Périple en Pologne. Lancut. Sandomierz. 22 au 24 août 2018
Mercredi 22 août 2018: Après un petit déjeuner (toujours aussi copieux, en Pologne), nous partons à pied vers le château de Lancut, une magnifique bâtisse qui fut construite à partir du XIVème siècle. Les seigneurs de Lancut étaient alors les Pilecki à qui la ville doit sa prospérité. Il ne reste toutefois pas grand chose du château médiéval. En 1626, Stanislaw Lubomirski, prince du Saint-Empire romain germanique et vovoïde de Ruthénie et de Cracovie, devint propriétaire du domaine et lui apporta de grandes transformations, dont des fortifications sous forme d'une étoile à cinq branches.
Château de Lancut
Vous pouvez nous suivre en musique :
Mais la plus grande partie du bâtiment actuel date du XVIIIème
siècle. La forteresse fut remaniée et transformée en résidence à partir de 1736
par Stanislas Lubomirski et sa femme, la princesse-maréchale Izabela
Czartoyska. Izabela, qui passait pour être la femme la plus riche de Pologne,
possédait plus de 16 villes et 356 villages.
Château de Lancut
Nous pénétrons dans la somptueuse demeure dont la décoration
choisie par la Princesse Izabela, amie de Marie-Antoinette, s'inspire quelque
peu du style français. Vers la fin du XVIIIème siècle, le château de Lancut
faisait partie des résidences les plus remarquables de Pologne. De nombreux
invités prestigieux y séjournaient.
Château de Lancut
Une nouvelle rénovation fut menée dans les années
1889-1911, dirigée par l'architecte français Armand Beauque et le dessinateur
italien Albert Pio.
La dernière famille noble à avoir occupé cette
résidence, la famille Potocki ne fut ni inquiétée, ni dépossédée durant
la seconde guerre mondiale car l'intendant eut la brillante idée, à l'approche
des soviétiques, de placarder un panneau spécifiant que la demeure était un
musée de la nation polonaise.
Château de Lancut
Chacune des pièces possède un parquet finement marqueté et un
superbe poêle en faïence.
Château de Lancut
Château de Lancut
Sur le poêle en forme de salière de la salle à
manger d'hiver, on peut remarquer le "P" des Potocki.
Château de Lancut
Château de Lancut
Château de Lancut
Château de Lancut
Château de Lancut
Château de Lancut. La chambre à coucher rouge
Château de Lancut. La salle de bains jaune canari
Le bidet de la seconde salle de bains aurait été
offert par Marie-Antoinette !
Château de Lancut. La seconde salle de bains
Château de Lancut.
Château de Lancut.
Château de Lancut. Le boudoir
Château de Lancut. Le boudoir
Château de Lancut.
Château de Lancut. La salle de bal
Château de Lancut. La salle de bal
A coté de la salle de bal, nous découvrons un petit théâtre qui possède vingt décors différents.
Château de Lancut. Le petit théâtre
Château de Lancut. La galerie des sculpteurs
Château de Lancut. La galerie des sculpteurs
Château de Lancut. La galerie des sculpteurs
Château de Lancut. La galerie des sculpteurs
Dans la salle des colonnes, nous découvrons la statue d'Amour signée Antonio Canava (1787). La statue représente le fils adoptif de la princesse Izabela, qu'elle aurait fait enlever à sa famille d'origine pour sa grande beauté.
Château de Lancut. Salle des colonnes
Château de Lancut.
Château de Lancut.
Parc du château de Lancut
Parc du château de Lancut
Parc du château de Lancut
Parc du château de Lancut
Parc du château de Lancut
Derrière le château, la maison des orchidées est une
collection unique en Pologne.
