samedi 3 mai 2014

Weekend dans le Limousin. 26 et 27 avril 2014

Vendredi dernier, la météo annonçait de la pluie pour tout le weekend, quelle que soit la région, alors, que faire, rester à se morfondre à la maison sans oser mettre le nez dehors, ou affronter courageusement le mauvais temps et profiter des accalmies pour découvrir une nouvelle région ? Nous avons opté pour le choix numéro deux car nous avions grand besoin d'évasion et d'une petite activité physique... 

Alors nous voilà partis pour deux nouvelles journées d'escapade dans le Limousin... 


Lac de Vassivières (87)




Pour commencer une nuit au calme au bord du Lac de Vassivières.

 Nous avons dû renoncer, le lendemain matin à une petite randonnée autour du lac en raison de la pluie. 




Nous nous rendons  dans la jolie petite ville d'Eymoutiers, ville porte du Parc naturel de Millevaches,  sur les bords de la Vienne. 

Nous y admirons l'ancien couvent des Ursulines, devenu aujourd'hui la mairie. 
Le majestueux couvent fut édifié sur l'ordre de Monseigneur François de la Fayette pour y assurer l'éducation des jeunes filles.  



Eymoutiers. L'ancien couvent des Ursulines sur les bords de la Vienne


 Face  à l'ancien Couvent des Ursulines, un joli parc a été aménagé le long de la rivière. 


Eymoutiers. L'ancien couvent des Ursulines sur les bords de la Vienne


Eymoutiers. L'ancien couvent des Ursulines sur les bords de la Vienne

Depuis le parc, nous profitons d'une vue d'ensemble sur le couvent, la Cathédrale Saint-Etienne et l'ancien quartier des tanneurs.
A partir du XIème siècle, s'est développée à Eymoutiers, la corporation des tanneurs, fabricants de cuir à partir de peaux et de tan, écorces de chêne et de châtaignier broyées. C'est de cette activité que les habitants d'Eymoutiers tirent leur nom "Les pelauds" : ceux qui pèlent la peau. 

Eymoutiers. L'ancien couvent des Ursulines, la Cathédrale Saint-Etienne et le quartier des tanneurs 

Eymoutiers comptait vingt tanneries en 1862, au bord de la Vienne. Les peaux étaient utilisées sur place pour la bourrellerie et la chaussure. 


Eymoutiers. L'ancien couvent des Ursulines, la Cathédrale Saint-Etienne et le quartier des tanneurs 


Eymoutiers. Le quartier des tanneurs 

Eymoutiers. Le quartier des tanneurs 


Eymoutiers. Le quartier des tanneurs 


Eymoutiers.  Sur les bords de la Vienne


La Collégiale  Saint-Etienne est un mélange d'architectures romane et gothique. Elle possède l'un des plus beaux ensembles de verrières du Limousin. 


Eymoutiers. La Collégiale Saint-Etienne


Eymoutiers. La Collégiale Saint-Etienne



Eymoutiers. Statue de Jeanne d'Arc
 Collégiale Saint-Etienne



Eymoutiers. Fontaine
Place des Coopérateurs

Nous quittons la jolie ville d'Eymoutiers après un déjeuner qui nous permet d'échapper à une averse et nous nous rendons à Saint-Léonard de Noblat. 

La ville de Saint-Léonard de Noblat est située sur la rive nord de la Vienne, à 20 km à l'est de Limoges. Elle doit son nom à l'ermite Léonard, patron des prisonniers et des femmes enceintes. 

Le développement du culte de l'ermite Léonard, dont le tombeau contribua à faire de la cité un lieu de pèlerinage célèbre,  apporta la renommée de la ville. 


La cité est réputée pour l'architecture du clocher de sa collégiale, typique du style roman limousin...

Ses habitants sont appelés les "miaulétous". Ce nom viendrait  du "miaulement "des choucas des tours, ces petites corneilles qui vivent en colonie dans le clocher de la collégiale. 

Collégiale de Saint-Léonard de Noblat

Collégiale de Saint-Léonard de Noblat


Saint-Léonard de Noblat

La ville de Saint-Léonard de Noblat est située sur l'une des plus importantes étapes des chemins de Compostelle (voie limousine).

