte ci-dessous, entourée de deux beaux atlantes, est celle de l'institut Cervantes, un centre culturel espagnol. 


Cracovie. Place Magdaleny. Institut Cervantes


Cracovie.  Rue Grodza



Nous arrivons au château qui est le cœur historique de la Pologne car la colline du château Wawel fut durant plus de cinq siècles le centre politique et administratif du pays. 


Cracovie.  Colline du château Wavel



Après que la capitale fut transférée à Varsovie, les rois, les princes, les grands poètes et les héros de Pologne continuèrent à se faire enterrer dans la Cathédrale du château. 


Cracovie.  Colline du château Wavel

Cracovie.  Colline du château Wavel




Nous montons au sommet de la colline et nous accédons à la cour du château.


Cracovie.  Entrée de la cour du château



Toutefois, il fait très chaud, il y a énormément de monde et l'achat de billets pour la visite s'avère mission impossible. Nous nous contentons donc de la visite de la cour et nous profitons du panorama sur la Vistule, le principal fleuve polonais. 


Cracovie.  Vue depuis la colline du château




Le château de Wawel fut bâti au XIVème siècle comme résidence royale sous les ordres du Roi Casimir III.  Il fut par la suite agrandi et la tour appelée "Pied de poule" lui fut ajoutée. La fortification comprend à la fois des palais et une cathédrale. 


Cracovie.  Cour du château Wavel




La cathédrale fut fondée vers l'an 1020. Sa forme gothique actuelle date de la reconstruction du XIVème siècle qui dura 44 ans (1320-1364). Au cours des siècles suivants, monarques, princes et archevêques lui ajoutèrent des chapelles et des mausolées. 


Cracovie.   La Cathédrale du château Wavel

Cracovie.   La Cathédrale du château Wavel


Cracovie.   La Cathédrale du château Wavel


Cracovie.   La Cathédrale du château Wavel


Cracovie.   La Cathédrale du château Wavel


Cracovie.   La Cathédrale du château Wavel





Nous rebroussons chemin et nous décidons de nous rendre à Kazimierz en passant par la rue Kanonicza qui fut jadis un tronçon de la voie royale et qui rassemble de jolies demeures aux façades gothiques. 

Au numéro 25, le Palais Dlugosz qui date du XVème siècle fut un bain royal avant de devenir la demeure de l'historien Jan Dlugosz. C'est aujourd'hui l'Université pontificale Jean-Paul II. La porte est surmontée d'une inscription en latin qui signifie "Rien n'est meilleur dans l'homme que son esprit"


Cracovie.  Rue Kanonicza. Palais Dlugosz



Aux numéros 19-21, le musée de l'Archevêché occupe les murs de deux maisons du XIVème siècle. On peut normalement y visiter la chambre de Karol Woltyja, futur Jean-Paul II, qui séjourna ici de 1951 à 1963, comme simple prêtre. Hélas, le musée est actuellement en travaux.  


Cracovie.  Rue Kanonicza. Musée de l'Archevêché

Cracovie.  Rue Kanonicza. Musée de l'Archevêché


Cracovie.  Rue Kanonicza


Cracovie.  Rue Kanonicza


Cracovie.  Rue Kanonicza


Cracovie.  Rue Kanonicza



Au numéro 16, le très bel hôtel Copernicus avec sa façade en brique, mérite une petite visite. 


Cracovie.  Rue Kanonicza. Hôtel Copernicus


Cracovie.  Rue Kanonicza. Hôtel Copernicus


Cracovie.  Rue Kanonicza. Hôtel Copernicus


Cracovie.  Rue Kanonicza. Vue sur le château depuis l'hôtel Copernicus


Cracovie.  Rue Kanonicza

Cracovie.  Rue Kanonicza




Nous arrivons dans le quartier de Kazimierz situé au sud-est de la colline du château Wawel. C'était autrefois une ville indépendante qui fut fondée en 1335 par le roi polonais Kazimierz II Wielki. 
En 1495, le roi Jan Olbracht décida d'y transférer l’importante communauté juive du quartier Sw.Anny devenu le secteur de l'Université. Un mur sépara alors le pôle chrétien et le pôle juif. 
Le quartier juif, florissant, ne fut rattaché à Cracovie qu'au début du XIXème siècle. 

