vendredi 4 septembre 2015

Chine. Première partie. Pékin. 4 au 9 août 2015

Mardi  4 août 2015: Il est un peu plus de 13 heures (heure chinoise) lorsque nous arrivons à l'aéroport international de Pékin.  Plutôt que de céder à la facilité, nous décidons de rentrer tête baissée dans l'aventure et nous décidons de prendre un train en direction du centre-ville. 

Il nous faut pour cela prendre un billet  à la machine automatique et donc commencer par trouver un distributeur... Nous avons l'intention de tirer une somme conséquente car ici les dépenses se font toutes en espèces... Mais le distributeur n'accepte de nous donner que 1000 Yuan (CNY), ce qui représente environ 150 euros... Nous n'allons pas aller très loin avec cette somme. 

Pour prendre les billets à la machine automatique, c'est une autre aventure.
Celle-ci n'accepte pas les billets de 100 CNY qui nous ont été délivrés par le distributeur. Il nous faut l'aide d'un autre passager qui nous échange un billet de 100 CNY contre deux billets de 50 CNY... Amelyne se trouve immédiatement obligée de parler le mandarin... 

Nous arrivons  dans le centre de Pékin après un trajet de 30 minutes. A la sortie de la station, nous sommes immédiatement repérés et interpellés par des vélos taxis (les pousse pousse modernes) qui nous proposent de nous conduire à notre hôtel pour la somme de 100 CNY...  Amelyne monte dans le premier avec les valises et  JP et moi montons dans le second... 


Arrivée à Pékin

J'avoue que nous nous sommes demandés comment nos taxi-cyclistes, plus très jeunes,  allaient faire pour porter toutes ces charges à la force de leur mollets, lorsque nous nous sommes aperçus que leurs vélos étaient équipés de moteurs électriques.... Ce qui nous rappelle la dernière acquisition de Michèle qui a désormais un excellent moyen de se recycler ... 

Notre hôtel est assez loin, de quoi nous procurer de bonnes poussées d'adrénaline car la circulation est très dense et nos taxi-cyclistes  se faufilent dangereusement entre les files de voitures, aux intersections...  Mais ouf ! nous arrivons bientôt sains et saufs à notre destination. 


Arrivée à Pékin

Une bonne douche et un peu de repos dans notre chambre climatisée et JP et moi redescendons afin de poursuivre l'organisation de notre périple: la réservation de nos billets de train à la petite agence de voyages de l'hôtel.  Il y a encore une petite modification au programme, un des trains est complet et est remplacé par un trajet de nuit... en couchettes dures... cela promet... Bon l'addition est assez salée: 7800 CNY,  avec la commission, soit environ 1065 euros mais nous allons faire beaucoup de kilomètres, principalement en trains Grande Vitesse et nous sommes trois... Ce n'est donc pas si cher, comparé aux tarifs de la SNCF... 


Mais il faut tout régler en espèces et les distributeurs ne délivrent pas plus de 1000, voire 2000 CNY à la fois... Nous nous y reprenons à plusieurs fois afin de réunir la somme demandée à partir de nos trois cartes jusqu'à ce que celles-ci soient bloquées par la banque (retraits intempestifs et suspects en Chine ... ). 



Il nous reste à appeler la banque (heureusement nous sommes en semaine et avec le décalage horaire, c'est seulement le début de l'après-midi  en France).

Après toutes ces péripéties, nous retrouvons Amelyne douchée et pimpante et nous partons en quête d'un restaurant car nos estomacs commencent à crier famine !  La nuit tombe très vite ici et il est déjà l'heure de dîner. 

Nous repérons un petit restaurant sur le guide du routard dans le quartier de Dongcheng, où se trouve notre hôtel,  mais il nous faut nous faire expliquer l'adresse par le concierge et ce n'est pas une mince affaire. Après concertation avec plusieurs personnes, un appel téléphonique de réservation, il finit pas nous écrire l'adresse en chinois et nous fait un petit plan sommaire. 

Et nous voilà partis à la découverte de Pékin by night...

Contrairement à ce que nous avions pu imaginer, nous ne ressentons pas trop la pollution et nous n'éprouvons pas le besoin de porter un masque comme lors de de notre arrivée à Pingtung (Taïwan) il y a déjà 5 ans... D'ailleurs très peu de personnes en portent... Le ciel est aujourd'hui dégagé et la température acceptable. Il fait chaud mais c'est très supportable. 

Pékin. Quartier de Dongcheng


Un artiste de rue calligraphie des poèmes sur le sol à l'aide de gros pinceaux imbibés d'eau... Des poèmes qui s'effaceront au fur et à mesure que l'eau s'évaporera !  La poésie des mots n'en est que plus intense... 


Pékin. Quartier de Dongcheng


Pékin. Quartier de Dongcheng


Nous assistons devant le parvis d'une église chrétienne à une séance de danse collective (guangchangwu en chinois)...  Principalement des femmes, parfois d'un âge avancé, dansent sur la place publique au son d'un haut-parleur, sans retenue ni gêne du regard  d'autrui, exprimant liberté et joie de vivre...     Nous sommes en quelques heures, quelques pas, complètement transportés dans une autre culture, d'autres habitudes et cela nous parait extraordinaire !    


Pékin. Quartier de Dongcheng


Quelques mètres plus loin, un tricycle à moteur transporte sa petite famille. Ce type de véhicule est roi ici et transporte aussi bien de la marchandise que des individus... Des voies sont réservés aux véhicules à deux roues et à trois roues, motorisés ou non et les piétons ont intérêt à se ranger lorsque les coups de klaxon retentissent... Ils se déplacent plus vite que les voitures et n'hésitent pas à leur couper la route et à emprunter des raccourcis, c'est à dire des voies trop étroites pour les voitures,  pour arriver à destination... Les moteurs sont ici souvent électriques ce qui contribue heureusement à limiter la pollution. 


Pékin. Quartier de Dongcheng



Après une bonne marche... Les distances sont en effet très trompeuses sur les plans de Pékin car la ville est très étendue... Et de plus les noms de rues pas toujours indiqués... nous arrivons dans un quartier beaucoup plus populaire que celui de notre hôtel. 
Ici plus d'hôtels ni de magasins de luxe mais des ruelles étroites, des "hutong" qui furent construits sous la dynastie des Yuan. Le mot "hutong" est un mot d'origine mongole qui signifie "puits". Les maisons de ces quartiers étaient effectivement construites en fonction des puits disponibles. 


Pékin.  Hutong dans le quartier de Dongcheng

Nous y découvrons une  succession de minuscules boutiques dans lesquelles on ne sait pas toujours ce qui y est proposé, des petites épiceries, du linge qui sèche dans la rue, des joueurs attablés sur les trottoirs... 


Pékin. Quartier de Dongcheng



Pékin. Quartier de Dongcheng. 


Se dégagent de ce quartier modeste, de la nonchalance, de la joie de vivre... On est vraiment loin de la vie grouillante et trépidante que nous avions imaginée... 

Pékin. Quartier de Dongcheng

Nous finissons par trouver notre restaurant dans une des ces ruelles... Un petit restaurant  à la déco très sympa qui propose une cuisine savoureuse... 

Notre découverte du Pékin populaire se poursuit après ce délicieux dîner. 

