mercredi 13 janvier 2016

Roumanie. Brasov et Bucarest. 18 au 21 Décembre 2015

Après le genou droit de JP, le genou droit de Martine... Nous voici presque complétement réparés ! Quelques jours de convalescence suivis des congés de Noël et me revoilà partie à la découverte du monde, au rythme d'un genou encore bien fragile !... J'ai donc profité d'un déplacement professionnel de JP pour me rendre pour la première fois en Roumanie... Nous avions visité la Bulgarie, la Hongrie, la République Tchèque, nous étions passés en Slovénie, en Croatie, en Serbie... Mais la Roumanie et sa capitale manquaient à mon répertoire des pays de l'est... 

Jour 1: Une journée complète de voyage est nécessaire pour nous rendre à Brasov, dans les Carpates... Un voyage qui me fait rêver depuis longtemps...  La Transylvanie... L'impression d'une région très lointaine, presque imaginaire, le pays de Dracula... 

Départ à 5h30 du matin de la maison  pour prendre un avion à Clermont-Ferrand avec une escale à Roissy. 
Arrivée à 14h30 à Bucarest où un chauffeur de taxi nous conduit à Brasov (plus de 2h30 de route). Il est presque 18 heures lorsque nous arrivons à Brasov... Il fait froid mais pas de neige... Dommage !   


Jour 2: Journée de travail pour JP. Je pars toute seule à la découverte de la ville historique de Brasov. Il fait toujours très froid, je me couvre bien et je marche tout doucement pour épargner mon genou frâichement opéré ... accompagnée de musique tzigane roumaine... 








Fontaine. Brasov


Brasov ou Kronstadt est une vieille cité médiévale saxonne, située dans le centre de la Roumanie, à 166 km de Bucarest. 


Fontaine. Brasov



Fontaine. Brasov

La ville de Brasov est entourée par la chaîne des Carpates, en Transylvanie, dans la région du pays de la Bârsa, pays peuplé d'ours et de légendes. 
Elle a été construite au pied de la colline Tâmpa (altitude 960 mètres). Une station de ski réputée : Poiana Brasov, se trouve à 12 km de la ville, au pied de la montagne Postavaru (1828 m). 

Au XIIIème siècle, les chevaliers teutoniques avaient élu domicile dans la ville qui fut fortifiée suite à plusieurs attaques. Ces fortifications furent utilisées jusqu'au XVIIème siècle et les remparts détruits au XIXème siècle.

Je passe devant le Rectorat, un bâtiment construit entre 1881 et 1885 par l'architecte Peter Bartsch dans le style néo-Renaissance. 

 Brasov. Rectorat de l'Université



Brasov. Rectorat de l'Université


Après un important essor économique à partir du  XIXème siècle, la ville de Brasov fut quasi-détruite par les bombardements de la seconde guerre mondiale et fut occupée par l'Armée Rouge en 1945. 

Brasov a été l'une des villes les plus révoltées contre le communisme. Des massacres s'y déroulèrent jusqu'en 1989, ce qui lui donna le surnom de ville-martyre. 


J'arrive dans la rue Mureselinor, parfois appelée rue des douanes.  Je suis impressionnée par l'élégante architecture des maisons historiques de la ville et des sculptures ornementales  sur les différents bâtiments...

Brasov. Strada Mureselinor


Brasov. Strada Mureselinor


Brasov. Strada Mureselinor


Brasov. Strada Mureselinor

L'église catholique romane de Saint-Pierre et Paul date de la seconde moitié du XVIIIème siècle et fut construite sur le site d'un ancien monastère dominicain du XIVème siècle. 

Après la Réforme, au XVIème siècle, le Monastère est devenu un lieu de culte pour la communauté luthérienne hongroise. 
En 1711, le monastère a été restauré par des moines franciscains. En 1766, la vieille église catholique a été détruite.

Une nouvelle église a été reconstruite entre 1782 et 1787 dans un style baroque.  Une école secondaire catholique s'est établie près de l'église en 1840. 

Brasov. Strada Mureselinor. Eglise Saint-Pierre et Paul


Brasov. Strada Mureselinor. Eglise Saint-Pierre et Paul

Michael Weiss (1569-1612)




Je poursuis mon chemin dans la rue Michael Weiss, une rue piétonne (depuis 2013) qui est une des plus belles rues de Brasov.

La rue s'appelait autrefois Nonnergasse, soit la rue des religieuses. 

La rue porte depuis 1887 le nom de Michael Weiss (1569-1612) , un historien qui fut maire de Kronstadt (Aujourd'hui Brasov)



Brasov. Strada  Michael Weiss


La rue est bordée de très belles maisons du XIXème siècle de style néo-roumain baroque, très colorées, de jolies boutiques où faire des emplettes pour Noël, de cafés, pubs et salons de thé, d'une chocolaterie...

Brasov. Strada  Michael Weiss


Brasov. Strada  Michael Weiss


Brasov. Strada  Michael Weiss



Brasov. Strada  Michael Weiss


Brasov. Strada  Michael Weiss

...  Une horloge en chocolat à la chocolaterie... 

Brasov. Strada  Michael Weiss. Chocolaterie


Pour se réchauffer avant de poursuivre la promenade, rien ne vaut un "vin fiert", un vin chaud...

Brasov. Strada  Michael Weiss


... J'arrive dans la rue de la République, la principale artère piétonne de Brasov envahie en été par les terrasses des cafés et des restaurants... Aujourd'hui, il fait trop froid ! 