Parc du château de Lancut. Maison des orchidées
Parc du château de Lancut. Maison des orchidées
Parc du château de Lancut. Maison des orchidées
Parc du château de Lancut. Maison des orchidées
Parc du château de Lancut. Maison des orchidées
Parc du château de Lancut. Maison des orchidées
Dans le parc, face au château, nous nous rendons dans les anciennes écuries... Et quelles écuries ! Elles abritent une belle collection d'attelages qui datent de 1805 à 1900, une cinquantaine au total, pour l'hiver, comme pour l'été, la ville, le voyage ou la chasse dont plusieurs appartenaient à la famille Potocki.
Château de Lancut. Les anciennes écuries
Château de Lancut. Les anciennes écuries
Château de Lancut. Les anciennes écuries
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages
Quand je pense que nous trouvons que nous ne voyageons pas assez léger !
Château de Lancut. Les anciennes écuries. La collection d'attelages et de bagages de voyage
Notre dernière visite à Lancut est celle de la synagogue qui fut construite en 1761 devant le château, à l'emplacement d'une ancienne synagogue en bois.
Il faut préciser qu'avant la Seconde Guerre mondiale, environ un tiers des habitants de Lancut étaient juifs. En août 1942, 2750 juifs de la ville furent assassinés lors d'une exécution perpétrée dans la forêt voisine.
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut, de style baroque, est l'une des plus belles de Pologne. L'enceinte en bois fut incendiée par les nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. C'était dans cette enceinte que les femmes restaient cantonnées derrière les fenêtres car elles n'avaient pas le droit de pénétrer dans la salle des prières.
La synagogue fut convertie en entrepôt à grains jusqu'en 1956. Rénovée dans les années 1960, elle abrita un musée régional avant de bénéficier d'une restauration complète entre 1980 et 1990.
Au milieu de la salle de prière, se trouve la Birma, un gros portique à 4 piliers.
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut
Au-dessus des chapiteaux, nous découvrons des fresques symboliques, sans les visages puisqu'il est interdit de les représenter:
La synagogue de Lancut
... Adam et Eve au jardin d'Eden...
La synagogue de Lancut
... Caïn en train d'assassiner son frère Abel...
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut
... Abraham, prêt à égorger son fils Isaac et dont le geste est arrêté par la main de Dieu.
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut
La synagogue de Lancut
Nous observons, sur l'un des murs de la salle, une belle frise avec la représentation des animaux du zodiaque.
La synagogue de Lancut
Une petite pause repas dans la ville de Lancut, qui en dehors de son château et de sa synagogue, n'offre pas grand intérêt, nous profitons donc de notre temps libre pour trouver une laverie et y faire nettoyer une partie de notre linge...
Petite parenthèse: la lessive en voyage...
... Notre éternel mais bien secondaire "problème" en voyage itinérant. Des conseils seraient d'ailleurs les bienvenus à ce sujet sur le guide du routard car à chaque pays, des habitudes ou un fonctionnement différents... Ici, en Pologne, nous n'avons trouvé aucune laverie automatique comme nous pouvons en trouver très facilement en France, en Ecosse...
Pour rappel, au Canada, nous trouvions dans la plupart de motels, des machines à laver et des sèche-linges à monnayeurs. En Chine, à Shanghai, nous avions fait venir une entreprise de blanchisserie qui était venue prendre notre sac de linge à l'hôtel et nous l'avait rapporté le soir ou le lendemain. Au Sri Lanka, c'est l'hôtel qui s'était chargé du transfert de notre linge dans une laverie. En Hongrie, nous séjournions le plus souvent dans des pensions, qui pour une somme modique proposaient de laver et sécher notre linge. En Bulgarie, à une seule de nos étapes, à Plovdiv, nous avions trouvé une machine à laver dans un établissement de type auberge de jeunesse. Le reste du temps, il nous faut faire des petites lessives, au fur et à mesure, dans notre chambre d'hôtel, dans des lavabos parfois trop petits ou sans bonde, et c'est toujours problématique de faire sécher ! Et encore, lorsque nous sommes en voiture, nous parvenons à accrocher sur une ficelle ou sur un mini séchoir portable, les quelques affaires qui n'ont pas fini de sécher dans la nuit ! Mais je dois dire qu'avec le temps, la corvée de la lessive, surtout des chaussettes et des grosses pièces comme polos et bermudas, n'est pas des plus agréables dans ces conditions...