Devant un magasin de musique, nous passons un moment musical et convivial inoubliable dont voici un petit aperçu... Pardonnez encore mes piètres talents de cinéaste amateur...  Nos premières impressions sont que nous adorons la Chine et Pékin !  







Nous repassons devant l'église et cette fois ce sont des couples d'un certain âge qui s'adonnent à la danse...


Pékin. Quartier de Dongcheng

Un peu plus loin, nous écoutons un joueur de erhu, un instrument traditionnel chinois de deux cordes, inventé il y a plus de 1000 ans. Le erhu est composé d'une caisse de résonance en bois recouverte d'une peau de serpent sur sa face avant. L'archet est coincé entre les cordes pour les faire vibrer. 

Pékin. Quartier de Dongcheng


Mais malgré ces incroyables découvertes, nous ressentons la fatigue du voyage, du décalage horaire et nous rentrons à l'hôtel et ne tardons pas à sombrer dans un profond sommeil... 



Mercredi 5 août 2015:  Nous avions du sommeil en retard et le réveil est difficile. Jp et Amelyne dorment 13h d'affilée. J'ai le temps d'aller à la piscine et de me doucher avant qu'ils ne s'éveillent.

Notre journée commence donc en début d'après-midi. Nous quittons l'hôtel à la recherche d'un restaurant et nous trouvons une formule très originale: le Food République. Nous achetons une carte de 100 CNY (environ 15 euros) et nous entrons dans une très grande salle avec de nombreuses échoppes. Nous choisissons nos plats et nous réglons avec la carte jusqu'à son épuisement. Puis nous nous installons sur des tables au milieu des stands pour déguster les spécialités choisies. Nous déjeunons à trois pour à peine plus de 15 euros: une formule gourmande et économique ! 

Nous partons ensuite à pied en direction de la Cité interdite qu'il était plutôt conseillé de visiter l'après-midi pour éviter les groupes.

Un peu de musique pour vous mettre dans l'ambiance... 











Nous poursuivons notre chemin sur la Chang'an Avenue ... 


Pékin. Quartier de Dongcheng.  Chang'ang Avenue 


Pékin. Quartier de Dongcheng.  Chang'ang Avenue 


Pékin. Quartier de Dongcheng.  Chang'ang Avenue 



Pékin. Quartier de Dongcheng.  Chang'ang Avenue 



Pékin. Quartier de Dongcheng.  Chang'ang Avenue 

Amelyne est rapidement invitée à participer à une partie de lancer de balle... Un jeu que nous ne connaissons pas... Elle n'a pas encore le coup de main !


Pékin. Quartier de Dongcheng.  Chang'ang Avenue 

 Mais comme nous l'avons déjà constaté, les distances sont trompeuses sur le plan et la Cité interdite est assez éloignée. 

L'entrée est difficile à trouver car le secteur est complètement sécurisé et il nous faut faire la queue afin de franchir une barrière de sécurité.  

Nous pénétrons dans l'enceinte de la cité et nous sommes déjà ébahis devant l'immensité de l'ancienne résidence des empereurs dont l'entrée est gardée par des lions féroces... 


Pékin.  Entrée de la Cité interdite


Pékin.  Entrée de la Cité interdite

Nous franchissons plusieurs cours avant de parvenir à la billetterie mais il est déjà 15h30 et elle est déjà fermée... Il nous faudra revenir demain... 


Pékin.  Entrée de la Cité interdite


Pékin.  Entrée de la Cité interdite


Il nous est heureusement encore possible de prendre des billets pour le parc Zhongshan, situé au sud de la Cité interdite , qui était à l'origine une extension du Palais impérial, réservée à l'usage de l'Empereur. 


Pékin.  Parc Zhongshan



Pékin.  Parc Zhongshan


Le parc n'a été ouvert au public qu'en 1914. Il est aménagé dans la tradition des jardins chinois avec son petit lac, ses parterres de fleurs, ses pavillons et ses temples au milieu de nombreux arbres dont des cyprès millénaires. 


Pékin.  Parc Zhongshan



Pékin.  Parc Zhongshan



Pékin.  Parc Zhongshan


Nous croisons assez peu d'occidentaux à Pékin et nous sommes donc observés avec curiosité notamment par les enfants... Et le même phénomène qu'à Taïwan se produit, les chinois aiment être photographiés avec les occidentaux et principalement avec Amelyne...   Bon là à titre très exceptionnel, c'est à moi à qui l'on a demandé en premier de poser avec les enfants... Mais c'est tout de même  mieux avec Amelyne... 

Nous avons constaté que les petites filles chinoises sont toujours souriantes et très élégantes, elles portent de jolies robes, de jolies sandales et sont coiffées avec beaucoup de soin...  L'enfant ici est roi... Les familles avec plusieurs enfants sont rares, conséquence de la politique de l'enfant unique, toujours en vigueur même si elle s'est récemment assouplie... 


Pékin.  Parc Zhongshan



Pékin.  Parc Zhongshan




Pékin.  Parc Zhongshan

Deux lions de pierre protègent le parc depuis 1918. 



Pékin.  Parc Zhongshan






















Après cette agréable visite, nous partons en direction du parc Beihai,  situé au nord de la Cité interdite,  autour du Lac Beihai (le lac du nord).

Sur le chemin, nous croisons un marchand ambulant de patates douces grillées. 


Pékin.  En direction du parc Beihai

Le parc Beihai couvre une superficie de 68 hectares dont 39 recouverts par les eaux et constitue un véritable havre de paix pour les habitants de Pékin et les touristes en majorité chinois (ce qui représente du monde !)

Le lac fut creusé et l’îlot fut construit au XIIème siècle sous la dynastie des Jin.  


Pékin.   Parc et lac Beihai



Pékin.  Parc et lac Beihai

Nous avons beaucoup marché sous la chaleur et une petite promenade en bateau sur le lac est la bienvenue. 


Pékin.  Promenade en bateau sur le lac Beihai

De magnifiques massifs de lotus fleurissent le long des rives...


Pékin. Parc Beihai.


Pékin.  Promenade en bateau sur le lac Beihai


Nous apercevons le pont en marbre de la Tranquillité éternelle qui mène à l’île des hortensias. 


Pékin.  Promenade en bateau sur le lac Beihai. Pont en marbre de la Tranquillité éternelle


L’île des hortensias est dominée par la pagode blanche, construite en 1651 lors de la venue du Dalai Lama à Pékin. 


Pékin.  Promenade en bateau sur le lac Beihai. Pont en marbre de la Tranquillité éternelle



Pékin.  Promenade en bateau sur le lac Beihai.



Pékin.  Promenade en bateau sur le lac Beihai. 

L'empereur  Kubilai Khan fit construire des palais sur les rives du lac et au pied de la colline qui domine le parc. Le jardin fut par la suite continuellement aménagé au cours des siècles avec de nouveaux pavillons, temples et ponts sur le lac. 

Le parc fut rattaché à la Cité interdite en 1403 et Madame Mao en fit son jardin privé avant qu'il soit rendu au public en 1976. 


Pékin.  Promenade en bateau sur le lac Beihai. 

A l'ouest de la porte sud, se trouve la Cité ronde (Tuancheng), une plate-forme circulaire édifiée en 1417. 


Pékin. Parc Beihai. Cité ronde

Nous empruntons le pont de la Tranquillité éternelle afin de monter à la Pagode blanche. 