Nous commençons notre visite par la Place Nowy occupée par un petit marché couvert qui date du XIXème siècle et au sein duquel officiaient les bouchers casher. 


Cracovie. Kazimierz. Place Nowy


Cracovie. Kazimierz. Place Nowy




Nous voici dans un quartier plus populaire et coloré plein de charme mais aussi évocateur d'une histoire très douloureuse.  
Nous gagnons la rue Josefa qui regorge de boutiques d'artisanat, de petits cafés et de peintures murales. 


Cracovie. Kazimierz. Rue Josefa


Cracovie. Kazimierz. Rue Josefa


Cracovie. Kazimierz. Rue Josefa



Jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le quartier était le centre de la culture juive en Pologne. Cracovie comptait alors environ un quart de juifs, soit environ 70 000 personnes dont Roman Polanski et Helena Rubinstein.  
La guerre vida la presque totalité des habitants du quartier, disparus dans les camps et les chambres à gaz.  
La chute du mur et le tournage de "La liste de Schindler" sortirent le quartier de l'oubli. 

Au numéro 12 de la rue Josefa, nous découvrons une cour typique du ghetto qui servit à Steven Spielberg pour son film "La liste de Schindler"


Cracovie. Kazimierz. 12, rue Josefa. Cour typique du ghetto



Un peu plus loin, nous découvrons cinq portraits muraux de personnalités historiques polonaises.

Kazimierz Wielki dit le Grand (1309-1370), roi de Pologne qui régna entre 1333 et 1370 et qui fut un roi éclairé et tolérant. Dernier monarque de la dynastie Piast. Il fut le fondateur de la ville indépendante de Kazimierz  en 1335.


Cracovie. Kazimierz. Portrait mural Kazimierz le Grand
  


Esterka Malach, l'amante du roi Kazimierz Le Grand. 


Cracovie. Kazimierz.  Portrait mural Esterka Malach



Karol Knaus (1846-1904), architecte de Kazimierz, artiste et restaurateur de monuments. 


Cracovie. Kazimierz.  Portrait mural Karol Knaus



Helena Rubinstein (1870-1965), née à Kazimierz, fondatrice de la société cosmétique du même nom. Pendant la seconde guerre mondiale, elle perdit toute sa famille juive polonaise.  


Cracovie. Kazimierz.  Portrait mural Helena Rubinstein





Joseph II de Habsburg (1741-1790), Empereur du saint-Empire. 


Cracovie. Kazimierz.  Portrait mural Joseph II de Habsburg





Au numéro 38, se trouve la haute synagogue qui fut édifiée en 1550. Détruite par les allemands, elle fut restaurée en 1966. Elle est logée au  premier étage au-dessus d'une librairie. 


Cracovie. Kazimierz.  38, rue Josefa. La Haute synagogue

Cracovie. Kazimierz.  La librairie du 38, rue Josefa




Au numéro 42,  ce qui reste de l'inscription indique que le vieux bâtiment abritait un lieu d'étude pour un groupe qui enseignait le talmud (un des textes fondamentaux du judaïsme) à la communauté juive. Les inscriptions dans les étoiles de David indiquent que ce groupe fut fondé en 1810 et que le bâtiment fut rénové en 1912. 

Cracovie. Kazimierz.  42, rue Josefa

Cracovie. Kazimierz. Rue Josefa

Cracovie. Kazimierz. Rue Josefa

Cracovie. Kazimierz. Rue Waska


Nous nous rendons dans la rue Szeroka qui était le centre de la ville juive.  

Cracovie. Kazimierz. Rue Szeroka




Au numéro 24, nous passons devant la vieille synagogue, construite à la fin du XVème siècle. C'est la plus grande des huit synagogues de Kazimierz et le plus vieil édifice juif encore debout en Pologne. 

