Les docks sont le symbole de la période d'expansion et de prospérité que Marseille a connu au XIXème siècle. Le commerce maritime est alors stimulé par les conquêtes coloniales, les innovations industrielles et technologiques. Marseille étant l'un des premiers ports du monde, le port du Lacydon était devenu trop petit. En 1853, la municipalité décida d'établir des docks sur des terrains cédés par l'état au Lazaret. 150 000 tonnes de marchandises pourraient y être stockées avant d'être acheminées via la voie ferrée vers Lyon ou Paris.
Le style choisi fut inspiré des docks de Londres à la différence que le complexe fut doté de 4 entrepôts autour de quatre cours pour symboliser les quatre saisons. Les 52 portes correspondent au nombre de semaines et les 7 niveaux, au nombre de jours de la semaine. L'ensemble fait 365 mètres de longueur comme le nombre de jours dans une année.
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| Marseille. Les Docks |
L'édifice resta fonctionnel jusqu'en 1988, date où l'activité industrielle des docks fut arrêtée et les locaux laissés à l'abandon avant d'être progressivement restaurés à partir de 1992. L'architecture initiale a été conservée, les fenêtres ont été agrandies et une partie du toit a été remplacé par des verrières. Une rue intérieure permet de circuler d'un bâtiment à l'autre. Les docks abritent aujourd'hui des administrations, près de 220 entreprises et le rez-de-chaussée est occupé par des commerces, des bars et des restaurants.
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| Marseille. Les Docks |
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| Marseille. Les Docks |
Nous partons en direction de la Cathédrale La Major et nous traversons la Place Laurent d'Arvieux sur laquelle a été érigée, face aux docks, une curieuse oeuvre baptisée "Seconde nature". Il s'agit d'une création permanente réalisée en collaboration avec l' architecte designer Charles Bové. Elle est constituée d'une sculpture de 18 mètres de haut, de couleur orange qui rappelle la forme des coquillages. De nuit, elle projette sur la façade des Docks des images de fleurs méditerranéennes qui évoluent au fil des saisons.
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| Marseille. Place Laurent d'Arvieux. "Seconde Nature" |
Nous traversons un peu plus loin la Place de la Joliette sur laquelle se tient un petit marché, le matin, du mardi au vendredi.
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| Marseille. Place de la Joliette |
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| Marseille. Place de la Joliette |
Nous arrivons sur l'esplanade de la Major, un chantier qui fut commandé en 2000 mais finalisé seulement en 2016. Les travaux ne démarrèrent qu'en 2006 après la mise en service du tunnel de la Major en 2002. Puis des découvertes archéologiques ralentirent le chantier.
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| Marseille. Esplanade de la Major |
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| Marseille. Cathédrale de la Major |
La Cathédrale Sainte-Marie-Majeure, de son vrai nom, se situe entre les quartiers du Vieux-Port, du Panier et de la Joliette, à deux pas du MUCEM et du Fort Saint-Jean. Elle est appelée Cathédrale de la Major par les marseillais et elle est l'un des emblèmes de Marseille.
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
Unique en son genre, ses dimensions spectaculaires sont semblables à celle de la Basilique Saint-Pierre de Rome. Elle peut accueillir jusqu'à 3000 personnes. C'est l'une des plus grandes églises de France. Visible depuis la mer, elle servait à montrer la puissance de la Cité phocéenne.
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
La Cathédrale, bâtie dans un style byzantin, est en fait composée de deux églises qui se superposent, la vieille et la nouvelle Major.
La vieille Major est la plus ancienne église de Marseille. Elle fut construite au IVème siècle avant d'être reconstruite aux XIème et XIIème siècles suite aux attaques des Sarrasins. D'architecture romane, elle fut construite avec des pierres roses.
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
Elle est composée d'un chœur, d'une voûte avec une coupole et une demi-coupole. Le clocher a été rajouté au XIVème siècle.
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
La nouvelle cathédrale a été construite entre 1852 et 1893 à l'époque où Marseille était le premier port de France.
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
Sur l'esplanade, se trouve la statue de Monseigneur de Belsunce, figure emblématique de la période de la grande peste qui frappa Marseille en 1720. La statue, érigée en 1852, est l'oeuvre de Marius Ramus.
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| Marseille. Cathédrale de La Major. Statue de Monseigneur de Belsunce |
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
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| Marseille. Cathédrale de La Major |
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| Marseille. Vue depuis l'esplanade de la Major |
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| Marseille. Vue depuis l'esplanade de la Major |
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| Marseille. Vue depuis l'esplanade de la Major sur le Fort Saint-Jean |
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| Marseille. Vue depuis l'esplanade de la Major |
Depuis l'esplanade, nous apercevons le Phare Sainte-Marie ou Phare de la Joliette qui fut construit en 1855 et électrifié en 1922. Il est constitué d'une tourelle cylindrique en pierre calcaire haute de 21 mètres et d'un corps de logis en maçonnerie. Il est désormais éteint et remplacé par le feu rouge qui se trouve à son pied et le feu vert, en face.