Pékin. Parc Beihai. Accès à la Pagode blanche

Il nous faut passer par plusieurs pavillons... 


Pékin. Parc Beihai. Accès à la Pagode blanche

Tout le long du chemin, de grandes jarres recueillent des offrandes...


Pékin. Parc Beihai. Accès à la Pagode blanche


... Et des supports permettent d'accrocher ses souhaits... 


Pékin. Parc Beihai. Accès à la Pagode blanche



Pékin. Parc Beihai. Montée à la Pagode blanche

Nous continuons à traverser des temples ... 


Pékin. Parc Beihai.  Montée à  la Pagode blanche


Pékin. Parc Beihai.  Montée à  la Pagode blanche

... Et nous finissons par accéder à la Pagode blanche...


Pékin. Parc Beihai.  Montée à  la Pagode blanche



Pékin. Parc Beihai.  Autour de la Pagode blanche



Pékin. Parc Beihai.  Autour de la Pagode blanche

Nous redescendons et nous faisons une dernière promenade autour du lac afin d'admirer les magnifiques massifs de lotus et de profiter de la dernière lumière du jour... 


Pékin. Parc Beihai. 



Pékin. Parc Beihai.



Pékin. Parc Beihai.

... Car l'heure tourne, nous avons bien marché et nous commençons à avoir faim... 

Nous recherchons un restaurant dans le quartier de l'hôtel avec l'aide du guide du routard et nous faisons appel à deux vélos-taxis qui nous font payer deux fois le prix convenu et ne nous conduisent pas tout à fait à la bonne adresse ! 


Pékin. Jp en vélo-taxi


Nous finissons par trouver notre restaurant et nous sommes interpellés par le nombre important de personnes qui semblent attendre devant la porte. Nous entrons et l'on nous remet un ticket portant le numéro 70... 37 tables sont en attente avant nous... Pas étonnant toutes ces personnes devant le restaurant ! Nous décidons de prendre notre mal en patience et d'attendre tranquillement notre tour... Le restaurant doit avoir bonne réputation pour que tant de monde attende une table ! 


Pékin.  Restaurant Sijiminfu

Notre patience est récompensée car le repas est délicieux... La spécialité du restaurant est le canard laqué découpé par les cuisiniers devant la table... Un vrai spectacle... 


Pékin.  Restaurant Sijiminfu

L'addition est un peu plus élevée que dans les autres restaurants que nous avons testés mais nous avons été gourmands et nous avons voulu goûté à plusieurs plats en plus d'avoir commandé un vin d'une province de Chine qui était en fait un digestif ! Mais sans surprise, pas de voyage et pas d'aventure ! 

Nous rentrons tranquillement à pied à notre hôtel pour une nuit réparatrice.

Un des concierges de l'hôtel nous demande comment s'est passée notre journée, ce que nous avons fait et nous propose un chauffeur pour la journée,  pour la Grande Muraille pour un coût de 600 CNY (soit environ 90 euros). Nous avons prévu de faire la Grande Muraille depuis Mutianyu, un site un peu moins prisé que Badaling. Mutianyu est situé à 90 km de Pékin. le prix nous parait raisonnable. Nous prenons donc rendez-vous pour après demain (7 août). Au moins, pas besoin de faire appel à une agence de voyage et le concierge doit toucher une petite commission sur le forfait... 


Jeudi 6 août 2015: Ce matin, nous parvenons à quitter l'hôtel à 10 heures. Nous allons prendre notre petit-déjeuner en espérant trouver une formule occidentale car la cuisine chinoise au petit-déjeuner ne nous tente pas vraiment ! Pas de formule vraiment sucrée mais une approche du breakfast anglais... 

Nous partons vers la Place Tian'Anmen et nous passons de nouveau les contrôles de sécurité (Tout le secteur de la Place Tian'Anmen et de la Cité interdite est sécurisé). 

Nous découvrons une place gigantesque de 40 hectares, la place la plus étendue du monde ! Les monuments qui l'entourent sont très représentatifs de la période communiste : de grands bâtiments staliniens, sans âme et sans aucun charme... 

Au centre, se dresse le drapeau chinois que la garde relève chaque jour à l'aube et abaisse au crépuscule. Cette place fut le théâtre d'une répression violente, le 4 juin 1989 lors du Printemps de Pékin.  


Pékin. Place Tian'Anmen



C'est de la porte de la Paix céleste, entrée sud de la Cité interdite, que Mao proclama la république populaire de Chine le 1er octobre 1949.  


Pékin. Place Tian'Anmen et entrée de la Cité interdite.  


Pékin. Place Tian'Anmen et entrée de la Cité interdite.  


A l'est de la place, se trouve le Musée national de Chine, inauguré en 2011 que nous n'aurons pas le temps de visiter bien qu'il soit gratuit sur présentation du passeport. 


Pékin. Place Tian'Anmen.  


Au sud de la place, à l'emplacement de l'ancienne Porte de Chine, a été construit entre 1976 et 1977,  juste après le décès de Mao, un mausolée dans lequel repose le corps embaumé de l'ancien président, dans un cercueil de marbre et de verre. 
La visite ne s'effectue que le matin et attire énormément de monde... Nous n'aurons pas non plus le temps de l'effectuer...  

Pékin. Place Tian'Anmen . mausolée du président Mao 


De part et d'autre du mausolée, deux bas-reliefs représentent des combattants de la Révolution. 


Pékin. Place Tian'Anmen . Bas-relief devant le mausolée du président Mao 



Pékin. Place Tian'Anmen . Bas-relief devant le mausolée du président Mao 


Au centre de la place entre le mausolée et le musée national de Chine, est érigé le Monument au héros du peuple, un obélisque haut de 38 mètres, construit entre 1952 et 1958 à la gloire de la révolution chinoise.  La stèle est gravée de huit mots dorés dédiés par le Président Mao: "Que les héros du peuple soient éternels". 

Pékin. Place Tian'Anmen . Monument aux héros du peuple. 



Pékin. Place Tian'Anmen . 



Pékin. Place Tian'Anmen . 

 
... Et notre jeune occidentale blonde préférée est à nouveau photographiée... 


Pékin. Place Tian'Anmen .


Nous quittons la place Tian'Anmen pour entrer dans la Cité interdite. L'entrée sud (la porte de la Paix céleste) est surmontée d'un immense portrait de Mao. 


Pékin.  Cité interdite. Porte de la paix céleste


Nous franchissons  à nouveau plusieurs portes avant d'accéder à la billetterie... Il nous faut faire environ la queue une heure pour acheter nos billets et entrer dans l'enceinte de la cité. 


Pékin.  Cité interdite.

Pékin.  Cité interdite.

Pékin.  Cité interdite.


Une fois passée la porte du Midi, nous arrivons dans la cour extérieure qui est  absolument grandiose. C'est l'Empereur Yongle qui fit construire la cité entre 1407 et 1420.  La construction nécessita plus d'un million d' ouvriers et esclaves. 
Entre 1420 et 1911, 24 empereurs y  ont résidé. 

Le plan de la Cité interdite correspond  à celui d'une gigantesque maison traditionnelle chinoise. Des milliers de personnes travaillaient dans la cour extérieure sans pouvoir toutefois y résider.  C'est ici que se traitaient les affaires de la Cour et que se déroulaient les grandes cérémonies. 

Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure

Avant 1924, année où la Cité interdite fut ouverte au public, personne d'autre que l'Empereur et sa cour n'avaient le droit de s'en approcher ou de la regarder. 
La Cité interdite mesure près d'un kilomètre de long et 750 mètres de large... De quoi s'y perdre... 

Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure

Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure

Nous tentons de visiter, sans but précis tant la cité est immense, les différents palais et pavillons au noms empreints de poésie , mais il y en a tant que nous n'en viendrons pas à bout... 

Nous arrivons devant le palais de l'Harmonie suprême. La cour immense pouvait contenir 100 000 personnes lors des grandes cérémonies. L'accès au palais se fait par des escaliers qui franchissent trois niveaux de terrasses. 


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure.  Accès au Palais de l'Harmonie suprême 

Au centre se trouve une longue dalle de marbre sculptée de neuf dragons, au-dessus de laquelle passait le palanquin impérial.  

Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure.  Accès au Palais de l'Harmonie suprême 


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure.
 Accès au Palais de l'Harmonie suprême
 

Le palais de l'Harmonie suprême (Tai He Dian) est le plus grand palais de la Cité. Il fut édifié en 1420 et reconstruit en 1695. Se déroulaient dans ce palais les cérémonies majeures de l'Empire.  


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure. Palais de l'Harmonie suprême 


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure. Terrasse devant le Palais de l'Harmonie suprême 


Devant le Palais de l'Harmonie suprême, trônent la tortue-dragon qui est un symbole de longévité et de réussite... 


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure. Terrasse devant le Palais de l'Harmonie suprême . La tortue-dragonT

... Ainsi que la grue qui est également un symbole de longévité...


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure.
Terrasse devant le Palais de l'Harmonie suprême. La grue
 


Nous pouvons également admirer sur la terrasse, un superbe cadran solaire en marbre.


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure.
Terrasse devant le Palais de l'Harmonie suprême.
 Cadran solaire en marbre. 
 


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure.  Arrière du Palais de l'Harmonie suprême. 


Le Palais de l'Harmonie préservée (Bao he dian) était le lieu où étaient organisés les grands banquets, les réceptions des ambassadeurs et des princes vassaux. C'est ici également que se déroulaient les grands concours impériaux de recrutement de fonctionnaires. 

Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure. Palais de l'Harmonie préservée. 

L’extrémité des avant-toits est recourbée et recouverte de tuiles vernissées jaunes. Le jaune symbolisant la Terre qui représente elle-même le centre de l'Univers. A l'époque des Ming et des Qing, seuls les bâtiments impériaux pouvaient être couverts de tuiles jaunes. 
Sur les tuiles d'arêtes, on aperçoit des  figurines en terre vernissée perchées sur les angles. Ces animaux et personnages mythiques sont censés protéger les bâtiments des esprits malfaisants. 
A l’extrémité, le Prince Min de Qi chevauche une poule. Les figurines sont toujours en nombre impair de 1 à 9 en fonction de l'importance de l'édifice. 

Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure. Palais de l'Harmonie préservée. 


D'immenses jarres de bronze sont réparties dans la Cité et permettaient d'avoir des réserves d'eau en cas d'incendie... 

Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure


Entre les Palais de l'Harmonie suprême et de l'Harmonie préservée, se trouve le Palais de l'Harmonie du Milieu (Zhong He Dian). Plus petit que ses voisins, il fut également construit en 1420 et restauré en 1627.   L'Empereur s'y arrêtait pour méditer avant les grandes cérémonies. 


Pékin.  Cité interdite. Cour extérieure. Palais de l'Harmonie du Milieu


Nous arrivons dans la cour intérieure qui était l'espace privé de la cité . C'est ici que vivait l'Empereur. Les personnes extérieures à la Cour ne pouvaient  approcher de moins de 20 pas la Porte des Grands Ancêtres. 

Le Palais de la Pureté Céleste (Qianging gong) est un des plus anciens palais de la Cité. Il abritait les appartements des Ming et des premiers empereurs Qing. Il comprenait 10 chambres afin de déjouer les tentatives d'assassinat. Il est devenu par la suite une salle d'audience. 

Pékin.  Cité interdite.  Cour intérieure. Palais de la Pureté céleste.


Un peu plus au nord, le palais de l'Abstinence (Zhai gong) fut construit en 1731 à l'époque de la dynastie Qing. L'Empereur y pratiquait le jeûne avant les cérémonies du sacrifice.  

Pékin.  Cité interdite.  Palais de l'Abstinence


Pékin.  Cité interdite.  Palais de l'Abstinence


Pékin.  Cité interdite.  Palais de l'Abstinence

Pékin.  Cité interdite.  Palais de l'Abstinence


Pékin.  Cité interdite.  Palais de l'Abstinence


Pékin.  Cité interdite.  Palais de l'Abstinence

La chaleur est aujourd'hui étouffante dans la Cité interdite et les ruelles sont interminables... Nous prenons la direction du jardin impérial dans l'espoir d'y trouver un peu moins de monde et un peu de fraîcheur... Mais nous sommes loin d'être les seuls à avoir eu cette idée et il y a foule ! 

Le Jardin impérial date de 1420 et couvre une superficie de 12000 m2. Il contient de nombreux pins centenaires, des cyprès plusieurs fois centenaires, de la glycine chinoise et une vingtaine de bâtiments disposés de façon symétrique. 

Pékin.  Cité interdite.  Jardin impérial


Pékin.  Cité interdite.  Jardin impérial


Pékin.  Cité interdite.  Jardin impérial


Le Pavillon des dix mille printemps (wan chun ting) , construit en 1535, était dédié à l'empereur en l'honneur de qui on criait "Dix mille vies", ce qui est à l'origine du nom  du pavillon.  

Pékin.  Cité interdite. Jardin impérial. Pavillon des dix mille printemps. 


Le Xiezhi est un animal de la mythologie chinoise. Placé devant la porte de Jianyi dans le jardin impérial, il exprimait la volonté impériale de punir le mal et d'encourager le bien. 

Pékin.  Cité interdite. Jardin impérial. Le xiezhi


La colline de l'élégance accumulée (Dui xiu shan) est une colline artificielle haute de 10 mètres. Elle est surmontée du pavillon de la vue impériale (yujing ting).  Empereurs, impératrices et concubines impériales y accédaient par un petit sentier. 

Pékin.  Cité interdite. Jardin impérial.  Colline de l’Élégance accumulée. 


Nous ressortons du Jardin impérial et nous poursuivons notre visite de la Cour intérieure.
Le Palais de la Nourriture de l'esprit (Xang xin dian) comprenait une chambre à coucher et un cabinet de travail. Les empereurs depuis Yong Zhend  y habitaient et y expédiaient les affaires courantes de l'état. 

Pékin.  Cité interdite.  Palais de la Nourriture de l'esprit. 


Le Palais de la nourriture de l'esprit est gardé par deux lions de bronze: à droite, un lion mâle qui tient une boule sous sa patte, symbole de la puissance...  

Pékin.  Cité interdite.  Palais de la Nourriture de l'esprit. 


... Sur la gauche, une lionne tient sous sa patte un lionceau,  symbole de l'amour maternel. 

Pékin.  Cité interdite.  Palais de la Nourriture de l'esprit. 