Cracovie. Kazimierz. 24, rue Szeroka. La vieille synagogue

Cracovie. Kazimierz. 24, rue Szeroka. La vieille synagogue

Cracovie. Kazimierz. Rue Szeroka



Au numéro 16, la synagogue Wolf Popper était l'une des plus belles maisons de prière juives de Kazimierz. Elle fut fondée par Wolf Popper au début du XVIIème siècle. 

Cracovie. Kazimierz. 16, rue Szeroka. La synagogue Wolf Popper

Cracovie. Kazimierz. Rue Szeroka



Au numéro 40, nous visitons la toute petite synagogue Remu'h qui fut bâtie en 1558 sur le site d'une première synagogue en bois. Elle fut dévastée par les nazis qui en firent sous l'occupation un entrepôt de sacs mortuaires. 
Elle fut ré-ouverte au culte après sa restauration. 

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka. Synagogue Remu'h



Toute petite, elle servait à l'origine à l'entourage proche de son fondateur. 

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka. Synagogue Remu'h

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka. Synagogue Remu'h

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka. Synagogue Remu'h



A l'arrière de la synagogue, se trouve le cimetière Remu'h dont l'origine remonte à 1533 et qui fut utilisé jusqu'en 1800. Il fut fermé par les autrichiens pour raisons sanitaires car il était trop près des maisons. 

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka.  Cimetière Remu'h


Malgré sa destruction par les nazis, c'es l'un des plus beaux vestiges d'un cimetière juif de cette époque en Europe (avec celui du cimetière juif de Prague, que nous avions visité en 2012)

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka.  Cimetière Remu'h

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka.  Cimetière Remu'h

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka.  Synagogue et cimetière Remu'h



Comme par le passé, les tombes sont couvertes de cailloux, un tradition qui remonte à la Bible, les sépultures dans le désert de Palestine étaient ainsi signalées. 

Cracovie. Kazimierz. 40, rue Szeroka.  Cimetière Remu'h




Un orage s'annonce et une pause s'impose au Hamsa, le restaurant du Jarden Jewish Bookshop, une librairie juive dans une vaste demeure en brique du XVIème siècle. Nous y dégustons de délicieux mezzés accompagnés d'un verre de vin !

Cracovie. Kazimierz. Rue Szeroka.  Le Hamsa

Cracovie. Kazimierz. Rue Szeroka



Notre visite de Kazimierz se poursuit dans le quartier chrétien. 

Cracovie. Kazimierz.  Quartier chrétien



Nous découvrons l'église du Très-Saint-Corps-du- Christ (Kosciol Bozego Ciala), la première église de la ville qui fut édifiée en 1340 à la demande de Casimir Le Grand pour servir d'église paroissiale. 

Cracovie. Kazimierz.  Quartier chrétien. Eglise du Très-Saint-Corps-du-Christ

Cracovie. Kazimierz.  Quartier chrétien.
 Eglise du Très-Saint-Corps-du-Christ

Cracovie. Kazimierz.  Quartier chrétien.
 Eglise du Très-Saint-Corps-du-Christ



Une cérémonie est en cours, nous prenons toutefois le temps d'observer la chaire en forme de coque de bateau.

Cracovie. Kazimierz.  Quartier chrétien.
Eglise du Très-Saint-Corps-du-Christ

Cracovie. Kazimierz.  Quartier chrétien.
 Eglise du Très-Saint-Corps-du-Christ

Cracovie. Kazimierz.  Quartier chrétien



Je vous propose la musique du film "La Liste de Schindler" pour nous accompagner dans la  suite de notre visite. 




Nous nous dirigeons ensuite vers le sud et nous arrivons sur les rives de la Vistule. C'est le pont Powstancow Slaskich qu'empruntèrent, en mars 1941, tous les juifs expropriés de Kazimierz pour être enfermés dans le ghetto de Podgorze.   

Cracovie. Pont Powstancow Slaskich



C'est quant à nous par la passerelle piétonne Pere Ojca Bernatka située un peu plus loin, que nous allons traverser la Vistule. 

Cracovie. Kazimierz.  Les rives de la Vistule



De belles sculptures en bronze représentant des équilibristes tiennent miraculeusement en équilibre sur des fils d'acier. Ce sont les œuvres du sculpteur Jerzy Kedziora. 