Brasov. Strada  Republic


Plusieurs des maisons et bâtiments qui bordent la rue, sont classés monuments historiques et datent du XVIIIème siècle. L'architecture est très diversifiée, on trouve aussi bien du style baroque, du style gothique que du style Rococo et Empire...

Brasov. Strada  Republic. Maison du XVIIIème siècle


Brasov. Strada  Republic


Brasov. Strada  Republic


Brasov. Strada  Republic


Brasov. Strada  Republic


Brasov. Strada  Republic


... La rue de la République débouche sur la superbe place du Conseil (Piata Sfatului), entièrement pavée, qui est le centre de la ville. Elle est entourée de belles maisons colorées de style Renaissance et est dominée par la Maison du Conseil qui a donné son nom à la place. 

La place accueillait au Moyen-âge de grandes foires animées par des marchands roumains, saxons et hongrois...

Brasov. Piata Sfatului


C'est de la Maison du Conseil, située au centre de la place, que la place tient son nom. La ville était autrefois gouvernée par 100 citoyens qui formaient un conseil qui se réunissait dans la Casa Sfatului. 

Brasov. Piata Sfatului. Maison du Conseil


La tour du Heraut a été ajoutée en 1528 et l'édifice a été entièrement restauré en 1910. 

Brasov. Piata Sfatului. Maison du Conseil


La Maison du Conseil héberge aujourd'hui le Musée d'histoire de la ville.

Brasov. Piata Sfatului. Maison du Conseil et Musée d'histoire


Actuellement, ce sont les stands du marché de Noël qui animeront la place dés la tombée de la nuit...

Brasov. Piata Sfatului


Brasov. Piata Sfatului



Brasov. Piata Sfatului



Brasov. Piata Sfatului.  Banque Nationale de Roumanie


Brasov. Piata Sfatului


Brasov. Piata Sfatului


Face à la maison du Conseil et derrière les stands du marché de Noël, on peut admirer derrière la façade byzantine, la tour centrale de l'église orthodoxe de l'Assomption. 

Brasov. Piata Sfatului.  Tour de l'église de l'Assomption

L'église de l'Assomption, cachée dans une cour, est la copie fidèle de l'église grecque à Vienne. Elle fut construite grâce aux dons des commerçants roumains de la ville et achevée en 1896. 

Brasov. Piata Sfatului.  Tour de l'église de l'Assomption


Brasov. Eglise orthodoxe de l'Assomption


La religion orthodoxe est la plus pratiquée en Roumanie, comme dans les pays voisins et a fait un retour en force depuis la chute du communisme. 

Brasov. Eglise orthodoxe de l'Assomption


Brasov. Eglise orthodoxe de l'Assomption


Brasov. Piata Sfatului. La crèche


Les pigeons ont complétement pris possession des lieux...  et font la joie des grands...

Brasov. Piata Sfatului.


... Et des petits... 

Brasov. Piata Sfatului.


Je poursuis mon chemin sur la rue du château (Strada Castelului) dans laquelle je découvre à nouveau des maisons aux façades richement décorées... 

Brasov. Strada Castelului


Brasov. Strada Castelului


Brasov. Strada Castelului



Brasov. Strada Castelului


... Puis dans la rue Apollina Hirscher, devant l'hôtel "Les deux époques" dont la construction remonte aux XVIIème et XIXème siècles et qui fut réhabilité entre 2007 et 2008. 

Brasov. Strada Castelului


... J'arrive devant la majestueuse Eglise noire (Bisericaz Neagra) construite entre 1383 et 1477 sur le site d'une ancienne église de style roman datant de la première moitié du XIIIème siècle... 

L'Eglise noire domine le centre historique de Brasov depuis 500 ans. C'était à l'origine l'église Sainte-Marie,  l'église évangélique de la ville. Elle prit le nom d'Eglise noire suite à l'incendie de 1689. La fumée et les flammes noircirent alors les murs de l'édifice sans le détruire complétement.    

Brasov. Eglise noire (Biserica Neagra)



L'Eglise noire est l'église gothique la plus grande de Transylvanie et l'édifice religieux le plus grand entre Vienne et Istanbul. Elle peut accueillir 5000 personnes. Elle abrite la cloche en bronze la plus grande du pays (6,3 tonnes) et un des plus grands orgues d'Europe... Que de superlatifs... Mais pas de photos possibles... 

Brasov. Eglise noire (Biserica Neagra)






Juste à côté de l'Eglise noire, on peut admirer une statue de Johannes Honterus (1498-1549), connu pour ses travaux de publications cartographiques et géographiques . On lui doit aussi la mise en oeuvre de la Réforme luthérienne et l'introduction de l'imprimerie en Transylvanie. 




Il tient dans sa main gauche les principes de la Réforme religieuse promue en Transylvanie...  

Brasov. Statue Johannes Honterus


A proximité de l'Eglise noire, se trouve la maison natale de Paul Richter (1875-1950), compositeur, chef d'orchestre et pianiste. C'est aujourd'hui la bibliothèque du Lycée Johannes Honterus que fréquenta Paul Richter. 

Brasov. Maison natale de Paul Richter


Brasov.  Lycée Johannes Honterus


Je reprends la Rue de la République et je m'engage dans la seconde partie de cette belle avenue commerçante...

Brasov. Strada  Republic


Brasov. Strada  Republic


Malgré le décalage horaire d'une heure avec la France, la nuit tombe ici très tôt, particulièrement en cette saison... 