Nous arpentons la Cité interdite depuis déjà plusieurs heures dans la foule et dans la chaleur... Nous sommes loin d'avoir tout visité car la Cité compte 8704 pièces (et non 9999 comme le dit la légende, le chiffre neuf étant chez les chinois un symbole de longévité). Nous sommes épuisés, assoiffés et affamés et nous décidons de ressortir par la porte nord ou porte de la Prouesse divine (Shen Wu Men) . 

Pékin.  Cité interdite. Porte de la prouesse divine






Nous nous accordons une pause reposante et rafraîchissante au Alley Cafe Restaurant, repéré dans le Lonely Planete  et nous nous y offrons quelques douceurs  (assez rares en Chine où l'on ne trouve principalement que de la nourriture salée...)  bien méritées... 



Pékin.  Alley Cafe










Une fois requinqués, nous nous dirigeons vers la Colline du Charbon, une colline artificielle haute de 108 mètres, érigée en 1420 dans le prolongement de la Cité interdite,  avec les débris de cette dernière. La colline était censée protéger la Cité des mauvais esprits venant du nord. 

En bas de la colline, nous passons devant l'arbre d'où le dernier Empereur Ming, Chongzhen,  se pendit en 1644 au moment où une armée de 400 000 paysans (Mandchous) pénétrait dans  Pékin.  




Pékin.  Colline du Charbon

Nous empruntons un chemin qui mène au sommet de la colline sur laquelle ont été construits en 1751, cinq pavillons agencés de façon symétrique... Seul l'Empereur avait le droit de s'y promener. 


Pékin.  Colline du Charbon 


Le pavillon de Wanchu domine la colline. 


Pékin.  Colline du Charbon . Pavillon  de Wanchu


Depuis le sommet de la colline, nous profitons d'un superbe panorama sur Pékin et le Grand théâtre national...


Pékin.  Vue depuis la  Colline du Charbon 


... Et sur la Cité interdite dont nous mesurons encore d'avantage l'immensité... 


Pékin.  Colline du Charbon 


Nous redescendons de la colline en admirant au passage les différents pavillons... 


Pékin.  Colline du Charbon 


Pékin.  Colline du Charbon 



Pékin.  Colline du Charbon 


Nous prenons alors un vélo-taxi (rickshaw) afin de nous rendre au sud du Lac Qianhai, un quartier historique, touristique, très animé et très pittoresque... 


Pékin.  Lac Qianhai

Nous admirons quelques vieux sampans... 


Pékin.  Lac Qianhai



Pékin.  Lac Qianhai


Nous sommes en fin d'après-midi et nous avons l'impression que le tout Pékin s'est rassemblé sur les rives du lac Qianhai pour prendre ici le temps de vivre... petits artisans, masseurs, joueurs d'échecs, de dames ou de mah-jong, musiciens de rue... ont pris possession des lieux au grand plaisir des touristes et des pékinois... 


Pékin.  Sur les rives du Lac Qianhai. Fabrication de médaillons en os


Pékin.  Sur les rives du Lac Qianhai.





La nuit commence à tomber et les rives sur lesquelles se succèdent cafés et restaurants s'illuminent... 


Pékin.  Lac Qianhai.

  
Pékin.  Sur les rives du Lac Qianhai.
  

Dans la La plupart des restaurants , se produisent des petits orchestres ou chanteurs... 


Pékin.  Sur les rives du Lac Qianhai.







Nous nous rendons dans un hutong à proximité du lac,  avec ses maisons traditionnelles, restaurées et nous y trouvons également une multitude de petits restaurants et de boutiques artisanales...

 Nous finissons notre soirée dans un de ces restaurants qui propose de la live music et nous y dégustons plusieurs sortes de délicieux rouleaux de printemps ... 









Pékin.  Dîner à proximité du lac Qianhai


... Amelyne s'est déjà fait des amies... 


Pékin.  Dîner à proximité du lac Qianhai


Pékin.  Dîner à proximité du lac Qianhai. Live music


Il est grand temps de regagner notre hôtel dans un rickshaw à 4 places car une longue journée nous attend demain... 



Vendredi 7 août 2015: Au programme aujourd'hui: la grande Muraille...  Nous partons prendre un petit déjeuner rapide avant de regagner notre hôtel où nous attend notre chauffeur à 9 heures précises. 

Après un trajet de 90 km, nous arrivons à Mutianyu, le site que nous avons choisi pour découvrir la Grande muraille car il est un peu moins fréquenté que celui de Badaling. 

Nous pensions arriver dans un secteur sauvage et nous entrons dans un grand parking souterrain, très moderne... Notre chauffeur nous conduit devant des guichets où nous achetons des billets pour la Grande muraille, pour le bus qui va nous y conduire et pour la télécabine ou le télésiège. 

Nous traversons ensuite une grande zone commerciale dans laquelle vendeurs de souvenirs, de vêtements, de nourriture et de boissons tentent de nous convaincre d'entrer dans leurs petites échoppes... Nous nous contentons d'acheter quelques fruits frais et secs... 

Un bus nous mène quelques kilomètres plus loin au départ de la télécabine... 

La section de Mutianyu, restaurée en 1983 s'étend sur 3 km à travers les montagnes...  Nous sommes impatients de la découvrir... 


La Grande Muraille . Mutianyu



Nous voilà partis... 


La Grande Muraille . Mutianyu


Nous vivons,  à notre descente de la télécabine,  un moment tout à fait magique... Cela nous parait complètement incroyable de nous trouver enfin sur la Grande Muraille, qui symbolise la civilisation chinoise et ondule sur 6700 km d'ouest en est... soit près d'un sixième de la circonférence de la Terre ! 


La Grande Muraille . Mutianyu


... Même les photos paraissent sortir tout droit de notre imaginaire sur cette portion de muraille noyée sous la brume... 


La Grande Muraille . Mutianyu


Et pourtant, promis, nous y étions !  La preuve ! 


La Grande Muraille . Mutianyu


Faute d'entretien, la première muraille bâtie en terre,  dès le VIIème siècle avant JC, tomba en ruine et la muraille actuelle est principalement l'oeuvre des Ming (1368-1644). Les travaux durèrent deux siècles et utilisèrent cette fois pierres et briques cuites. 


La Grande Muraille . Mutianyu


La Grande Muraille . Mutianyu


Près d' un million de soldats y étaient mobilisés et communiquaient  grâce à un système de signaux de feux... 


La Grande Muraille . Mutianyu


La Grande Muraille . Mutianyu


La Grande Muraille a la réputation d'être le plus grand cimetière du Monde... Environ 10 millions d'ouvriers y sont morts pendant les travaux. Mais ils n'auraient pas été enterrés dans la muraille elle-même, contrairement à la légende, mais dans les environs immédiats... 


La Grande Muraille . Mutianyu


Au XIXème siècle, la Muraille tomba en désuétude et les villageois utilisèrent ses briques pour construire des fermes.  Les autorités chinoises décidèrent après la mort de Mao d'en restaurer de larges tronçons. 


La Grande Muraille . Mutianyu


la section de Mutianyul relie le passage de Juyongguan à l'ouest et la Grande muraille de Gubeikou à l'est. Elle fut construite durant la dynastie Qi du nord (550-557) et reconstruite durant la dynastie Ming  dans le but de renforcer son potentiel défensif. Elle a été restaurée en 1983. 