Chemins que nous envisageons de parcourir dés que nous serons libérés de nos obligations professionnelles (un parcours pour le plaisir de vivre à un autre rythme, celui de la marche à pied..., de profiter pleinement des paysages, des villages traversés, des personnes rencontrées... 
un challenge aussi, celui de partir avec un sac à dos d'un poids de 11kg maxi). Avis aux amateurs... 

Nous arpentons avec plaisir les ruelles de la vieille cité en admirant les maisons anciennes..., les échauguettes...


Saint-Léonard de Noblat

Saint-Léonard de Noblat


Saint-Léonard de Noblat


Saint-Léonard de Noblat



La ville de Saint-Léonard de Noblat est encore connue pour ses Massepains.


Saint-Léonard de Noblat



Saint-Léonard de Noblat




JP  a  eu l'occasion de faire une petite pause ici en se rendant à un rendez-vous professionnel à Limoges et il a bien entendu goûté aux massepains... Et comme notre déjeuner fut assez léger, il a beaucoup de mal à résister au pécher de gourmandise...

Je le soupçonne même de m'avoir conduite ici à cause des Massepains ! 

Alors, comme la gastronomie locale fait partie de la visite, je consens à lui acheter un petit sachet ...




Saint-Léonard de Noblat. Le Massepain







































... Ouf, tout va mieux, nous allons pouvoir poursuivre notre visite ! 


Saint-Léonard de Noblat









La ville de Saint-Léonard de Noblat a vu naître Louis Joseph Gay-Lussac (1778.1850), chimiste et physicien français, connu pour ses études sur les propriétés des gaz...








Raymond Poulidor






.... Elle  compte aussi  parmi ses célèbres miaulétous, Raymond Poulidor qui a obtenu une première grande victoire au Grand Prix de Quasimodo à Saint-Léonard. 







A la sortie de la cité de Saint-Léonard de Noblat, nous découvrons un pont médiéval du XIIIème siècle qui enjambe la Vienne. 


Pont médiéval de Saint-Nicolas de Noblat

Pont médiéval de Saint-Nicolas de Noblat























Vue depuis le pont médiéval de Saint-Nicolas de Noblat

Vue depuis le pont médiéval de Saint-Nicolas de Noblat






Pont médiéval de Saint-Nicolas de Noblat


Nous reprenons notre route vers Limoges qui n'est plus qu'à une distance de 20 km. 
Après avoir réservé une chambre dans un petit hôtel du centre ville, nous commençons par la visite du quartier de la Cathédrale. 

Le quartier de la Cathédrale, appelé la Cité, s'est développé dés le IVème siècle autour du sanctuaire chrétien fondé par Saint Martial. 
Autrefois quartier religieux, la Cité est devenue le cœur touristique de la ville.


Limoges. Maison de l'émail.
 Ancien four d'émailleur




Nous arrivons dans le quartier des émailleurs où se trouve la maison de l'émail qui présente des expositions de créations contemporaines (voir article Limoges insolite, à paraître). 

Nous y découvrons un ancien four, utilisé par les émailleurs de Limoges, un four à deux moufles, chauffé avec du coke de houille.  

Aujourd'hui, le métier d'émailleur a pratiquement disparu, une petite boutique d'artisan émailleur a su résister et c'est un vrai plaisir de la visiter. 







Paul Buforn travaille l'émail à l'ancienne à partir de cristaux de couleurs qu'il broie afin d'obtenir une poudre de la couleur souhaitée.

Limoges. Paul Buforn, émailleur d'art


Limoges. Boutique de Paul Buforn, émailleur d'art. Cristaux de couleur


Limoges. Boutique de Paul Buforn, émailleur d'art


Nous empruntons la rue Haute-Cité, l'ancien cœur commerçant de la Cité des évêques, une rue piétonne le long de laquelle on peut admirer de belles bâtisses de marchands avec leurs échoppes en rez-de-chaussée. 


Limoges. Rue Haute-Cité 



Nous débouchons sur la Place de la Cathédrale.
Dés le Vème siècle, une première basilique paléochrétienne dédiée à Saint-Etienne est érigée à l'emplacement d'un temple antique. Une cathédrale romane la remplace au XIème siècle dont ne subsiste aujourd'hui que la crypte et les trois niveaux du clocher. 