Brasov. Strada  Republic


Brasov. Strada  Republic



Sous la brume hivernale, on peut apercevoir la colline Tampa qui culmine à 960 mètres et domine la ville de Brasov.   

Brasov.  Colline Tampa



J'arrive sur le Boulevard Eroilor, au pied de la colline Tampa,  et je découvre l'hôtel de ville de Brasov, construit en 1898 dans un style art-nouveau...  

Brasov.  Municipiumui Primara (Hôtel de ville) 


Brasov.  Municipiumui Primara (Hôtel de ville) 
  

Devant l'hôtel de ville, trône une statue de Nicolae Titulescu (1882-1941), diplomate et homme politique roumain. 


Brasov.  Municipiumui Primara (Hôtel de ville) 


Tout près de l'hôtel de ville, se trouve la Préfecture, achevée en 1902, construite dans un style néo-baroque à l'initiative du Président de la Cour Royale. Le bâtiment fut le Palais de justice de Brasov jusqu'à l'instauration du régime communiste. 

C'est en face de la Préfecture que le feu fut ouvert contre les révolutionnaires, en décembre 1989. 


Brasov.  Préfecture


Dans le jardin Nicolae Titulescu,  qui se trouve face à la Préfecture, on peut admirer le buste du poète roumain Stefan Octavian Iosif (1875-1913) qui fut le fondateur de la société des écrivains roumains. 

Brasov.  Buste de Stefan Octavian Iosif (1875-1913)


Le long de  la rue Nicolae Iorga, qui se trouve de l'autre côté du jardin Nicolae Titulescu , je peux admirer de très belles demeures historiques, construites sur la colline...

Brasov. Strada Nicolea Iorga


... Et au numéro 30, l'Eglise de l'Annonciation (Biserica Buna Vestire), une église catholique grecque,  construite entre 1934 et 1937 et récemment restaurée. 

Brasov.  Eglise de l'Annonciation 


Brasov.  Eglise de l'Annonciation 


Brasov.  Eglise de l'Annonciation 



Brasov.  Eglise de l'Annonciation 


La nuit est presque tombée lorsque je regagne l'hôtel, je n'ai guère quitté le centre historique afin de ne pas trop fatiguer mon genou et je n'ai pas pu découvrir tous les trésors de Brasov... mais nous reviendrons... 

Après une petite pause indispensable, nous repartons profiter des illuminations de la ville et du marché de Noël avant d'aller dîner dans un restaurant traditionnel roumain. 

Brasov. Piata Sfatului. Maison du Conseil


Brasov. Piata Sfatului. Maison du Conseil


Brasov. Piata Sfatului. Maison du Conseil


Brasov. Piata Sfatului 


Brasov. Piata Sfatului. Marché de Noël



Jour 3: Dorel, le chauffeur de taxi vient me prendre à l'hôtel à 10h pour me conduire au célèbre château de Bran, ou château de Dracula, situé à 28 km de Brasov... 


Château de Bran


Le château initial était un château en bois , construit pour les chevaliers teutoniques au début du XIIIème siècle. Le château de Bran fut édifié entre 1377 et 1382 par des marchands saxons afin de protéger les routes commerciales entre la Transylvanie et la Valachie, suite à un privilège accordé par le roi de Hongrie,  Louis 1er d'Anjou.  


Château de Bran



En 1699, les Habsbourg devinrent princes de Transylvanie et par conséquent propriétaires du château. 



Marie de Roumanie

En 1920, le château fut offert à la reine Marie de Roumanie, femme du roi Ferdinand,et nièce de la reine Victoria, qui en fit une résidence d'été. On raconte que le coeur de la reine est resté enterré quelque temps à Bran avant d'être déposé dans sa résidence de Baltchik en Bulgarie. 



En 1947, après l'exil de la famille royale, la forteresse fut confisquée par l'état communiste roumain. Elle fut ouverte au public en 1956. 


Château de Bran


Depuis 2006, le château a été restitué à Dominique de Habsbourg, petit fils de reine Marie, qui regrette l'amalgame réalisé avec la légende de Dracula. 

Le château de Bran est en effet surnommé "le château de Dracula" car il est associé dans la mémoire collective à Vlad III, l'empaleur, tout comme le château de Hunedoara, bien qu'il n'y ait probablement jamais séjourné. 

Dans le roman de l'écrivain irlandais, Bran Stoker, le château de "Dracula" est placé dans une autre région de Transylvanie: le col de "Borgo", mais à Borgo, il n'y a aucun château et Bran correspond assez à l'image que véhicule la myyhologie de Dracula. 



Vlad III Basarab




C'est le personnage du Voïvode (terme d'origine slave qui désigne le commandant d'une région militaire) Vlad III  Basarab, surnommé "l'empaleur" (tepes en roumain) 1431-1476, qui a inspiré Bran Stoker pour son roman "Dracula" publié en 1897. 










Château de Bran


Vlad III fut prince de Valachie en 1448, puis de 1456 à 1462 et en 1476. 
Son père Vlad II portait le surnom de Dracul ("Le dragon", surnom dû au fait qu'il était membre de l'ordre du Dragon). 


A cette époque, la plus petite infraction, du mensonge jusqu'au crime, pouvait être punie de mort, d'où la légende dite "du pal"...  Selon certaines sources, Vlad Tepes aurait été un monstre de cruauté, un tyran sanguinaire n'hésitant pas à empaler ses soldats, ses généraux, ses ennemis... 


  Il fut représenté,  notamment par les allemands et les slaves, en vampire, au moyen de gravures sur bois et de libelles reproduits à des centaines d'exemplaires.  