La Grande Muraille . Mutianyu



Elle a servi de protection au nord pour la capitale et les mausolées impériaux pendant des générations. 

La Grande Muraille . Mutianyu


Elle s'étend à travers d'imposantes montagnes et de grandes crêtes de granit. 
22 tours de garde sont disséminées à des intervalles proches sur cette partie de la grande Muraille. 

La Grande Muraille . Mutianyu


Les paysages sont à couper le souffle sur les montagnes et sur les bois ! La Muraille est ici entourée de pins qui ont pour certains plus de 300 ans . 

La Grande Muraille . Mutianyu


La Muraille mesure  entre 6 et 7 mètres de hauteur et,entre 3 et 6 mètres de large... La montée est ardue et les marches sont irrégulières... Un bel exercice physique... 

... Comme le dit Ségolène Royal: " Qui n'est pas venu sur la Grande Muraille n'est pas un brave, et qui vient sur la Grande Muraille conquiert la bravitude"

La Grande Muraille . Mutianyu


... Alors, pas de doute,  pour ce qui nous concerne... la bravitude est une qualité que nous pouvons ajouter à notre palmarès ! 

La Grande Muraille . Mutianyu


La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu


Nous arrivons sur une partie beaucoup moins fréquentée de la section de Mutianyu... Beaucoup de familles avec des enfants, des personnes d'un certain âge arrivent sur la Grande Muraille mais ne vont pas jusqu'au bout de la section restaurée... 


La Grande Muraille . Mutianyu


... Nous voilà presque seuls sur la septième nouvelle Merveille du Monde * !  N'est-ce pas extraordinaire ! 

* Les sept nouvelles Merveilles du Monde, suivant un vote organisé par la Newseven Wonders Foundation en 2007,  sont en effet : la Grande Muraille de Chine, Petra (Jordanie), Le Christ Rédempteur (Brésil), Le Machu Picchu (Pérou), Chichen Itzà (Mexique), Le Colisée (Italie) et le Taj Mahal (Inde)... Il ne nous en reste plus que six à visiter... Quoique j'ai vu le Colisée lorsque j'avais 8 ans... 


La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu


Nous voilà arrivés à l'extrémité de la section restaurée de Mutianyu... 


La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu



... Au-delà, c'est aux risques et périls du randonneur ! 


La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu


... Il nous reste donc à redescendre... et à soutenir Jp qui a hélas présumé de ses forces et de la capacité d'un de ses genoux et qui entreprend le chemin du retour avec beaucoup de difficultés (qui me rappellent ma descente du lac Capitello en Corse, il y a tout juste un an !) 


La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu


... En chérissant chaque pierre,  chaque brique de ce mythique édifice !  


La Grande Muraille . Mutianyu

La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu


Nous parvenons malgré tout à la station de la télécabine... Nous ne tenterons pas la descente en toboggan, compte tenu de la situation... 


La Grande Muraille . Mutianyu



La Grande Muraille . Mutianyu


Ouf !  Nous sommes très tristes pour Jp et je suis bien placée pour mesurer sa douleur... mais nous avons passé une fabuleuse journée ... 


La Grande Muraille . Mutianyu. Descente en télécabine 

Nous reprenons le bus, retrouvons avec un peu de retard notre chauffeur... et nous regagnons Pékin après plus de deux heures de route,  compte tenu des embouteillages de fin de journée... et notre hôtel... 
Nous partons en quête d'un anti-inflammatoire pour Jp mais nous sommes arrêtées dans notre élan par un très violent orage qui nous ramène complètement trempées à l'hôtel...  Nos projets pour la soirée sont compromis et nous nous consolons à la piscine au-dessus de laquelle nous voyons passer de très impressionnants éclairs... 


Samedi 8 août 2015: La nuit a été très difficile pour Jp... Notre matinée se résume à appeler Mondial Assistance, à nous renseigner à l'accueil de l'hôtel afin de trouver une pharmacie, une banque qui pourrait nous délivrer des espèces... Jp renonce à se rendre à l'hôpital de Pékin après s'être renseigné sur les modalités d’accueil des étrangers: une organisation kafkaïenne ! Il  faut passer par 7 services différents ! 

Alors nous allons acheter deux béquilles à la pharmacie la plus proche (30 euros pour les deux...  C'est du made in China !) en plus des anti-inflammatoires. Celles-ci ne sont toutefois pas idéales. Nous allons jusqu'à envisager le déambulateur et même le fauteuil roulant tant Jp a du mal à marcher !  Mais les béquilles sont tout de même plus transportables et plus maniables... 


Pékin. Jp après la grande Muraille

Après avoir déjeuné à proximité de l'hôtel, nous abandonnons lâchement Jp à son triste sort ... Il va tenter de se rendre à la Bank of China avant d'aller se reposer... Nous espérons sincèrement  que cette journée de repos lui permettra de pouvoir à nouveau marcher demain... Il a tellement rêvé de ce voyage ! 

Nous partons Amelyne et moi en métro jusqu'au Palais d'été. 

Tout un périple avec changement de ligne.  Heureusement que j'ai ma guide chinoise avec moi, car je n'aurais pas pu m'en sortir seule... pour acheter mon billet, m'y retrouver sur le plan en chinois ! 

Plan du métro de Pékin.



Pékin. Métro


Le Palais d'été est situé à 15 km de Pékin dans le district de Haidian.  Il nous faut prendre un taxi depuis la sortie de la station de métro pour nous y rendre. 

Le Palais d'été et son parc furent aménagés par l'Empereur Qianlong en 1750 pour sa mère, l'Impératrice Nihulu. Les Ming le baptisèrent Jardin des Collines merveilleuses, puis il fut renommé Jardin des vagues claires.  


Pékin.  Palais d'été. Lac Kunming 


En 1860, le Palais fut dévasté par les troupes anglo-françaises. Il fut à nouveau malmené en 1900 durant la révolte des Boxers (Mouvement qui se termina par la chute de la dynastie des Qing en 1912 et par la création de la République de Chine).


Pékin. Palais d'été. Lac Kunming


L'Impératrice Cixi  dépensa pour le reconstruire en 1886 et 1902 des sommes considérables et utilisa le budget destiné à la marine de guerre chinoise. 

Le parc est gigantesque: 290 hectares dont les 3/4 sont occupés par le lac Kunming complètement gelé en hiver, 3000 édifices, 420 000 arbres... 

Sur la gauche en entrant, nous pouvons admirer le pont aux dix-sept Arches qui permet d'atteindre l’île du Sud. Les touristes (principalement chinois) sont partout... Il n' y a qu'à regarder le monde sur le pont ! 


Pékin. Palais d'été.  Le pont aux dix-sept arches


Nous nous dirigeons vers le pont  afin de nous rendre dans  l’île du sud, l'île de Nanhu et nous passons devant une statue de bronze représentant un bœuf. Selon une légende chinoise, Yu le Grand utilisa un bœuf de bronze pour empêcher une inondation.  La présence d'un bœuf de bronze à l'entrée du Palais d'été est censée avoir la même fonction...

Pékin. Palais d'été. Statue de bronze d'un bœuf


 ... Puis par le kiosque du Réveil du Printemps ... 