La Cathédrale actuelle, de style gothique a été construite entre les XIIIème et XIXème siècles. 

Limoges. Cathédrale Saint-Etienne


Le portail Saint-Jean de la Cathédrale, de style gothique flamboyant, érigé en 1515, présente une véritable dentelle de granit. 


Limoges. Cathédrale Saint-Etienne.Portail Saint-Jean



Derrière la Cathédrale, nous découvrons le jardin de l'évêché, en terrasses,  qui surplombe la Vienne.

La statue de Louis Longequeue, maire de Limoges de 1956 à 1990 nous surprend quelque peu ! 


Limoges.Jardin de l'évêché. Statue de Louis Longequeue


Le jardin s'étend sur 5 hectares : des jardins botaniques et thématiques, des parterres à la française...

Limoges. Jardin de l'évêché

Limoges. Vue depuis le jardin de l'évêché
  
Limoges. Jardin de l'évêché


Limoges. Jardin de l'évêché


Depuis le jardin de l'évêché, nous avons une belle vue sur la Cathédrale et la Chapelle Sainte-Marie de la Règle, un des seuls vestiges de l'ancienne abbaye de la Règle, créée aux IXème et Xème siècles sur un versant du Puy Saint-Etienne, à l'ombre de la Cathédrale. L'abbaye donna son nom au quartier populaire de "L'abbessaille", gouverné par l'abbesse, peuplé de gens de rivière, laveuses, charpentiers et sabotiers, utilisateurs des bois flottés venus de la montagne. 
L'abbaye fut détruite au XXème siècle. 

Limoges. Jardin de l'évêché. Vue sur la Cathédrale et la chapelle Sainte-Marie de la Règle

Limoges. Quartier de la Cathédrale


Nous quittons le jardin de l'évêché en direction de la Vienne et nous descendons par la rue Rajat dans le quartier des laveuses.


Ce quartier, jadis sous l'autorité de l'abbaye de la Règle, a conservé ses ruelles pavées et tortueuses et ses modestes maisons de laveuses, à pans de bois. Le nom de la rue signifie "ravin" en occitan.   

Limoges. rue Rajat. 


Les laveuses se chargeaient jusqu'au milieu du XXème siècle de la lessive  de la population bourgeoise de la ville. 


Limoges.  Quartier des laveuses


Limoges.  Quartier des laveuses


Agenouillées sur leur "bachou", elles battaient le linge à grand coup de "peiteu". 

Ci-dessous, sur la façade d'une ancienne maison de laveuse, une statuette de Notre Dame du Peiteu et les  "peiteux" (battoirs à linge) qui l'entourent. 


Limoges.  Quartier des laveuses


Nous arrivons sur le Pont Saint-Etienne qui enjambe la Vienne, un pont à avant-becs, construit au XIIIème siècle pour doubler le vieux pont Saint-Martial situé plus en aval.    

Limoges.  Quartier des laveuses


Limoges. Pont Saint-Etienne



Le pont marquait la fin du flottage des bois venus de la montagne.

 Il fut longtemps le pont le plus animé de Limoges, en contrebas de la ville commerçante d'où partaient les routes de Toulouse et Clermont-Ferrand. 

Limoges. Pont Saint-Etienne



Nous remontons par la rue du Pont Saint-Etienne qui abrite la maison natale du Maréchal Jourdan, né le 29 avril 1762.  

On trouve aujourd'hui dans cette maison le club de la figurine historique du Limousin qui possède une collection de figurines permettant des reconstitutions historiques de batailles. 


Limoges. Maison natale du Maréchal Jourdan 




Nous regagnons le centre-ville en suivant la rue Saint-Affre et nous arrivons Place Jourdan où se trouve notre hôtel.

Limoges. Rue Saint-Affre


 La Place Jourdan,  aménagée à la fin du XVIIIème siècle, est marquée par l'architecture monumentale fin XIXème et début XXème siècles.  La statue du Maréchal Jourdan est au milieu de la Place. 


Limoges. Place Jourdan

Limoges. Place Jourdan

Limoges. Place Jourdan


Après un petit dîner en centre-ville, nous avons bien mérité une nuit de sommeil, bercés par le doux chant de la pluie !   