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule



Nous débouchons sur la rive droite de la Vistule à proximité du ghetto de Podgorze  qui fut divisé en 1942 par des barbelés en deux zones. Les personnes jugées aptes au travail furent regroupées dans la zone A, tandis que les inactifs (enfants, femmes et personnes âgées) furent regroupés dans la zone B. Lorsque le ghetto fut liquidé les 13 et 14 mars 1943, les habitants de la zone A furent déplacés au camp de travail de Plaznov tandis que les habitants de la zone B furent exécutés sur place ou envoyés dans des camps d'extermination.    

Cracovie.  Rive droite de la Vistule



La Place Bohaterow Getta (Place des Héros du Ghetto) était le centre du ghetto . C'est d'ici que les allemands opéraient les déportations. 
Les chaises métalliques déposées sur le parvis représentent le peu de mobilier que les juifs, chassés de leur domicile, emportaient. Vides, elles symbolisent leur absence. 

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Place Bohaterow

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Place Bohaterow

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Place Bohaterow



A un angle de la place, nous pouvons voir l'Apteka Pod Orlem (la pharmacie sous l'Aigle) qui fut la seule pharmacie du ghetto. 

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze.  Apteka Pod Orlem



Son propriétaire, le Docteur Tadeusz Pankiewicz, refusa de s'établir dans un autre quartier et fut le seul non juif à travailler et à vivre dans le ghetto de sa création à sa liquidation. Il apporta pendant plus de deux ans son aide à la population juive, massacrée sous ses yeux. Ses notes furent rassemblées dans un récit "La pharmacie du ghetto de Cracovie". Il est décédé en 1993, son officine est devenu un musée mais nous arrivons hélas trop tard pour le visiter. 

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze.  Apteka Pod Orlem

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. 




Nous prenons la direction de l'ancienne usine de fabrication de batteries de cuisine d'Oscar Schindler située au milieu d'une zone industrielle et dont le bâtiment administratif abrite un musée consacré à "Cracovie sous l'occupation nazie". Hélas, bien que les visites se terminent à 20h, les billets du jour sont déjà tous vendus, le nombre quotidien de visiteurs étant restreint. Nous constatons que dans une ville très touristique comme Cracovie, il faut programmer à l'avance toutes ses visites, ce qui est un peu contraire à notre besoin de liberté pendant nos vacances. 

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Usine d'Oskar Schindler



Pour rappel, Oskar Schindler (1908-1974) était un industriel allemand connu pour avoir sauvé plus de 1100 juifs pendant la seconde guerre mondiale en les employant dans ses fabriques d'émail et de munitions, leur permettant ainsi de sortir des camps d'extermination où ils étaient enfermés. 
Le roman de Thomas Keneally "La liste de Schindler", adapté au cinéma en 1993 par Steven Spielberg, retrace son action. 

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Usine d'Oskar Schindler



Dans le hall d'entrée du musée, sont affichées les photos d'une partie des personnes qui furent sauvées grâce à Oskar Schindler. 

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Usine d'Oskar Schindler

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Usine d'Oskar Schindler

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Usine d'Oskar Schindler

Cracovie.  Le Ghetto de Podgorze. Usine d'Oskar Schindler



Nous regagnons tranquillement le quartier de Kazimierz en repassant sur la rive gauche de la Vistule. 

Cracovie.   Rive droite de la Vistule

Cracovie.   Rive droite de la Vistule



Nous retraversons la Vistule en empruntant à nouveau la passerelle piétonne qui nous offre une belle lumière de fin de journée. 

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule

Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule


Cracovie.  Passerelle piétonne sur la Vistule



Nous dînons à Kazimierz au Zalewajka, dans la rue Waska, un établissement façon bar à lait avant de regagner notre hôtel, bien fatigués... 