Ici, les hôtels n'ont pas tous un service de laverie.
Nous nous rendons dans un centre commercial Auchan, situé à 12 km de Lancut. Nous y trouvons une laverie "5 à sec" dans laquelle nous laissons notre linge que nous récupérerons demain matin. Le tarif est au poids.
Notre soirée se termine au au Caffe Antico, sur le rynek, qui propose une cuisine internationale (grecque, italienne, américaine, et même chinoise !). Nous avons recherché un restaurant traditionnel mais le service était arrêté à 20h30. Il faut dîner tôt en Pologne !
Jeudi 23 août 2018: Nous quittons notre hôtel et nous partons récupérer notre linge à la laverie "5 à sec". Pour un coût d'une vingtaine d'euros, rien à dire sur le service qui est parfait. Le linge a été trié par couleurs. Tout est impeccablement plié et rangé dans nos sacs. Nous prenons la direction de Sandomierz, un trajet de 101 km, au nord de Lancut, soit environ 1h30. Nous avons réservé un hôtel dans cette petite ville, non sans difficulté car la plupart des hôtels mentionnés dans notre guide étaient complets. Finies les Pré-Carpates, le paysage est désormais sans relief et sans charme. Il est environ 13h30 lorsque nous arrivons à Sandomierz après avoir traversé une zone industrielle peu avenante. Heureusement nous apercevons la vieille ville perchée sur une colline qui domine la Vistule.
Nous pénétrons dans la cité sur une route pavée où la circulation semble être interdite. Notre hôtel se trouve sur le Maly Rynek, aussi nous garons la voiture juste avant la grande place et nous partons à pied à la recherche de l'établissement qui en fait ne se trouve pas sur le rynek principal mais sur un petit rynek situé juste à côté. Seuls des véhicules électriques, qui ressemblent à des voitures anciennes, peuvent circuler dans la vieille ville.
Les voitures électriques de Sandomierz
Les voitures électriques de Sandomierz
Un des chauffeurs nous conduit gracieusement devant notre hôtel, très bien situé mais difficile d'accès avec nos bagages ! Notre chambre est toute petite et d'un confort sommaire ! De plus elle donne sur la rue !
Sandomierz. Le Maly Rynek
La cité de Sandomierz, située à 200km au sud de Varsovie est très bien conservée. Elle était à la fois un comptoir fluvial et un carrefour sur les routes de l'est. Nous partons rapidement à la découverte de la vieille ville. Son rynek pour commencer, au centre duquel se trouve le Ratusz (hôtel de ville), un beau bâtiment gothique de la moitié du XIVème siècle, considéré comme un des plus beaux édifices de ce type en Pologne. Une tour octogonale blanche qui fait penser à un phare, est rattachée à un bâtiment en briques de forme rectangulaire, couronné d'un attique Renaissance. Son origine remonterait au XIIIème siècle. C'était alors une construction en bois qui aurait brûlé en 1349 lors des attaques lituaniennes.
Sandomierz. L'hôtel de ville
Le bâtiment abrite aujourd'hui un musée historique de la ville.
Sandomierz. L'hôtel de ville
On peut admirer tout autour du rynek de belles maisons aux façades restaurées et colorées dont au numéro 10, la maison d'Olesnicki, l'ancien bureau de poste.
Sandomierz. le rynek
Sandomierz. La maison Olesnicki
Sandomierz. Cadran solaire avec le blason de la ville
Sandomierz. le rynek
Sandomierz. le rynek et l'hôtel de ville
Sandomierz. le rynek
Sandomierz. le rynek
Sandomierz. le rynek
Sandomierz. le rynek. Le glacier
Sandomierz. le rynek. La dégustation de glaces
Nous nous dirigeons vers la Cathédrale sans manquer de faire une petite halte dégustation dans une boulangerie à l'ancienne...