Limoges. Place Jourdan. Monument aux morts


Limoges. Place Jourdan

Nous poursuivons notre visite de Limoges dés le dimanche matin entre deux averses ! 
La  ville haute, noyau historique de la ville médiévale nous attend ! 

Le Lycée Gay-Lussac est un ancien collège de jésuites construit en deux temps, sous Louis XIII puis sous Louis XV. Sa façade classique du XVIIIème siècle a été dessinée par l'architecte limousin Joseph Brousseau.


Limoges. Lycée Gay-Lussac


L'église Saint-Pierre-du-Queyroix date des XIIIème et XIVème siècles. Elle a été restaurée en 2013. Nous arrivons à l'heure de la messe, nous ne pouvons donc pas visiter l'intérieur ! 

Limoges.  Eglise Saint-Pierre-du-Queyroix


Sur la place Saint-Pierre, nous découvrons un le Pavillon du Verdurier, un ancien pavillon frigorifique inauguré en 1920 et conçu par Roger Gonthier, architecte de la gare de Limoges. Le décor de mosaïque évoque l'Art nouveau tandis que la géométrie des lignes et l'usage du béton armé sont plutôt de style Art déco. 


Limoges. Pavillon du Verdurier



Nous nous dirigeons vers la Place de la République, reconstruite dans les années 1960,   la place centrale de Limoges. 


Limoges. Place de la République



Sous le dallage de la place, les archéologues ont dégagé et préservé la crypte qui abritait le tombeau de saint-Martial et les vestiges de l'abbaye. 

Limoges. Place de la République


Nous empruntons la rue du Consulat  où se trouvait le siège des consuls qui administraient la ville.  Au n°15, est conservée la façade de la maison natale du chancelier d'Aguesseau (1668-1751)

Limoges.
Maison natale du Chancelier d'Aguesseau


Depuis la rue du Consulat, on accède à la Cour du Temple, une cour privée qui dessert de riches demeures dont les escaliers et les colonnes traduisent l'esprit renaissance.


Limoges. Cour du Temple


Limoges. Accès à la Cour du Temple


Nous remarquons le pavage de la cour en tessons de gazettes (les boîtes en terre utilisées dans la cuisson de la porcelaine)


Limoges. Pavage de la Cour du Temple




























Limoges. Cour du Temple


Limoges. Rue du Temple



Nous ressortons de la cour par la rue du Temple et nous arrivons sur la Place Saint-Michel où se trouve  une statue de Saint-Martial ... 


Limoges. Place Saint-Michel.
 Statue de Saint-Martial


... et l'église Saint-Michel-des-Lions, une belle église-halle des XIVème et XVème siècles qui abrite la châsse reliquaire de saint-Martial. 


Limoges. Eglise Saint-Michel-des-Lions


Le clocher de l'église est de style limousin avec sa flèche qui est surmontée d'une boule de cuivre.  


Limoges. Eglise Saint-Michel-des-Lions




Deux lions antiques gardent l'entrée de l'église. 


Limoges. Eglise Saint-Michel-des-Lions






Limoges. Eglise Saint-Michel-des-Lions



L'hôtel Maledent, un ancien hôtel particulier fut occupé par la famille Maledent, trésoriers de France.


Limoges. Place du Présidial.
Hôtel Maledent



Nous débouchons sur la place de la Fontaine des Barres, une petite place triangulaire très ancienne, au cœur d'un îlot rescapé des démolitions du XXème siècle (Ouf !). Dès le IXème siècle, se tenait ici un marché aux légumes. 
La pyramide fut édifiée par les Conseils, en 1615 sur la fontaine publique, la fontaine des Barres (qui signifie, fontaine recouverte de barres de fer). 
Tout autour de la place, on peut admirer des hôtels particuliers. 

Limoges. Place de la fontaine des Barres


Limoges. Décor sur un Hôtel particulier du quartier de la Place de la Fontaine des Barres 



Puis nous arrivons sur la Place Denis Dussoubs, une place aménagée au XVIIIème siècle à l'emplacement d'une porte médiévale.

Limoges. Place Denis Dussoubs


Cette ancienne place royale offre une belle architecture en brique.

Elle doit son nom au député limousin mort sur les barricades en 1851 pour la défense de la République.