Cour du Château de Bran


Aux yeux des roumains, Vlad apparait plutôt comme un chef qui utilisait la terreur pour se faire respecter de ses ennemis, un adversaire redoutable et respectable, un vovoïde autoritaire mais juste, un défenseur du peuple, qui n'empalait que les traitres et les voleurs. 

Cour du Château de Bran


Certains libelles, représentant Vlad en vampire,  parvenus à la Royal Library et au British Museum, ont pu tomber sous les yeux de l'écrivain Bram Stoker et lui donner l'idée de son roman "Dracula" qui raconte une histoire de vampire, un être immortel qui se repait du sang des vivants  et dont le nom s'inspire du surnom "Draculea" de Vlad Tepes. 




Cour du Château de Bran

Vlad III avait fait construire une forteresse sur les ruines d'un ancien avant-poste de son grand-père, au sommet du mont Poienari, lui permettant d'avoir une vue sur les terres de Valchie et sur la Transylvanie. 

La légende dit que ce serait le château de Bran. Mais la véritable forteresse de Vlad est identifiée aujourd'hui aux ruines de la Citadelle de Poenari en Valachie. 

Selon un guide touristique de la région de Bran, Vlad III, après avoir perdu son trône de Valachie, aurait reçu la tâche de défendre la frontière sud de la Transylvanie et aurait fait halte au château de Bran. 


Cour du Château de Bran vue depuis les étages



Le château de Bran est aujourd'hui aménagé au goût de la reine Marie, il comprend 57 pièces sur 4 étages dont quelques unes sont ouvertes au public.


 Château de Bran



 Château de Bran


Au premier étage, le salon de la reine cache un passage secret, découvert en 1927, pendant le règne de la reine Marie,  qui permet de rejoindre le 3ème étage...  On suppose que ce passage secret avait été creusé pour permettre aux amants ? aux espions ? de quitter les lieux plus facilement. 


 Château de Bran. Passage secret



 Château de Bran



Vue sur le village de Bran depuis le Château 



 Château de Bran



On peut admirer des meubles en bois, des poêles en faïences, de très belles portes peintes ou sculptées... 


 Château de Bran



 Château de Bran


 Château de Bran


 Château de Bran


Cour du Château de Bran vue depuis les étages


Cour du Château de Bran vue depuis les étages


Château de Bran 


Bon, il est charmant ce château, mais à vrai dire, je m'attendais à y trouver trace de l'histoire de Dracula, ou de Vlad III "l'empaleur"... Mais à un moment de ma visite, j'ai cru apercevoir derrière une porte, puis derrière un épais rideau, des pièces qui ne faisaient pas partie de la visite... Alors, je pose la question, ai-je pris un raccourci et oublié des pièces ? Et bien non, il y a en fait une exposition qui nécessite l'achat d'un billet supplémentaire... Je me dis que j'en saurai un peu plus sur ces deux mythiques personnages, mais je m'aperçois en entrant dans les salles secrètes qu'il s'agit d'une expostion "glaciale " sur la torture en relation avec la légende de Vlad III l'empaleur... 

En voici quelques images que je vous conseille d'oublier aussitôt tant elles sont horribles ! 

Si la torture a toujours existé, il y a une époque où les méthodes étaient particulièrement sordides, c'est le moyen-âge. La torture était alors souvent pratiquée même sur des personnes ayant commis des délits anodins. 


Château de Bran . Musée de la torture.
Vierge de Nuremberg

La Vierge de Nuremberg est un instrument de torture ayant la forme d'un sarcophage en fer ou en bois, garni de longues pointes métalliques qui transpercent la victime placée à l'intérieur, lorsque le couvercle se referme. On trouve des modèles de ce type dans divers musées mais il semble heureusement que cet instrument n'ait jamais servi. 





Château de Bran . Musée de la torture.
Vierge de Nuremberg

























Château de Bran . Musée de la torture.
Ceinture de chasteté




La ceinture de chasteté, apparue à la fin du moyen-âge est un dispositif conçu pour empêcher les relations sexuelles et la masturbation de l'épouse des seigneurs et chevaliers jaloux, pendant leurs absences... Sa réalité est toutefois mise en cause par les historiens du XXIème siècle...  





Château de Bran . Musée de la torture.
Ceinture de chasteté


Château de Bran . Musée de la torture.
Ceinture de chasteté





















Le gridiron (grill) est un instrument de torture sur lequel les victimes étaient fixées avant d'être brûlées... 

Château de Bran . Musée de la torture.  Le gridiron

Château de Bran . Musée de la torture.
Le gridiron


Château de Bran . Musée de la torture.
Le bock

Le bock, également appelé "Sorcière Billy goat" est une pyramide de bois destinée à percer les organes génitaux.  Il était utilisé pour torturer les personnes soupçonnées de sorcellerie ou d'hérésie. 


Château de Bran . Musée de la torture.
Le bock


















L'axe est une des plus anciennes méthodes de torture connue et utilisée à travers le monde. 


Château de Bran . Musée de la torture.
l'axe














Château de Bran . Musée de la torture. L'axe


















Le supplice du pal, appelé aussi empalement est la méthode d'exécution qui était utilisée par Vlad III, une méthode passive, réputée pour être particulièrement douloureuse et spectaculaire.
Château de Bran .
 Musée de la torture.
Supplice du pal


Château de Bran . Musée de la torture.
Supplice du pal

























Château de Bran. Musée de la torture.
Supplice de la roue




Et pour terminer la visite de cette terrible exposition que j'ai grand hâte de quitter, le supplice de la roue, qui fut utilisé depuis l'antiquité jusqu'à la fin du XVIIIème siècle et qui a revêtu au cours de l'histoire différentes formes. 