Pékin. Palais d'été. Kiosque du Réveil du Printemps. 


Le pont aux dix-sept arches d'une longueur de 150 mètres, comprend 544 lions sculptés, tous dans des positions différentes. 


Pékin. Palais d'été. Sur le Pont aux dix-sept arches



Pékin. Palais d'été. Vue sur le  Lac Kunming depuis l'île du sud


Nous apercevons en face les toits recourbés des bâtiments impériaux...


Pékin. Palais d'été.   Vue sur le Lac Kunming et sur les bâtiments impériaux depuis l'île du sud


Pékin. Palais d'été.   Vue sur le Lac Kunming et sur les bâtiments impériaux depuis l'île du sud


Nous apercevons également la Pagode Yu Feng sur la colline Yu Quan.


Pékin. Palais d'été.   Vue sur le Lac Kunming et sur la pagode Yu Feng depuis l'île du sud


Nous embarquons à bord d'un bateau afin de nous rendre sur la colline de la Longévité millénaire et nous pouvons admirer sur la rive, le temple du Roi Dragon. 


Pékin. Palais d'été.   Île de Nanhu. Temple du Roi Dragon


Pékin. Palais d'été.   Sur le bateau



Pékin. Palais d'été.   Sur le bateau


Nous approchons de la Colline de la Longévité millénaire sur laquelle se trouvent les principaux bâtiments impériaux... Le Palais de la Bienveillance et de la Longévité sur la droite, la Pagode des Fragrances Bouddhiques au centre... 


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire


... Nous accostons près d' un impressionnant  bateau en marbre (Shifang).
Appelé bateau de la Clarté et du Confort, le premier bateau de marbre fut construit par l'Empereur Qianlong en 1755 et détruit par le corps expéditionnaire franco-anglais en 1860. 
L'Impératrice Cixi en fit reconstruire un plus moderne et plus occidental en 1893 afin d'y prendre le thé... 


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. Bateau de marbre


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. Les hangars à bateaux



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire


Plusieurs ponts enjambent le lac de Kunming dont le pont de la Ceinture de Jade ou pont Gaoliang qui est réputé pour son arche unique qui permettait à l'Empereur de passer avec son navire-dragon et de se rendre à la rivière Yu voisine. 

Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. Pont Gaoliang


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire


Depuis le Pavillon des Fragrances bouddhiques, nous bénéficions d'un magnifique panorama sur le Palais et sur Pékin...

Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. 
Vue depuis le pavillon des Fragrances bouddhiques



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. Pavillon des Fragrances bouddhiques



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. 
Vue depuis le pavillon des Fragrances bouddhiques


Nous apercevons notamment le Pont aux dix'sept Arches, l'île de Nanhu et le temple du Roi Dragon. 


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. 
Vue depuis le pavillon des Fragrances bouddhiques


Le Pavillon des Fragrances bouddhiques est doté d'une belle pagode octogonale de quatre étages, haute de 40 mètres. 


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.  Pagode des Flagrances bouddhiques.

Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.  Pagode des Flagrances bouddhiques.



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.  Bouddha
 Pavillon des Flagrances bouddhiques.



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.
 Pavillon des Flagrances bouddhiques. Bouddha Guanyin aux mille mains



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.
  Pavillon des Flagrances bouddhiques.

Nous passons devant la Pavillon de la Mer de la Parfaite Sagesse dont la façade, en partie couverte de céramique jaune et verte, dessine des niches peuplées de statuettes de Bouddha. 


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.  Pavillon de la Mer de la Parfaite Sagesse


Nous poursuivons notre visite et nous montons tout en haut de la colline de la Longévité millénaire...


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. 


... Nous y découvrons de nouveaux bâtiments qui dominent le paysage... 


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. 



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.  



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.  



Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. 

Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. 


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.  


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire.  Bouddha


Nous redescendons au nord de la colline de la Longévité millénaire et nous arrivons rue de Suzhou... L'Empereur n'était pas autorisé à se mêler au peuple. Il reconstitua donc un canal bordé de quais commerçants et peuplé d’eunuques déguisés en marchands, clients... La rue de Suzhou est aujourd'hui fréquentée par de vrais badauds... 

Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. Rue de Suzhou.


Pékin. Palais d'été.   Colline de la Longévité millénaire. Rue de Suzhou.


Nous n'avons une fois de plus pas eu le temps de tout visiter dans ce gigantesque Palais d'été mais l'heure tourne et nos gambettes fatiguent... Nous en ressortons donc par la Porte du nord, et nous reprenons le métro pour le Temple du Ciel et le Parc Tiantan (environ 1 heure de trajet et 2 changements !).

Le Temple est hélas fermé mais nous pouvons visiter le parc, ouvert jusqu'à 21 h. Le parc Tiantan fut  construit hors de la ville en 1420 sur une surface de près du double de celle de la Cité Interdite. 

On y retrouve l'opposition du yin et du yang , du ciel et de la terre... la base du parc est carrée à l'image de la terre tandis que le haut est arrondi comme le ciel. 

Jadis réservé à l'entourage de l'Empereur, le parc est ouvert au public depuis 1949. 
Il est planté de 4000 cyprès parfois plusieurs fois centenaires. C'est un haut lieu de l'animation populaire: Tai-chi, danses, gym douce, jeux de cartes, d'échecs, notamment sous la galerie Changlang longue de 350 mètres. 

Pékin.  Parc Tiantan. Galerie Changlang

Pékin. Parc Tiantan


Pékin. Parc Tiantan


Nous avons hélas une vue incomplète sur le magnifique Temple du Ciel et sa pièce maîtresse, la salle de Prière pour de bonnes moissons, édifiée en 1420 : Une rotonde en bois, avec une triple toiture de tuiles bleues, haute de 40 mètres et d'un diamètre de 30 mètres. 

Pékin. Temple du Ciel. Salle de Prière pour une bonne moisson

La triple toiture fut réparée dans les années 1930 et 1970 puis en 2006. Sur la terrasse qui précède l'édifice, l'Empereur revêtait ses vêtements de cérémonie.

Pékin. Temple du Ciel. Salle de Prière pour une bonne moisson


Au sud-ouest de l'ensemble, le Hall de l'Abtinence abritait durant les périodes de cérémonie les nuits de l'Empereur, qui devait s'abstenir. 

Pékin. Temple du Ciel.  Hall de l’Abstinence


A défaut d'avoir pu effectuer la visite du Temple du Ciel, nous avons le plaisir de le voir illuminé...

Pékin. Temple du Ciel. Salle de Prière pour une bonne moisson


Pékin. Temple du Ciel. Salle de Prière pour une bonne moisson


Pékin. Temple du Ciel. Salle de Prière pour une bonne moisson


Un joueur de flûte donne un peu de magie à la fin de notre visite... 

Pékin. Devant le temple du Ciel


Nous reprenons le métro et nous rejoignons JP avant d'aller dîner en taxi dans notre premier restaurant situé dans un hutong: "Little Yunnan"

Un proverbe chinois pour clore notre journée ainsi que notre très agréable et passionnant séjour à Pékin: "Les ruelles de Pékin, les hutong, sont aussi nombreuses que les poils d'une vache"


Dimanche 9 août 2015: Nous  quittons notre hôtel à 9h30 après notre petit déjeuner très peu occidental !