Limoges. Place Denis Dussoubs


Depuis cette jolie place, nous nous rendons au Musée national de la porcelaine Adrien-Dubouché car il ne faudrait pas oublier que Limoges est une des capitales de la porcelaine. C'est la découverte du kaolin, près de Limoges, en 1768, qui donna naissance à l'industrie porcelainière.   


Limoges. Musée national de la porcelaine Adrien-Dubouché



Crée en 1845, le musée de la porcelaine, Cité de la céramique Sèvres et Limoges, entièrement rénové en 2012, conserve plus de 16000 pièces représentatives des arts du feu et la collection publique la plus importante au monde de porcelaine de Limoges.  


Limoges. Musée national de la porcelaine Adrien-Dubouché


Limoges. Musée national de la porcelaine Adrien-Dubouché


Limoges. Musée national de la porcelaine 



Nous sommes arrivés peu avant l'heure de fermeture du déjeuner au musée de la porcelaine. Il nous est possible de revenir à 14h mais la visite dure plus de 2 h et nous devons songer à rentrer ! Nous travaillons demain !

 Alors tant pis, ce sera pour une autre fois ! 
Nous avons toutefois pu admirer quelques belles pièces de porcelaine dans le hall et à l'extérieur du bâtiment:  


Limoges. Musée national de la porcelaine





Limoges. Musée national de la porcelaine




Limoges. Musée national de la porcelaine


Limoges. Musée national de la porcelaine











Limoges. Musée national de la porcelaine







Limoges. Musée national de la porcelaine












Nous quittons donc le musée pour nous rendre au Jardin d'Orsay, un jardin créé par l'intendant du Roi Boucher d'Orsay au XVIIIème siècle. Il souhaitait créer une promenade ombragée destinée au "gens de qualité", dont c'est indéniable, nous faisons partie, puisque nous nous promenons dans les jardins. 


Limoges. Le Jardin d'Orsay

Le Jardin d'Orsay occupe l'emplacement des arènes romaines d'Augustoritum parmi les plus vastes des gaules (137 x 113m)


Limoges. Le Jardin d'Orsay

Nous quittons le Jardin d'Orsay par la rue des Arènes et nous arrivons sur la Place d'Aine, voulue par l'intendant du roi, Nicolas d'Aine, à l'emplacement d'une des portes de la ville. 
La place est bordée au nord par un alignement d'immeubles du XVIIIème siècle, pourvus d'arcades en rez-de-chaussée... 


Limoges. Place d'Aine

... A  l'ouest de la place se trouve le tribunal. 


Limoges. Place d'Aine. Le Tribunal

L'incendie de 1864 détruisit tous les immeubles  situés à l'est de la place: 


Limoges. Place d'Aine. Le grand incendie de 1864


A proximité de la place d'Aine, au 71, Boulevard Gambetta, il y avait la maison natale, aujourd'hui disparue de Pierre Auguste Renoir. 

Limoges. Emplacement de la maison natale
d'Auguste Renoir


Nous continuons notre visite jusqu'à la Place de la Motte. La motte, aujourd'hui arasée abritait au XIIIème siècle le château du Vicomte de Limoges. 


Limoges. Place de la Motte



Les vastes halles à charpente métallique sont inspirées par les principes architecturaux de Gustave Eiffel. 


Limoges. Place de la Motte. Les Halles




328 panneaux de porcelaine de grand feu décorent l'édifice. 

Limoges. Place de la Motte. Les Halles


Nous arrivons dans l'authentique quartier de la boucherie, un de nos quartiers préférés. Depuis le XIIème siècle jusqu'au XXème siècle, six familles ont monopolisé la boucherie à Limoges. La Révolution française, en libérant le commerce les laissa déplacer leurs étals de la Place des Bancs à leurs maisons, situées pour la plupart dans la rue de la boucherie. 


Limoges.  Rue de la Boucherie



La rue de la boucherie était ainsi devenue dés la fin du XIXème siècle une sorte d'attraction touristique au cœur d'un quartier pittoresque, plein de saveurs. 

Au numéro 41, on trouve encore les crochets au d-dessus de la devanture de la boutique.