Château de Bran. Musée de la torture.
Supplice de la roue














La Déclaration des droits de l'homme adoptée le 10 décembre 1948 par l'ONU est le premier texte international à déclarer illégale la torture et la Convention européenne des droits de l'homme, adoptée en 1951, le premier traité interdisant la torture. 




La torture reste pourtant malheureusement une méthode de répression commune dans les dictatures et les régimes totalitaires, et au début du XXIème siècle, une  pratique utilisée par de nombreux pays. 


Au pied du château, je peux admirer une petite reconstitution de maisons villageoises typiques même si le musée ethnographique est actuellement fermé. 

Bran. Musée ethnographique


Bran. Musée ethnographique


Au pied du château, de nombreux stands proposent des souvenirs dont nombreux sont à l'effigie de Dracula... 

Stands de souvenir au pied du château de Bran 


J'ai juste le temps d'admirer l'hôtel de ville de la petite ville de Bran ainsi que quelques maisons typiques,  avant de retrouver Dorel, le chauffeur de taxi. Il fait très froid et il commence à neiger. 

Hôtel de ville de Bran


Maison de  Bran


Maison de  Bran


Il est près de 15h et nous reprenons la route de Brasov. Dorel me dépose à l'usine, qui se trouve à quelques kilomètres de Brasov, où je retrouve JP en plein travail.

Avant de reprendre la route pour Bucarest, Ioan et JP me font visiter les ateliers de production. L'usine roumaine emploie au total près de 300 personnes.

En voici quelques images... 



Usine Dietal de Codlea



Usine Dietal de Codlea



Usine Dietal de Codlea



Usine Dietal de Codlea


Usine Dietal de Codlea



Usine Dietal de Codlea


... Puis nous reprenons la route pour Bucarest  pour une petite visite de la capitale roumaine ... 

Notre taxi nous dépose à notre hôtel... Nous avons droit à l'étage VIP:



Bucarest.  Accueil VIP dans notre chambre



Bucarest.  Accueil VIP dans notre chambre



Bien couverts, carte en main, nous partons immédiatement à la découverte de Bucarest by night... Direction le grand marché de Noël, Place de l'Université...


Bucarest.   Marché de noël.Place de l'Université


Bucarest.   Marché de noël. Place de l'Université


La statue équestre du roi Charles 1er de Roumanie, membre de la maison Hohenzollern (1839-1914) trône sur la place. 


Bucarest.   Marché de noël. Place de l'Université. Statue équestre de Charles 1er de Roumanie


Les stands débordent d'articles d'artisanat roumain ou moldave et de spécialités culinaires roumaines ... Des couleurs et des odeurs... De quoi nous ouvrir l'appétit... 

Bucarest.   Marché de noël.


Bucarest.   Marché de noël.


Bucarest.   Marché de noël.


Bucarest.   Marché de noël.


Bucarest.   Marché de noël.


Bucarest.   Marché de noël.


Bucarest.   Marché de noël.



Bucarest.   Marché de noël.


Bucarest.   Marché de noël.


... Incroyable une boîte à outils dont les outils sont tous en chocolat... 

Bucarest.   Marché de noël.

Au milieu des  stands du gigantesque marché de noël, de majestueuses statues...

Dont la statue en marbre de Ion Heliade Radulescu (1802-1872), poète romantique et classique, essayiste et homme politique humaniste et réformateur.

Bucarest.   Place de l'Université. Statue de Ion Heliade Radulescu


... Celle de George Lazar (1779-1821), intellectuel roumain, originaire de Transylvanie, fondateur de l'enseignement en langue roumaine à travers la Roumanie.

Bucarest.   Place de l'Université. Statue de George Lazar


... Et celle de Spiru C.Haret (1851-1912), scientifique, mathématicien, astronome, pédagogue,ministre del'Education et acamédicien roumain.

( Lorsque je lis toutes les appellations et qualités de tous ces illustres hommes, je suis toujours épatée et je me demande comment l'on peut au cours d'une assez courte vie avoir occupé toutes ces fonctions, accumulé toutes ces connaissances... Et là je me dis que je ne suis et ne connais pas grand-chose ! Qu'au bas de ma future statue ... l'espoir fait vivre,   il n'y aura rien à dire... )

Bucarest.   Place de l'Université.Statue de Spiru C.Haret

... Mais à défaut de devenir un jour d'illustres personnages, nous avons faim...

Nous nous rendons dans le restaurant incontournable du centre historique de Bucarest, "Carul cu Bere", la charrette à bière, une vieille brasserie au décor incroyable qui a résisté à la période communiste...

L'établissement doit son nom à la charrette tirée par des boeufs qui, jadis, lui livrait la bière. 

De vieilles tables en bois, des lustres, des escaliers en colimaçon sculptés, d'immenses vitraux, de splendides plafonds...  des musiciens, des danseurs, une salle qui ne désemplit pas, beaucoup de bruit,  du tabac, car en Roumanie, on fume dans les restaurants... Et si la nourriture n'est pas la meilleure de Budapest, le lieu est à voir ! 

Bucarest.   Restaurant "Carul cu Bere"


Bucarest.   Restaurant "Carul cu Bere"


... Et pour vous donner un aperçu de l'atmosphère, la Petite Hirondelle a filmé... 