Nous prenons un taxi pour la gare de Pékin sud où nous devons prendre un train grande vitesse pour Shanghai à 11h. 

Nous aurions eu encore beaucoup à voir à Pékin  et nous nous promettons d'y revenir un jour !  



Avant la poursuite de notre voyage, je vous fais part de nos premières impressions sur la Chine et sa capitale :

Le soleil est le plus souvent voilé sous une brume de chaleur ou de pollution qui hélas bouche l'horizon. 


L'air parait moins pollué que ce que nous avions imaginé. Très peu de pékinois portent un masque et nous n'éprouvons pas le besoin d'en porter nous-mêmes. 

Il y a beaucoup de monde, principalement sur les sites touristiques (1,4 milliard de chinois, soit 19 % de la population mondiale,  ne peuvent pas passer inaperçus en Chine !   Ils sont donc présents partout !

Pékin. Palais d'été

Mais nous arrivons à trouver des petits quartiers plus tranquilles et la ville ne nous parait pas aussi grouillante que ce que nous avions encore une fois imaginé... 

Les chinois et les pékinois en particulier nous sont apparus comme assez détendus et enclins à s'accorder des moments de plaisir : ils jouent, dansent, chantent, font de la musique partout, dans les rues, les parcs, sur les parvis... 

Les chinois ne sont pas très propres, ils jettent leurs détritus par terre... mais en contrepartie, il y a beaucoup de personnel de nettoyage, surtout dans les quartiers touristiques et la ville est assez propre...  

Pékin. 


Il y a beaucoup de trafic automobile... et de vélos de toutes sortes: rickshaw pour le transport de personnes,  à deux places, 4 places, couverts ou non, à pédales ou à moteur (électrique le plus souvent)... ou pour le transport de marchandises (des marchandises de toutes sortes: boissons, alimentation, bric à brac non identifiables...) avec des bennes ouvertes ou fermées...







Pékin. 






Des voies leur sont réservées mais leurs conducteurs n'hésitent pas à klaxonner, changer de file, occuper l'espace des voitures ou leur couper la route... 










Pékin. 

Très peu de pékinois parlent l'anglais et sans un guide parlant le mandarin, nous serions vite en difficulté ! 


Alors bravo à notre guide ! 

Nous nous sentons en sécurité, d'autant plus que nous avons été surpris par le nombre de contrôles qui sont effectués partout... Autour de la Cité interdite et de la Place Tian'Anmen, de la plupart des sites touristiques, à l'entrée du métro, des gares... Les sacs doivent en permanence passer aux rayons X... La fraude est impossible car il y a plusieurs niveaux de contrôle...

Pékin. 



Les femmes sont en général vêtues de petites robes courtes ou de tee shirts avec des hauts à col rond... Pas de décolletés... Malgré la chaleur, certaines portent des collants ou des socquettes (pas toujours très élégantes) avec des sandales... Les épaules sont rarement découvertes. 

Elle s'abritent très souvent du soleil sous des ombrelles. Il faut garder la peau blanche... 

Pékin. 







Les hommes relèvent très facilement le bas de leurs tee shirts, ce qui n'est pas très élégant non plus... 

Photo Web


Les chauffeurs de taxi ne connaissent pas bien leur ville et donner une adresse peut s'avérer très compliqué ! Il faut bien se mettre d'accord sur les conditions du déplacement dés le départ : compteur, prix de la course... Par contre une fois les conditions clairement définies, nous réglons ce qui a été convenu, rien de plus ! 

Il y a assez peu d'accès pour les handicapés (sites touristiques, métro...) . Nous en avons fait les frais avec notre handicapé de la grande Muraille... 

Pékin. 

Les touristes sont principalement chinois... Nous avons rencontré assez peu d'occidentaux (ou alors étaient ils noyés dans la masse de touristes chinois). Nous sommes donc toujours observés avec curiosité... voire photographiés...  Amelyne est toujours très sollicitée... 


Pékin. 


Les touristes chinois se font photographier devant tous les monuments, les statues... il faut parfois être très patient pour prendre une photo, le temps que toute la famille pose ...


Les chinois dorment facilement dans la rue, sur les bancs... ou dans leurs taxis, leur rickshaw... Pas question d'obtenir une course si c'est l'heure de la
sieste ! 

Lorsqu'on leur pose une question, les chinois n'aiment pas montrer qu'ils n'ont pas compris... Ils préfèrent  donner une réponse erronée plutôt que de ne pas répondre... Ou nous conduire à la mauvaise adresse... 


Dans les hutong, grosses voitures de luxe côtoient vélos ou rickshaw, parfois en piteux état ! 

Nous avons pu constaté des écarts entre les niveaux sociaux sans avoir vu vraiment de grande misère... nous ne sommes restés toutefois à Pékin que quelques jours et dans des secteurs touristiques... 

Il y a beaucoup de petits métiers: vendeurs ambulants ( en rickshaw, vélo ou même à pied) de souvenirs, glaces à l'eau, boissons fraîches, conducteurs de rickshaw, ramasseurs de bouteilles en plastique (j'imagine qu'ils se les font payer au poids !). 


Nous avons trouvé presque partout des toilettes publiques gratuites et souvent propres. Par contre ce sont le plus souvent des toilettes à la turque et il faut avoir du papier sur soi ! 

Et... ce n'est pas une légende, les chinois (les hommes) crachent dans la rue, se raclent la gorge,  pètent sans aucune retenue, baillent très bruyamment... Je dois dire que c'est un aspect de leur culture un peu déroutant...  J'ai nettoyé avec soin chaque soir, avec des lingettes,  nos sandales et leurs semelles... 


J'allais oublier de dire qu'ils sont aussi très bruyants...  Dans les files d'attente, pour entrer dans le métro... Ils se bousculent, cherchent à passer devant et s'engouffrer dans les voitures avant tout le monde sans même laisser les gens descendre... Est-ce parce qu'ils sont très nombreux et obligés de lutter pour se faire une place au soleil !   


Par contre le métro est moderne et propre ! 
Nous avons été surpris de voir que tout le monde (bien plus qu'en France) est sur son smartphone dans le métro pour jouer, visionner un film... 

Pour ce qui est de la nourriture, nous avons très bien mangé: des viandes en sauce: porc, poulet... des crevettes... Du riz sauté, du riz blanc, nous en avons usé et abusé en raison de nos intestins fragilisés par le changement de nourriture... des nouilles, de la soupe, des raviolis chinois, des rouleaux de printemps, des légumes... Par contre peu de choix en dessert, pas de pain, pas de vin...

De la bière chinoise (Tsingtao)  à 2 degrés, du thé...

 Nous n'avons toutefois pas été trop aventureux...

 Les chinois mangent tout le temps, il est donc possible de manger à toute heure du jour et du soir...



 Dans les sites touristiques, les visites durent longtemps, les chinois emportent des sacs en plastique emplis de nourriture, notamment des grands bols de nouilles déshydratées et du thé... 


Par contre, pas toujours facile de trouver un petit déjeuner occidental...Nous aimons la cuisine chinoise mais pas forcément dés le matin ! 





A  Pékin, des yaourts à boire à la paille sont proposés partout dans la rue, dans des pots en verre consignés... très bons... 



Bref, la Chine, nous adorons... 




Bientôt la suite de nos aventures chinoises dans le train pour Shanghai puis à Tongli... 

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