Sandomierz. La boulangerie et le boulanger
La Cathédrale, hélas actuellement en travaux, fut construite au XIVème siècle à la place d'une collégiale romane détruite par les invasions Tatares au XIIIème siècle et par les Lituaniens en 1349. Jean-Paul II y a fait une halte en 1999.
Sandomierz. l a Cathédrale
Juste à côté de la cathédrale, se trouve le campanile, de style baroque, qui fut bâti antre 1737 et 1743.
Sandomierz. le campanile
Sandomierz. la porte du campanile
Depuis la cathédrale, nous apercevons l'une des façades du château de Sandomierz qui fut construit à la place d'une place forte qui devait dater du Xème siècle, pendant le règne du Roi Casimir. Il fut détruit par l'armée suédoise et seule l'aile ouest fut épargnée. Cette aile fut transformée en prison jusqu'en 1959 puis l'édifice fut reconstruit entre 1960 et 1986. C'est aujourd'hui le siège du musée régional.
Sandomierz. le château
Nous reprenons la direction du rynek et nous passons devant une institution religieuse qui fut peut-être un hôpital au vu de l'inscription qui figure sur le haut de la jolie porte avec marquise.
Sandomierz. Institution religieuse
Nous admirons au passage le Palais des évêques, un beau bâtiment blanc néoclassique qui fut bâti entre 1861 et 1864.
Sandomierz. le Palais des évêques
Sandomierz. Vue sur l'institution religieuse et le campanile
Nous empruntons la rue Mariacka en direction de la porte d'Opatow (Brama Opatowska).
Sandomierz. Vue sur la porte d'Opatow
Nous retrouvons une des œuvres du sculpteur Jerzy Kedziora. Vous vous souvenez de celles que nous avions pu admirer sur la passerelle qui menait au ghetto de Cracovie.
Sandomierz. Vue sur la porte d'Opatow
La porte d'Opatow fut édifiée dans la seconde moitié du XIVème siècle. C'est le dernier vestige des remparts du premier château de Sandomierz qui fut fondé par Casimir le Grand. Haute de 30 mètres, gothique et en briques rouges, elle est couronnée d'un attique Renaissance. C'est la porte d'accès à la vieille ville.
Sandomierz. La porte d'Opatow
Sandomierz. Rue Mariacka. Bâtiment sur la gauche de la porte d'Opatow
Nous franchissons la porte pour aller découvrir "hors les murs" la majestueuse église Saint-Michel-Archange, de style Renaissance.
Sandomierz. La porte d'Opatow depuis l'extérieur de la vieille ville
Sandomierz. La porte d'Opatow depuis l'extérieur de la vieille ville
Sandomierz. L'église Saint-Michel-Archange
Sandomierz. L'église Saint-Michel-Archange
Sandomierz. L'église Saint-Michel-Archange
Sandomierz. L'église Saint-Michel-Archange
Sandomierz. L'église Saint-Michel-Archange
Nous avons la chance d'observer, à l'intérieur de l'église, un peintre restaurateur, en action.
Sandomierz. L'église Saint-Michel-Archange
L'église possède une superbe chaire en bois sculpté.
Sandomierz. L'église Saint-Michel-Archange
Sandomierz. L'église Saint-Michel-Archange
Sandomierz. Vue depuis l'église Saint-Michel-Archange
Un peu plus loin, nous découvrons l'église Saint-Joseph et sa jolie cour autour de laquelle nous pouvons admirer un beau chemin de croix dans des niches vitrées.
Sandomierz. Cour de l'église Saint-Joseph
Nous avons rencontré dans de nombreuses églises polonaises, un vestibule avec quelques bancs devant la porte principale. Ici il y a également des bancs à l'extérieur de l'église. C'est un peu comme si certaines personnes pour des raisons qui nous sont inconnues n'étaient pas autorisées à assister à la messe dans l'enceinte de l'église. Il nous faudrait en chercher l'explication.