 



Jour4: Nous assistons au lever du soleil depuis la fenêtre de notre chambre...


Bucarest. Lever de soleil depuis notre chambre


... Avant de partir pour une petite journée à la découverte de Bucarest... 

Nous nous dirigeons pour commencer vers le jardin Cismigiu... où une patinoire extérieure a été installée pour le plaisir des petits et des grands...


Bucarest. Jardin Cismigiu


Le parc Cismigiu, inauguré en 1860,  est le plus ancien jardin public de Bucarest. Il est situé dans le centre ville historique et couvre une superficie d'environ 17 hectares. 


Bucarest. Jardin Cismigiu


Des tables de jeux sont mises à disposition des habitants et usagers du parc... 


Bucarest. Jardin Cismigiu


Et malgré le froid, il y a des habitués... Des hommes exclusivement... Les femmes sont elles à la cuisine ? 


Bucarest. Jardin Cismigiu



Bucarest. Jardin Cismigiu




Bucarest. Jardin Cismigiu




Bucarest. Jardin Cismigiu


Une statue a été érigée en hommage aux soldats français tombés au champ d'honneur sur le sol roumain, pendant la Grande Guerre. 1916-1919.


Bucarest. Jardin Cismigiu


La source Sissi Stefanidi est une sculpture réalisée par Ion Dimitriu-Barlad. Elle représente une mère en deuil à la suite de la disparition de sa fille. L'eau s'écoule du récipient qu'elle porte (sauf en hiver !). 


Bucarest. Jardin Cismigiu



Bucarest. Jardin Cismigiu.
 Ion Luca Caragiale. 1852-1912



La Rotonde des écrivains est une allée circulaire ornée de bustes en pierre représentant 12 écrivains roumains importants. 




Bucarest. Jardin Cismigiu.















Bucarest. Jardin Cismigiu. George Cosbuc. 1866-1918























Bucarest. Jardin Cismigiu. Dossier de banc


Bucarest. Jardin Cismigiu


Bucarest. Jardin Cismigiu


Bucarest. Jardin Cismigiu


Bucarest. Jardin Cismigiu

Nous poursuivons notre visite du Centre historique... Dans les rues, nous pouvons, comme à Shanghai, observer un réseau de fils électriques très compliqué !  


Bucarest. 

Notre visite ne sera pas complète, nous n'avons qu'une journée et votre reporter marche doucement... Mais nous aurons déjà un petit aperçu... 

 La ville de Bucarest fut mentionnée pour la première fois dans un document émis par Viad Tepes (vous vous souvenez l'empaleur qui a inspiré Bram Stoker pour son personnage de Dracula... ). 

Les premières maisons furent bâties sur des marécages. La ville est réputée pour ses dédales et sa mauvaise organisation. 

C'est sous le règne de Constantin Brânconvean (1688-1714) que la ville voit  se développer des axes de communication. 

Au XIXème siècle, le quartier de Lipscani s'urbanise, les rues sont pavées et la ville se dote de grands bâtiments du style "Belle époque" avec  une architecture à la française, notamment sous l'impulsion de Paul Gottereau, architecte français (1843-1924).  Bucarest a souvent été surnommée "Le Petit Paris". 

Notre visite du quartier se fait donc le nez en l'air (attention toutefois à la chute ! Genoux fragiles...) à observer et à admirer les détails architecturaux des bâtiments historiques ! 


Bucarest. Quartier de Lipscani


La Mairie de Bucarest, dans le Boulevard Regina Elisabeta, est un bâtiment de style "Art Nouveau", construit entre 1906 et 1910. Le bâtiment abritait à l'origine, le Ministère des travaux publics. 


Bucarest. Quartier de Lipscani. Hôtel de ville 


Bucarest. Quartier de Lipscani


A l'angle de la Calea Victoriei et du Boulevard Regina Elisabeta, se trouve le Cercle militaire (Cercul militar), un bâtiment grandiose de style néo-classique, construit par l'architecte roumain Dimitrie Maimaroiu entre 1911 et 1923. C'est le siège du Cercle militaire national qui est l'institution culturelle la plus importante de l'armée roumaine, c'est aussi le siège de la bibliothèque militaire nationale. 
L'édifice accueille aujourd'hui de nombreuses expositions... On peut aussi s'y mettre à table en compagnie de quelques officiers... 

Bucarest. Quartier de Lipscani. Le Cercle militaire


La Calea Victoriei est l'artère historique de la ville, c'était autrefois la route de Brasov. Son nom actuel lui a été attribué en commémoration de la victoire des armées roumaines contre l'occupant au cours de la guerre d'indépendance (1877-1878).  Bordée de grands édifices publics, c'est probablement la rue la plus animée de Bucarest. 

Nous pouvons y admirer l'ancien Palais des Dépôts et Consignations et Economie, édifié en 1900, dans un style éclectique avec des dômes arrondis de style Renaissance (qui rappellent ceux de la Basilique Sainte-Sophie d'Istanbul)  par l'architecte Paul Gottereau à l'emplacement de l' ancien monastère "St John le Grand" construit au XVème siècle et démoli en 1875. C'est un des plus grands bâtiments de la capitale qui abrite aujourd'hui la CEC Bank.   