Lundi 20 août 2018: Jp part avant 9h afin de tenter d'acheter des billets pour la visite des Mines de sel de Wieliczka, situées à 10 km au sud-est de Cracovie. Echaudés par notre expérience d'hier, nous ne voulons pas prendre le risque de nous retrouver à l'entrée du site sans pouvoir le visiter ! C'est trop frustrant ! 
Billets en poche, nous prenons notre petit déjeuner avant de quitter notre charmant hôtel de Cracovie. 

Nous arrivons sur le site en avance pour notre visite guidée en français de 12h15. 
Le sel fut déposé, il y a 14 millions d'années, au fond de ce qui était alors une mer. 
Le sel est récolté depuis 5000 ans et exploité dans cette mine depuis le XIIIème siècle. Véritable or blanc, il représentait un tiers des revenus des rois polonais. 


Mines de sel Wieliczka



La taille de la mine est monstrueuse. Ses galeries de 30 km sur 9 niveaux descendent jusqu'à 327 mètres. La visite se fait sur les trois niveaux supérieurs. 
Nous descendons à pied 390 marches d'un escalier en bois. C'est très impressionnant lorsque l'on regarde en bas ce qu'il reste encore à parcourir. 
Les galeries furent percées entre les XVIIème et XIXème siècles, à la main ! Elles sont étayées par des rondins de bois.   

Mines de sel Wieliczka



Le sol et les parois sont entièrement constitués de sel. Une scénographie a été mise en place pour représenter le travail des mineurs et des chevaux. 


Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka



De salle en salle, nous découvrons des statues de sel, qu'il n'est toutefois pas facile de photographier en raison de l'obscurité.  


Mines de sel Wieliczka


Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka


Mines de sel Wieliczka


Mines de sel Wieliczka



Pour le plus grand plaisir des enfants, il y a la grotte aux nains. 


Mines de sel Wieliczka


Mines de sel Wieliczka



Des salles, des chapelles et même une cathédrale sont aménagées avec des décors sculptés dans le sel. Les sols sont pavés de carreaux de sel qui ressemblent à s'y méprendre à des carreaux de ciment ! 

La cathédrale fut creusée pendant plus de 30 ans, entre 1895 et 1927, sur 54 m de long et 12 m de haut. 
Une messe y est célébrée tous les samedis et des concerts y sont organisés car l'acoustique est très bonne. On peut même s'y marier ! 


Mines de sel Wieliczka. La cathédrale de sel


Mines de sel Wieliczka. La cathédrale de sel


Mines de sel Wieliczka. La cathédrale de sel



Nous pouvons même admirer une statue... en sel... de Jean-Paul II. Je vous avais bien dit qu'il nous accompagnerait partout ! 


Mines de sel Wieliczka. La cathédrale de sel



Savez-vous que l'atmosphère saline de la mine est bonne pour la santé et qu'elle est pourvue d'un sanatorium situé à 200m de profondeur ! 


Mines de sel Wieliczka


Mines de sel Wieliczka



La mine réserve encore d'autres surprises... Le lac noir aux parois de sel ! 


Mines de sel Wieliczka. Le lac noir


La salle de réception, pour les mariages, notamment... aux plafond et parois en sel.  


Mines de sel Wieliczka. Salle de réception



Et une adorable chapelle, toute de sel vêtue ! Il y en avait une quarantaine d'autres lorsque les galeries étaient en activité. 

Mines de sel Wieliczka. Chapelle


Mines de sel Wieliczka

Mines de sel Wieliczka


Notre visite se termine, il reste à remonter à la surface... mais ouf, il y a un ascenseur ! 


Mines de sel Wieliczka. l'ascenseur pour remonter ! 



A l'issue de cette impressionnante et intéressante visite Il nous faut reprendre notre route en direction de Sanok, à l'extrême sud-est de la Pologne, où nous avons réservé un hôtel au bord de la rivière San. Un trajet de 217 km qui devrait nous prendre pas loin de 3 heures. 

Alors, à très bientôt pour la suite de notre périple polonais.    


2 commentaires:

  1. Comme toujours, un beau reportage et des souvenirs émouvants.

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  2. Merci beaucoup Michèle pour ton commentaire. La Pologne est un voyage très émouvant en raison de son histoire très douloureuse.

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