Sandomierz. Cour de l'église Saint-Joseph
Sandomierz. Cour de l'église Saint-Joseph
Sandomierz. Chemin de croix de l'église Saint-Joseph
Sandomierz. L'église Saint-Joseph
Après le vestibule de l'église Saint-Joseph, la porte est fermée. Nous repartons vers la porte d'Opatow et nous décidons de grimper au sommet afin de bénéficier d'une vue panoramique sur la ville et ses alentours.
Sandomierz. Vue depuis le sommet de la porte d'Opatow
Sandomierz. Vue sur la vieille ville et la rue Mariacka depuis le sommet de la porte d'Opatow
Sandomierz. Vue sur la rue Mariacka depuis le sommet de la porte d'Opatow
Sandomierz. Vue sur la Vistule depuis le sommet de la porte d'Opatow
Sandomierz. Vue sur l'église Saint-Michel-Archange depuis le sommet de la porte d'Opatow
Sandomierz. Vue sur l'église Saint-Paul depuis le sommet de la porte d'Opatow
Sandomierz. Vue sur l'hôtel de ville et le campanile et la cathédrale depuis le sommet de la porte d'Opatow
Nous empruntons ensuite la rue Dlugoszka, parallèle à la rue Mariacka afin d'y découvrir l'ancienne synagogue qui fut édifiée à la fin du XVIIème siècle et qui abrite aujourd'hui les archives de la communauté juive de Sandomierz.
Sandomierz. L'ancienne synagogue
Nous passons devant l'entrée des anciennes caves de la ville qui servaient à protéger les marchandises des envahisseurs. La légende dit que lors de la troisième invasion des Tatars, au XIIIème siècle, la fille de l'ancien maire, tuée par les Tatars, introduisit les soldats ennemis dans les souterrains pour une attaque surprise. Une fois à l'intérieur, elle libéra un pigeon blanc pour avertir les habitants qu'il fallait combler les souterrains avec des pierres. Par son sacrifice, elle devint l’héroïne d'un conte...
Sandomierz. Fresque murale à l'entrée des caves de la ville
Et curieusement, nous retrouvons l'un des descendants du fameux pigeon blanc face à l'entrée des caves !
Sandomierz. A l'entrée des caves de la ville
Nous descendons par un petit chemin qui mène à une allée verdoyante en contrebas de la vieille ville jusqu'à l'église Saint-Jacques.
Sandomierz. Vue depuis l'allée en contrebas de la vieille ville
L'église Saint-Jacques est une des plus anciennes églises en brique de Pologne. L'ancien édifice roman fut construit au début du XIIIème siècle pour les besoins du couvent des dominicains.
Sandomierz. L'église Saint-Jacques
Sandomierz. L'église Saint-Jacques
Nous franchissons le beau porche roman de l'église.
Sandomierz. Porche roman de l'église Saint-Jacques
Nous découvrons un intérieur sobre, briques et piliers blancs qui contraste avec les vitraux colorés du XVIIème siècle et la belle chapelle à droite du chœur dans laquelle on peut voir une Vierge à l'enfant du XVIIème siècle.
Sandomierz. L'église Saint-Jacques
Sandomierz. L'église Saint-Jacques
Sandomierz. L'église Saint-Jacques
Sandomierz. L'église Saint-Jacques
Sandomierz. L'église Saint-Jacques
Le couvent des dominicains est attenant à l'église, face au coteau planté de vignes.
Sandomierz. Le couvent des dominicains
Une pause devant le superbe panorama qui englobe en plus des vignes, le château et la cathédrale, est la bienvenue car nous avons déjà bien marché. Sur une terrasse ombragée et légèrement ventée, un moment que nous apprécions beaucoup par cette chaude journée !
Sandomierz. Vue sur le château depuis le couvent des dominicains
Sandomierz. Vue sur la cathédrale et le campanile depuis le couvent des dominicains
Nous repartons en direction de l'église Saint-Paul et nous admirons au passage le grand bâtiment blanc de l'ancienne maison des prêtres retraités.