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| Marseille. Vue depuis l'esplanade de la Major. Le phare Sainte-Marie |
Face à la Cathédrale de la Major, nous pouvons admirer la fresque de la Tourette qui fait référence à la découverte de l'Amérique en 1492 et qui rappelle par ses arcades et son style byzantin, la Cathédrale.
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| Marseille. Fresque de la Tourette |
Depuis l'esplanade de la Major, nous entrons dans le quartier du Panier qui est le plus vieux quartier de Marseille. Situé en plein cœur du centre historique de la ville, le quartier du Panier est un témoignage sur l'histoire mouvementée de l'antique Massalia (ancien nom de Marseille).
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| Marseille. Le quartier du Panier. Graff signé Nhobi |
Les premiers marseillais édifièrent la cité primitive au nord de la calanque du Lacydon. Celle-ci s'étendait alors sur trois buttes: la butte Saint-Laurent à l'ouest , la butte du Panier au centre et la butte des Carmes à l'est.
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| Marseille. Le quartier du Panier |
Le quartier du Panier doit son nom à l'auberge "le logis du Panier". Le quartier, longtemps cantonné aux zones délimitées par les remparts, s'est construit, faute de place, un visage de ruelles ramassées et étroites avec de grandes pentes raides.
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| Marseille. Le quartier du Panier. Graff signé Nhobi |
Au XVIIème siècle, la bourgeoisie marseillaise délaissa le quartier du Panier au profit des nouveaux espaces ouverts sur la Canebière ou la rue de la République. Le Panier devint alors un quartier populaire, surpeuplé, mal entretenu et se repliant sur lui-même.
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| Marseille. Le quartier du Panier. graff signé Nhobi |
A la fin du XIXème siècle, le Panier vit arriver des napolitains et des corses. Le quartier se développa alors autour des métiers de la mer (pêcheurs, bateleurs, plaisanciers...)
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| Marseille. Le quartier du Panier |
Après avoir été plus récemment poursuivi par sa mauvaise réputation de "coupe gorge" et évité par de nombreux marseillais, le quartier du Panier est aujourd'hui très prisé par les touristes qui y voient "un petit Montmartre marseillais" . Certains viennent aussi pour retrouver l'ambiance de la série "Plus belle la vie". Mais ces changements ne plaisent pas à tout le monde. Les habitants déplorent la spéculation immobilière qui en découle et la multiplication des boutiques à touristes au détriment des commerces de proximité.
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| Marseille. Le quartier du Panier |
Nous sommes quant à nous sous le charme de ce quartier authentique, ses ruelles étroites et escarpées, ses bistrots et petits restaurants et ses nombreux graffs très colorés. Plusieurs de ces graffs sont l'oeuvre du Street artiste Nhobi, reconnaissables au large sourire et à la dentition impressionnante de ses personnages.
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| Marseille. Le quartier du Panier. Graff signé Nhobi |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
La Vieille Charité est un ancien lieu d'accueil des pauvres et mendiants de la ville. Il abrite aujourd'hui un centre culturel composé du musée d'archéologie méditerranéenne et du musée des arts africains, océaniens et amérindiens.
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| Marseille. Le quartier du Panier |
La montée et le quartier des Accoules sont très représentatifs du quartier du Panier avec ses maisons qui ont été perpétuellement reconstruites depuis l'Antiquité, toujours étriquées et toujours plus hautes, le long des ruelles étroites et sinueuses.
Dès 1702, le Collège des Jésuites vit ici l'installation d'un observatoire astronomique qui fonctionna jusqu'en 1863. A sa place furent implantés une école et un musée entièrement dédié aux enfants "Le Préau des Accoules" qui propose des activités culturelles en relation avec les grandes expositions présentées dans les musées de Marseille.
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| Marseille. Le quartier du Panier. Les Accoules |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Représentation ancienne des Accoules |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Montée des Accoules |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Montée des Accoules |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Les Accoules |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
Dans la rue du Refuge, ce musicien qui nous devance avec sa guitare sur le dos éveille notre curiosité.
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
Notre guitariste s'installe à quelques pas de là au 34 de la rue du Refuge devant un petit restaurant congolais, le Marafiki, qui dispose d'une belle terrasse ombragée avec vue plongeante sur le quartier. Nous n'étions pas affamés mais il faut savoir profiter des bons moments. Nous nous attablons en terrasse pour écouter Daniel Enrique jouer et chanter en italien, tout en dégustant quelques spécialités congolaises.