Bucarest. Quartier de Lipscani. Palais des Dépôts et Consignations



Bucarest. Quartier de Lipscani. Palais des Dépôts et Consignations


Nous passons devant l'église de la Nativité de la Vierge Marie "Les Saints martyrs Cyprien et Justine", maîtres orfèvres. Elle fut fondée par le connétable Mihai Canta Cuzino à l'emplacement ou aux alentours d'un lieu de culte plus ancien, du XVIIème siècle, construit pour les maîtres orfèvres du quartier du "Prêtre Manta". L'église fut reconstruite dans sa forme actuelle entre 1850 et 1852 par les higoumènes (supérieurs d'un monastère orthodoxe) Calistrat et Atanasie. 

Bucarest. Quartier de Lipscani. Eglise de la Nativité de la Vierge Marie


Bucarest. Quartier de Lipscani. Eglise de la Nativité de la Vierge Marie


Dans la rue Stavropoleos, tout près du restaurant "Carul cu Bere" (La charrette à bière)  dans lequel nous avons dîné hier soir, nous pouvons admirer le Negresco, un restaurant à la superbe façade dont la construction date de 1882 et est attribuée à l'architecte Richard Kraft. Le bâtiment fut restauré dans les années 80 et 90 afin de rivaliser avec le "Carul cu Bere". 
Son nom nous évoque bien-sûr,  le luxueux hôtel Negresco, sur la promenade des anglais, à Nice, qui fut construit par Henri Negresco, né à Bucarest rn 1868, pour y accueillir une clientèle de grosses fortunes de la planète. Henri Negresco quitta la Roumanie à l'âge de 15 ans, pour étudier à paris. 
  
Bucarest. Quartier de Lipscani. Restaurant Negresco


Bucarest. Quartier de Lipscani. Restaurant Negresco


Bucarest. Quartier de Lipscani. Restaurant Negresco


Avis aux amateurs, le restaurant Negresco de Bucarest est à vendre ! 

Bucarest. Quartier de Lipscani. Restaurant Negresco


En continuant la rue Stavropoleos, nous découvrons la superbe église du monastère de Stravropoleos, une merveille de l'architecture de l'époque de Constantin Brâncoveanu (1688-1714), bâtie en 1724 par le moine grec Ioanichie Stratonikeas sur le terrain de son auberge,  à la demande des commerçants grecs de Bucarest.  

Bucarest. Quartier de Lipscani. Eglise Stavropoleos

L'église fut achevée en 1729. Elle est décorée de médaillons représentant des saints. Les Saints patrons sont les archanges Michael et Gabriel. 

Véritable joyau de l'architecture roumaine et byzantine, l'église a heureusement échappé à la destruction de l'époque de Ceausescu. La vie monastique y a repris depuis 1990. 


Bucarest. Quartier de Lipscani. Eglise Stavropoleos


Accolé à l'église, un très joli cloître  a été restauré et aménagé en lapidarium. 

Bucarest. Quartier de Lipscani.  Cloître de l'église Stavropoleos

Bucarest. Quartier de Lipscani.  Porte de l'église Stavropoleos


L'intérieur de l'église abrite des icônes et les murs sont entièrement peints et recouverts de dorures... 

Bucarest. Quartier de Lipscani. Eglise Stavropoleos


Bucarest. Quartier de Lipscani. Eglise Stavropoleos



Bucarest. Quartier de Lipscani. Eglise Stavropoleos


Bucarest. Quartier de Lipscani. Eglise Stavropoleos


Bucarest. Quartier de Lipscani. Rue Stavropoleos


Bucarest. Quartier de Lipscani. Rue Stavropoleos


Bucarest. Quartier de Lipscani. Rue Stavropoleos


Bucarest. Quartier de Lipscani. Rue Stavropoleos


Bucarest. Quartier de Lipscani. Rue Stavropoleos


Dans la rue Lipscani, le Palais de la Banque Nationale de Roumanie qui fut, il y a 130 ans le siège historique de la 16ème banque centrale du monde,  abrite aujourd'hui son musée. La construction du premier palais remonte à 1881.Il fut inauguré en 1890. Puis l'activité de la banque s'étant développée avec le temps, un nouveau palais fut construit juste à côté du premier bâtiment, à partir de 1940. 


Bucarest. Quartier de Lipscani. la Banque Nationale de Roumanie


Bucarest. Quartier de Lipscani. la Banque Nationale de Roumanie


Bucarest. Quartier de Lipscani. Banque Nationale de Roumanie.


Bucarest. Quartier de Lipscani. 


Bucarest. Quartier de Lipscani. 


Le théâtre Lipscani, situé dans la rue Lipscani est le plus grand théâtre indépendant de Roumanie. Il propose des pièces de théâtre pour adultes et enfants ainsi que des événements musicaux et de danse. 

Bucarest. Quartier de Lipscani.  Théâtre Lipscani


Sur la Piata Romana (la Place romaine), nous pouvons admirer une statue de la louve capitoline, symbole de la Rome antique et de la latinité de la Roumanie. Offerte en 1906 par la municipalité de Rome à Bucarest, la statue s'est promenée à travers la ville avant d'être installée sur la piata Romana. 

Bucarest. Piata romana. Statue de la louve capitoline


Hanul Manuc est une auberge édifiée rue Franceza, en bordure de la Piata Unirii. C'est la dernière survivante des caravansérails qui attestaient jadis des liens intimes de Bucarest avec ses voisins du Bosphore.

Cité de transit entre l'Occident et l'Orient, la Bucarest du XVIIème siècle était une étape importante pour les marchands et leurs montures, qui trouvaient refuge dans les khans aux allures orientales. Ces constructions fortifiées comportaient des enclos pour les chevaux et les bêtes de somme, des magasins au rez-de chaussée et des chambres au premier étage. Elles se sont petit à petit transformées en hôtels plus confortables. 