Sandomierz. L'ancienne maison des prêtres retraités
L'église Saint-Paul se trouve sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Nous avons une pensée pour les courageux pèlerins qui entreprennent le parcours depuis Sandomierz ! 2935 km, soit un minimum de 609 heures de marche !
Sandomierz. Le chemin de Saint-Jacques
Sandomierz. L'église Saint-Paul
L'église Saint-Paul, de style baroque date du XVème siècle.
Sandomierz. L'église Saint-Paul
Sandomierz. L'église Saint-Paul
Sandomierz. L'église Saint-Paul
Depuis l'église Saint-Paul, nous descendons dans le ravin de la Sainte Reine Hedwige, une curiosité naturelle régionale, un sentier enclavé entre deux parois de loess (limon argilo-calcaire composé de très fines particules transportées par le vent)
Sandomierz. Le ravin de la Sainte Reine Hedwige
Sandomierz. Le ravin de la Sainte Reine Hedwige
Puis nous regagnons le rynek en longeant un moment la grand-route sans manquer de profiter de la belle vue sur le château et l'église Saint-Jacques derrière les vignes.
Sandomierz. Vue sur le château
Sandomierz. Vue sur les vignes et l'église Saint-Jacques
Sandomierz. Vue sur le pont qui enjambe la Vistule
Sandomierz. En remontant vers le rynek
A notre retour sur le rynek, nous bénéficions d'une jolie lumière dorée de fin de journée.
Sandomierz. Le rynek
Sandomierz. Le rynek
Nous partons en quête d'un restaurant car cette belle balade nous a mis en appétit. Nous aimerions bien finir notre journée en terrasse et non dans une cave !
Sandomierz. Restaurant sur le rynek
Nous nous installons sur les confortables banquettes de la terrasse surélevée du Staromiejska. Il faut juste se placer du bon côté pour ne pas pencher car le rynek est en pente ! Un bon repas accompagné de vin polonais (Et oui, nous sommes dans l'une des rares régions de Pologne qui produit du vin !) Un verre de rosé pour commencer, puis un verre de blanc ! Lâchons nous ! Ils sont tous les deux délicieux !
C'est, quelque peu euphoriques, que nous regagnons notre hôtel sur le Maly Rynek , éclairés par Dame La Lune !
Sandomierz. Le rynek
Une euphorie qui nous fait un peu oublier le confort sommaire de notre chambre, encore chaude et bruyante !
Vendredi 24 août 2018: Nous sommes réveillés de bonne heure par le bruit de la rue et par la lumière du jour, les rideaux n'étant pas très opaques. Nous descendons prendre notre petit déjeuner sur la terrasse avant de charger la voiture et de partir en direction de Zamosc pour un trajet de 136 km au nord est de Sandomierz, tout près de la frontière ukrainienne. Alors à très bientôt pour le récit de cette nouvelle étape en Pologne.
Merci mon hirondelle pour m'avoir rappelé ces belles visites ; je viens à ton secours en ce qui concerne les "vestibules" que tu as remarqués à l'entrée des églises, la plupart des églises en ont, pas seulement en Pologne, parfois ils sont assez grands ; il s'agit du Narthex ou devait se tenir les "énergumènes" (littéralement "possédés du démons") , ainsi que les catéchumènes, et les pénitents qui ne pouvaient assister au culte car ils en était momentanément exclus.
Merci mon hirondelle pour m'avoir rappelé ces belles visites ; je viens à ton secours en ce qui concerne les "vestibules" que tu as remarqués à l'entrée des églises, la plupart des églises en ont, pas seulement en Pologne, parfois ils sont assez grands ; il s'agit du Narthex ou devait se tenir les "énergumènes" (littéralement "possédés du démons") , ainsi que les catéchumènes, et les pénitents qui ne pouvaient assister au culte car ils en était momentanément exclus.
RépondreSupprimerMerci Jp pour ces explications qui complètent très bien cet article.
RépondreSupprimer