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| Marseille. Le quartier du Panier. Le Marafiki. 34, rue du Refuge |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Le Marafiki. 34, rue du Refuge |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Le Marafiki. 34, rue du Refuge |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Vue depuis la terrasse du Marafiki. 34, rue du Refuge |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Le Marafiki. 34, rue du Refuge |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Le Marafiki. 34, rue du Refuge |
Ce message reflète l'ambiance du quartier ! Notre guitariste ne fait pas l'unanimité et il s'est vu obligé de changer de place et de jouer et chanter moins fort !
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| Marseille. Le quartier du Panier. Rue du Refuge |
Après cette agréable pause, nous reprenons notre déambulation dans le quartier.
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier. Graff signé Zob |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
Cet arbre en carton mâché a été réalisé par l'atelier 1 par 1.
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
Ci-dessous, un portrait rendant hommage à un jeune marseillais décédé, mais je n'en sais pas plus.
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
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| Marseille. Le quartier du Panier |
Depuis l'incroyable et authentique quartier du Panier, nous poursuivons notre visite en nous rendant au MUCEM, le Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, un des joyaux de l'architecture française, qui a ouvert ses portes le 7 juin 2013.
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| Marseille. Le MUCEM |
Avec près de 45000 m2 répartis sur trois sites (le Fort Saint-Jean, le J4 et le CCR: Centre de conservation et de ressources), le MUCEM est un lieu ouvert à tous et pluridisciplinaire où se croisent anthropologie, histoire, archéologie, histoire de l'art et art contemporain.
Édifié face à ma mer sur l'ancien môle portuaire, le bâtiment J4, un cube conçu par l'architecte Rudy Ricciotti, est le cœur du MUCEM.
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| Marseille. Le MUCEM |
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| Marseille. Le MUCEM |
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| Marseille. Le MUCEM et le Fort Saint-Jean |
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| Marseille. Le MUCEM |
Le cube, qui dessine un carré de 72 mètres de côté, est constitué d'élégantes dentelles de béton qui offrent un superbe jeu d'ombres et de lumière et une merveilleuse invitation à la photographie !
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| Marseille. Le MUCEM |
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| Marseille. Le MUCEM |
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| Marseille. Le MUCEM et la Cathédrale de la Major |
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| Marseille. Le MUCEM et la Cathédrale de la Major |
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| Marseille. Le MUCEM et le Fort Saint-Jean |
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| Marseille. Vue depuis Le MUCEM |
Située à côté du MUCEM, sur l'esplanade du J4, la Villa Méditerranée fut inaugurée en 2013 à l'occasion de l'année Capitale européenne de la culture.
Stefano Boeri dit avoir dessiné la villa en pensant aux désespérés qui tentent de franchir la Méditerranée pour y trouver une vie meilleure et disparaissent dans les flots. "Les pieds dans la terre, l'eau dans le ventre, la tête dans le ciel"
Le bâtiment atypique est pourvu d'un immense porte à faux au-dessus de l'eau et d'un amphithéâtre sous le niveau de la mer. Le porte à faux, du haut de ses 19 mètres oscille toutefois dangereusement et le bâtiment qui est la propriété de la Région accueille des expositions mais n'a jamais trouvé véritablement sa vocation.
La villa devrait donc être réhabilitée à l'horizon 2021 et accueillir la réplique de la grotte Cosquer, située dans les calanques.
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| Marseille. La Villa Méditerranée |
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| Marseille. Vue depuis l'esplanade J4 |
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| Marseille. Vue depuis l'esplanade J4 sur le Palais du Pharo |
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| Marseille. Vue depuis le MUCEM sur la Cathédrale de la Major |
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| Marseille. Vue depuis le MUCEM |
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| Marseille. Vue depuis le MUCEM sur la Villa Méditerranée |
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| Marseille. Vue depuis le MUCEM sur la Villa Méditerranée |
Le Fort Saint-Jean est relié au J4 par une passerelle haute. Ancienne commanderie des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem au XIIème siècle, pendant les Croisades, il servait de point de départ des troupes vers la Terre Sainte.
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean |
La commanderie était composée d'une chapelle, d'une église, d'un hôpital ainsi que du Palais du Commandeur. L'ensemble fut achevé en 1365.
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. Vue sur la Basilique Notre-Dame de la Garde |
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| Marseille. Vue depuis le Fort Saint-Jean |
La grande tour carrée fut édifiée par le Roi René entre 1447 et 1453 pour protéger le port de Marseille.
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. La Tour du Roi René |
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. La chapelle et la Tour du Roi René |
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. La Tour du Roi René |
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| Marseille. Vue sur le Vieux Port depuis le Fort Saint-Jean |
Tiens, un touriste !