L'auberge Hanul Manuc fut construite en 1808 par un riche arménien, Emanuel Mârzoian, surnommé Manuc-Bey par les turcs. Le traité de paix entrelaRussie etlaTurquie y fut signé.

Bucarest. Quartier de Lipscani. Auberge Hanul Manuc



L'auberge Hanul Manuc serait le plus beau khan de Roumanie et la cour fermée et ombragée est aujourd'hui un havre de paix pour les promeneurs, l'été...  

Bucarest. Quartier de Lipscani. Auberge Hanul Manuc



Bucarest. Quartier de Lipscani. Auberge Hanul Manuc



Bucarest. Quartier de Lipscani. Auberge Hanul Manuc



Quelques mètres plus loin, toujours sur la rue Franceza, nous découvrons les vestiges du palais princier "Curtea Veche". Certaines fondations et murailles datent du XIVème siècle, de l'époque où le prince Mircea Cel Batrân (Mircea leVieux) régnait sur la Valachie. C'est le plus vieux monument de Bucarest. Le palais fut quelques décennies plus tard, la résidence de Vlad Tepes... 


Bucarest. Quartier de Lipscani. Curtea Veche



Bucarest. Quartier de Lipscani. Curtea Veche.  Statue de Vlad Tepes. 



A côté des ruines de la cour princière, se trouve l'église de la Bonne Nouvelle ou de l'Annonciation, de construction plus tardive. Elle fut construite au milieu du XVIème siècle par le Prince Mircea Ciobanu (le Berger)


Bucarest. Quartier de Lipscani.  Eglise de l'Annonciation



Bucarest. Quartier de Lipscani.  Eglise de l'Annonciation


Bucarest. Quartier de Lipscani.  Eglise de l'Annonciation


Notre visite se poursuit, le nez toujour en l'air...

Bucarest. Quartier de Lipscani.  Eglise de l'Annonciation


Nous restons un instant rêveurs devant une plaque listant les étapes de l'un des trajets de l'Orient Express... Nous voici transportés au début du XXème siècle avec Agatha Christie... Même si nous connaissons la plupart des villes de l'itinéraire, cela doit être extraordinaire de les revisiter avec l'orient Express ! ... 

Bucarest. Quartier de Lipscani.


Nous sortons du quartier historique pour nous diriger vers le Palais du Parlement... accompagnés par un groupe de musiciens... 


Bucarest.

Nous arrivons à l'heure où le soleil commence à se coucher ( il se couche très tôt en Roumanie, en cette saison !) sur le Boulevard  Unirii, illuminé... 

Bucarest. Boulevard Unirii. Fontaine Pache Protopopescu


Coucher de soleil sur Bucarest


Bucarest. Boulevard Unirii


Bucarest. Boulevard Unirii


Bucarest. Boulevard  Unirii


Bucarest. Boulevard Unirii.


Et voilà qu'apparait  le pharaonique et démesuré palais du parlement, qui serait le second plus grand monument du monde , après le Pentagone de Washington, avec ses 270 mètres de long et 240 mètres de large, ses douze étages et son millier de pièces, ses 350 000 m2... 


Bucarest. Boulevard Unirii. Palais du Parlement

Le Palais fut construit sur la colline Spirii à partir de 1984 dans un style néo-classique. Sa construction nécessita entre autres matériaux, un million de m2 de marbre deTransylvanie... Ceausescu souhaitait regrouper dans un seul bâtiment, la Présidence de la République, l'Assemblée Nationale, le Conseil des ministres et le Tribunal Suprême. 

Des bâtiments résidentiels situés devant le  Palais complètent l'ensemble. Pour réaliser ces gigantesques travaux, Ceausescu ordonna la destruction de 520 hectares de la ville, soit 1/5 de la superficie du centre historique (l'équivalent de 3 arrondissements de Paris), la démolition ou le déplacement d'une trentaine d'églises et de 7000 maisons. 

40 000 personnes furent expulsées et relogées dans des immeubles parfois insalubres... 


Bucarest. Palais du Parlement

D'abord appelé la Maison du Peuple, le Palais fut rebaptisé Palais du Parlement après la chute de Ceausescu en 1989, et l'installation de la Chambre des Députés en 1994. Nicolae Ceausescu ne vit jamais son Palais terminé... 


Bucarest.  Palais du Parlement

Nous reprenons la direction du centre historique afin de terminer tranquillement notre dernière journée en Roumanie en profitant des lumières de la nuit...

Bucarest. 


Nous passons devant la Dâmbovita... 


Bucarest.  La Dâmbovita


... Devant l'église de l'Annonciation... 

Bucarest.  Eglise de l'Annonciation



... Devant l'auberge Hanul Manuc... 


Bucarest.  Auberge Hanul Manuc


Bucarest.  Auberge Hanul Manuc


... Nous découvrons le passage Villacrosse qui donne dans Calea Victoriei, un beau passage sous verrière, une trace du "Paris des Balkans"...


Bucarest.  Passage Villacrosse



Bucarest.  Passage Villacrosse


Bucarest.  Passage Villacrosse


... Un dernier dîner roumain dans un petit restaurant  du Centre historique avant de regagner notre hôtel... 

Demain, ce sera retour à l'aéroport. Destination Roissy puis Clermont-Ferrand... La tête pleine de souvenirs ... 

A bientôt pour notre aventure berlinoise... 


1 commentaire:

  1. saisissant de précisions, très belle photos. Merci pour cette imprégnation.

    RépondreSupprimer