Limoges.  Rue de la Boucherie


Limoges.  Rue de la Boucherie

Le quartier sauvé des démolitions du XXème siècle (Ouf, encore !) est devenue le lieu d'une grande fête de bouche, chaque mois d'octobre : la "Frairie des petits ventres". 



Limoges.  36, rue de la Boucherie





Au numéro 36, une ancienne maison de boucher, restaurée au XVème siècle sur les assises d'une maison du XIIIème siècle, a été acquise par la ville et restaurée en 1983. Elle est le témoin de la vie corporative familiale et religieuse des maîtres bouchers du "Château de Limoges".


Limoges.  Rue de la Boucherie.









Limoges.  Quartier de la Boucherie.
La rue de la boucherie débouche sur la Place Saint-Aurélien sur laquelle nous découvrons une petite chapelle bâtie par la corporation des bouchers en 1471.  Cette chapelle privée abrite les reliques de saint-Aurélien, deuxième évêque de Limoges et patron de la Confrérie des bouchers.  



Limoges.  Quartier de la Boucherie.
Chapelle Saint Aurélien











En façade, une croix du XVIème siècle provient du Couvent des Carmes. 


Limoges.  Quartier de la Boucherie.
Chapelle Saint Aurélien






















Limoges.  Quartier de la Boucherie.
Nous gagnons le majestueux hôtel de Ville, inauguré en 1883, qui s'élève à l'emplacement de l'ancien forum antique. 


Limoges.  Hôtel de Ville

La façade principale en calcaire mêle les styles Renaissance et Louis XIII. Les toitures d'ardoise recouvrent trois corps de bâtiments dominés par un campanile qui n'est pas sans rappeler notre hôtel de Ville qui a vu célébrer notre union, il y aura bientôt 4 ans. 



Limoges.  Hôtel de Ville

Devant l'hôtel de ville, une très belle fontaine avec des vasques... en porcelaine !


Limoges.  Fontaine devant l'hôtel de Ville


Limoges.  Fontaine devant l'hôtel de Ville


Limoges.  Place de l'hôtel de Ville

Rue Charles Michel, nous passons devant la Maison du Peuple, inaugurée en 1936, un lieu mis à disposition des syndicats et du monde associatif de la ville. 


Limoges. Maison du Peuple



Limoges.
 Plaque commémorative de la création de la CGT





Il ne faut pas oublier que la CGT a été créée le 23 septembre 1895 à Limoges.

Le monde ouvrier s'était très tôt organisé à Limoges suite à la naissance de l'industrie de la porcelaine au XVIIIème siècle. 









Nous découvrons la Chapelle du Collège des Jésuites, achevée sous Louis XIII en 1629. Ce Collège, futur Lycée de l'Empire puis de la République, assurait l'éducation de près de 500 garçons de la noblesse et de la bourgeoisie marchande.

C'est dans cette chapelle que se tint l'assemblée de la noblesse du Haut Limousin, en 1789. 

Limoges. Chapelle du Collège des Jésuites. 

En nous dirigeant vers la gare, nous découvrons une jolie petite cour avec une fontaine. Deux grosses chaussures en pierre sont exposées sur le bord de la fontaine pour nous rappeler qu'après l'industrie de la porcelaine, Limoges eut une importante activité dans l'industrie de la chaussure.  Au fond de la cour, un magasin de chaussures. 

Limoges.

Nous parvenons à la gare des Bénédictins, notre dernière visite à Limoges avant de prendre la route du retour. 
La Gare, dessinée par l'architecte Roger Gonthier, a été achevée en 1929. Construite en béton armé recouvert d'un parement calcaire et couronnée d'un dôme de cuivre, elle est dominée par un campanile. 


Limoges. La gare des Bénédictins. 


Limoges. La gare des Bénédictins. 







Les sculptures qui encadrent de part et d'autre l'entrée principale de la gare présentent les symboles du Limousin. 










Limoges. La gare des Bénédictins. 
























Limoges. La gare des Bénédictins. 


Limoges. La gare des Bénédictins. 

Sur la route du retour, un petit arrêt très rapide à Aubusson car il pleut des cordes... Nous reviendrons... Il est grand temps de regagner notre maison... 


Aubusson (Corrèze)


Ne ratez pas le prochain article de La petite Hirondelle...  Limoges et Limousin insolite...



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