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean |
A l'intérieur même du fort, le jardin des Ailantes permet de faire une pause... peu ombragée. Originaire d'extrême-Orient, l'ailante a été introduit en France au milieu du XVIIIème siècle. Planté comme arbre d'alignement le long des rues, sa capacité de propagation en fit une espèce commune, voire encombrante.
En 1857, le ver à soie de l'ailante fut introduit d'Inde. En 1861, 2000 propriétaires étaient adeptes de ce genre de sériculture qui fut un échec car les oiseaux et autres prédateurs consommaient les chenilles. La culture fut interrompue avec la naissance des textiles synthétiques.
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. Le jardin des ailantes |
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. Le jardin des ailantes. |
La tour ronde date du milieu du XVIIème siècle.
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. La Tour ronde |
Nous grimpons courageusement au sommet de la Tour du Roi René afin de bénéficier d'un panorama sur Marseille.
Le Fort saint-Nicolas, situé sur la rive sud de la Passe du port, fut construit à la demande de Louis XIV par mesure de rétorsion et pour affirmer son autorité sur la ville.
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. Vue depuis le sommet de la Tour du Roi René sur le Fort Saint-Nicolas |
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. Vue sur le Fort saint-Nicolas |
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| Marseille. Vue depuis le sommet de la Tour du Roi René. Basilique Notre dame de la Garde dite La Bonne-Mère |
En 600 avant JC, une colonie de Phocéens s'installa sur la rive nord de la calanque du Lacydon à l'emplacement de l'actuel Vieux-Port. Le fond marécageux fut progressivement asséché pour accueillir un port de commerce qui fut actif jusqu'au milieu du XIXème siècle.
A l'époque romaine, la Gaule faisait transiter par Massilia les épices commandées à Syracuse, Rhodes et Alexandrie. Au temps des croisades, les marchands marseillais disposant d'une franchise de commerce rapportaient de Saint-Jean d'Acre des cargaisons de cannelle, cardamone, fruits et tapis. C'est aussi à Marseille que le café fut introduit en France en 1644, en provenance de Constantinople.
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| Marseille. Vue depuis le sommet de la Tour du Roi René sur le Vieux-Port |
Lors de l'aménagement du Fort, Vauban avait prévu des logements pour les officiers et sous-officiers au cœur d'un ensemble de maisons alignées le long d'une petite rue, comme dans un village. Un four à pain, la citerne et le puits témoignent des activités domestiques du Fort et de la relative autonomie de ses occupants.
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. L a galerie des officiers |
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| Marseille. Le Fort Saint-Jean. L a galerie des officiers |
C'est déjà l'heure de la sortie ! Nous empruntons la passerelle ...
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| Marseille. Sortie du Fort Saint-Jean. |
... Et nous nous rendons devant l'église Saint-Laurent, une église de style roman provençal, construite au début du XIIIème siècle en pierre calcaire rose. C'est traditionnellement la paroisse des métiers de la mer. Elle domine la passe du Vieux-Port.
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| Marseille. l'église Saint-Laurent |
Sur le parvis de l'église, nous pouvons admirer un groupe en bronze, réalisé en 1911 par Louis Botinelly : "Le dresseur d'ours".
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| Marseille. "Le dresseur d'ours" sur le parvis de l'église Saint-Laurent |
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| Marseille. "Le dresseur d'ours" sur le parvis de l'église Saint-Laurent |
Un peu plus loin se trouve le monument "Au chevalier Roze" . Pendant la peste de 1720, Nicolas Roze, volontaire du dévouement, fit ensevelir lui-même dans les antiques caveaux des remparts, plus de mille cadavres amoncelés à la Tourette.
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| Marseille. Monument "Au Chevalier Roze" |
Après ces belles visites, il est temps de reprendre le chemin des docks afin de récupérer la voiture et de nous rendre à l'Estaque où nous attendent Alain et Jacqueline.
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| Marseille. Vue depuis l'esplanade |
Nous retrouvons Alain et Jacqueline pour un dîner en face du port de l'Estaque où nous admirons un superbe coucher de soleil.
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| Marseille. Le port de l'Estaque |
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| Marseille. Le port de l'Estaque |
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| Marseille. Le port de l'Estaque |
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| Marseille. Le port de l'Estaque |
Notre soirée se termine devant un concert du groupe "Poisson Rouille" dans lequel Alain est musicien. Poisson Rouille est un groupe amateur de blues cajun qui ne se prend pas au sérieux tout en offrant un spectacle de qualité .
En voici un extrait :
Il est l'heure de rejoindre notre hôtel pour une dernière nuit à Marseille.
A bientôt pour la dernière étape de notre petit séjour.
Eh, là le bassiste à droite c'est mon copain Alain ;-) ; salut Alain, merci pour la soirée sympa et à bientôt il nous reste pas mal de choses à voir dans ta belle ville :-)
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